Parallèlement à la réfection de la voie Domitienne, Marcus Fontéius, créa un impôt sur le vin et quatre postes de douane, servant à la collecte de cet impôt. Ces postes furent installés à Tolosa, Crodunum, Vulchalo et Elesiodunum. Cette mesure fut très impopulaire et lui fut reprochée dans le cadre de son procès (Cicéron, Plaidoyer pour M. Fontéius, VIII).
Cicéron, Plaidoyer pour M. Fontéius, VIII :"Écoutez maintenant, juges, l'accusation qui regarde les impôts sur le vin ; accusation qu'on a présentée comme la plus grave et la plus terrible. Plétorius a dit, pour l'établir que ce n'était pas dans la Gaule que Fontéius avait imaginé de mettre des impôts sur le vin ; qu'il en avait conçu l'idée en Italie, avant son départ de Rome ; que Titurius, à Tolosa, avait exigé, comme droit d'entrée, quatre deniers par amphore; que Porcius et Numius, à Crodunum, avaient exigé trois victoriats ; et Servéus deux, à Vulchalo ; que dans cette province on avait imposé une taxe à ceux qui voulaient transporter du vin de Cobiamachus, bourg entre Toulouse et Narbonne, sans aller à Tolosa ; qu'Elesiodunum n'avait exigé que six deniers de ceux qui portaient des vins à l'ennemi."