• Plutarque : De la face qu'on voit sur la Lune, 29, Traduction de : Ricard, 1844, Paris, Didier
Texte:
Les côtes du continent, disent-ils encore, sont habitées par des Grecs, qui s'étendent le long d'un golfe non moins grand que les Palus Méotides, et dont l'embouchure répond précisément à celle de la mer Caspienne, ils se regardent comme habitants de la terre ferme, et nous comme des insulaires, parce que la terre que nous habitons est entourée par la mer. Les compagnons d'Héraclès, qui furent laissés dans cette contrée, s'étant mêlés avec l'ancien peuple de Cronos, tirèrent de son obscurité la nation grecque, qui était presque éteinte et étouffée sous les lois, les moeurs et la langue des Barbares, et ils lui rendirent son ancienne splendeur. Aussi, depuis cette époque, Héraclès est de tous les dieux celui qu'ils honorent davantage, et après lui Cronos.
Sources
• Patrice Lajoye pour l'Arbre Celtique
Liens analogiques
• Hercule / Heraklès [ interpretatio romana ] • Plutarque [ auteurs antiques et anciens ]