En Irlande, d'après certains textes, le rituel des funérailles est structuré de cette manière : le chant funèbre (composé et chanté par un file), parfois des jeux funèbres, vient ensuite l'incinération (Hallstatt) ou l'inhumation (Tène), puis l'érection d'une stèle sur la tombe et enfin la gravure du nom du défunt en ogam (voir symbolisme) sur la stèle.
La disposition des sépultures celtiques est importante. De même, elles possèdent un mobilier funéraire. Le corps est orienté dans une certaine position. L'arment est enterré avec le défunt, ainsi que de nombreuses poteries, bijoux, offrandes animales ou végétales. Pour les plus riches, on trouve du mobilier lourd (char de combat ou d'apparat).
La fosse creusée est parfois renforcées aux parois d'un coffrage de planches. Les Celtes croyent en la réincarnation de leurs défunts. César, dans De Bello Gallico (VI,14) résume ainsi le sentiment des Celtes vis-à-vis de la mort "Les âmes ne périssent pas, mais passent après la mort d'un corps à un autre". Le zoomorphisme, c'est à dire le fait que des êtres prennent une forme animale après leur mort n'existe pas pour les hommes. Seuls les dieux et déesses peuvent prendre l'apparence d'un animal (Morrigan en corbeau, les fées en cygne...). A noter que l'idée de transmigration des âmes qui aboutissent au paradis suprême, le Gwenda (ou Sidh), fait partie des idées néo-druidiques du XIXème siècle.