Les auxiliaires celtes de Denys de Syracuse participent à la victoire des Spartiates sur les Arcadiens [-367]
Les auxiliaires celtes de Denys de Syracuse participent à la victoire des Spartiates sur les Arcadiens
Profitant des déboires de Spartes, les Arcadiens reprirent leur autonomie et recréèrent la fédération arcadienne (370 av. J.-C.). En 367 av. J.-C., les Spartiates dirigés par Archidamos (le futur Archidamos III), fils du roi eurypontide Agésilas II, les attaquèrent victorieusement. Relatant cet événement, Xénophon (Helléniques, VII, 1, 31-32) précise que les Spartiates avaient dans leurs rangs des auxiliaires celtes, qui jouèrent notable. Xénophon ne dit rien de l'origine de ces Celtes, mais il est fort probable qu'il s'agisse d'une nouvelle intervention de ces mêmes auxiliaires que Denys de Syracuse leur fit parvenir deux ans plus tôt.
Xénophon, Helléniques, VII, 1, 31 :"Toutes ces circonstances inspirent une telle ardeur et une telle confiance, que c'est toute une affaire pour les chefs d'empêcher les soldats de s'élancer en avant. Aussi, quand Archidamas s'est mis à leur tête, le peu d'ennemis qui tient ferme jusqu'à la portée de la lance est tué ; le reste prend la fuite et tombe en partie sous les coups des cavaliers et des Celtes. Le combat fini, Archidamas, après avoir élevé un trophée, envoie aussitôt à Sparte le héraut Démotèle annoncer la grandeur de la victoire, les Lacédémoniens n'ayant pas perdu un seul homme, tandis qu'il était mort une foule d'ennemis. On dit qu'à cette nouvelle les sénateurs de Sparte, à commencer par Agésilas, versent tous des larmes : telle est, en effet, la propriété des larmes, d'être communes à la joie ou à la douleur. Ce revers des Arcadiens, cependant, ne réjouit guère moins les Thébains et les Éléens que les Lacédémoniens, vu la haine qu'inspirait déjà leur orgueil."
Xénophon, Helléniques, VII, 1, 32 :"Le combat fini, Archidamos érigea un trophée et envoya aussitôt à Sparte le héraut Dèmotélès pour annoncer la grandeur de la victoire et que les Lacédémoniens n'avaient pas perdu un seul homme, mais les ennemis un nombre immense. On dit qu'à Sparte, en apprenant cette nouvelle, tout le monde pleura, à commencer par Agésilas, les vieillards et les éphores, tant il est vrai que les larmes sont communes à la joie comme à la douleur. Ce malheur des Arcadiens ne causa guère moins de joie aux Thébains et aux Éléens qu'aux Lacédémoniens, tellement leur orgueil les faisait déjà détester."