Les bagues apparaissent au Vème siècle avant JC comme parures masculines de prestige, signes d'un statut élevé dans la société, probablement sous l'influence du milieu méditerranéen. Cette fonction est soulignée par l'emploi d'or dans sa fabrication. Souvent, ces bagues s'inspirent de modèles étrusques.
Au IVème siècle avant JC, le port des bagues devient majoritairement féminin. Elles peuvent alors être en argent mais sont, le plus souvent, en bronze, les bagues en or restant encore un symbole de prestige pour les hommes armés très importants. Le port des bagues se développe ultérieurement au IIIème siècle avant JC. On en trouve alors principalement en Suisse. Son port devient presque exclusivement féminin, mais l'anneau d'or maintient probablement encore son rôle d'insigne de rang élevé.
Certaines ne sont que de simples anneaux composés de fils de métal parfois torsadés ou tressés tandis que d'autres sont composées d'un ruban plus ou moins large. Les bagues se portent plus volontiers à la main gauche. On en glisse souvent une à l'index, une autre à l'annulaire et enfin une dernière au petit doigt. La bague est un objet peu trouvé dans les tombes, ce qui peu refléter son importance comme pour les torques masculin en métaux précieux.
Pline, Histoire Naturelle, XXXIII, 6 : "Dans les Gaules et dans la Bretagne on en mettait, dit-on, au doigt du milieu. Aujourd'hui ce doigt est le seul qu'on excepte ; les autres doigts en sont chargés."