Cette table ronde, la première du genre, puisqu'elle regroupait pour la première fois des chercheurs relevant d'horions différents et de disciplines différentes, a été l'occasion de dresser un premier bilan critique d'un domaine en pleine expansion. La part du funéraire, qui n'a jamais vraiment été faible dans les recherches archéologiques, tend depuis les deux dernières décennies à prendre encore de l'ampleur tant sont importantes les découvertes de cimetières à l'occasion des grands travaux d'aménagement du territoire.
Pour autant, les communications se sont rarement fondées sur des découvertes récentes. Le plus souvent, l'analyse critique s'est portée sur des découvertes déjà anciennes. Preuve que l'avenir de la recherche dans ce domaine ne tient pas uniquement à une augmentation continue de la documentation, ni à une surenchère dans l'analyse fine des données exhumées, mais bien à l'élaboration de nouvelles approches et la mise en place de démarches critiques sur des concepts largement usités et qui ont fait depuis longtemps la preuve de leur inefficacité.