Lucius Valérius Flaccus est chargé de contenir les Gaulois [-195:-194]

Lucius Valérius Flaccus est chargé de contenir les Gaulois [-195:-194]

Lucius Valérius Flaccus est chargé de contenir les Gaulois (195-194 av. J.-C.)

Les Insubres et les Boïens furent extrêmement affectés par les pertes et les ravages occasionnés par les campagnes de Caius Cornelius Cethegus et Quintus Minucius Rufus (197 av. J.-C.), puis celles de Marcus Claudius Marcellus et Lucius Furius Purpureo (196 av. J.-C.). La situation était telle que les Romains considérèrent dés lors que les Gaulois ne constituaient plus un véritable danger. Ce changement est particulièrement palpable dans le fait que lorsque les consuls de l'année 195 av. J.-C. entrèrent en charge, Lucius Valerius Flaccus ne reçut que deux légions pour protéger l'Italie contre leurs incursions (Tite-Live, Histoire romaine, XXXIII, 43).

Le consulat de Lucius Valerius Flaccus fut marqué par quelques agitations en Gaule cisalpine, mais celles-ci furent d'abord de bien moindre ampleur que par le passé. Profitant de ce contexte favorable, les Romains rétablirent les colonies de Cremona et de Placentia.

Cette période de calme fut de courte durée, puisque dés le printemps 194 av. J.-C., une nouvelle coalition gauloise vint menacer l'Italie du nord.

Table des matieres
1	Les Boïens sont battus près de la forêt de Litana [-195]
2	Début de la reconstruction des colonies de Cremona et Placentia [-195:-194]

Tite-Live, Histoire romaine, XXXIII, 43 : "L. Valérius Flaccus et M. Porcius proposèrent, le jour même de leur entrée en charge, la répartition des provinces an sénat. Les Pères conscrits décrétèrent que comme la guerre devenait assez grave en Espagne pour nécessiter la présence d'un consul et d'une armée consulaire, ils assignaient aux consuls pour départements l'Espagne citérieure et l'Italie, en les priant de se les partager à l'amiable ou par la voie du sort. Celui des deux qui obtiendrait l'Espagne emmènerait avec lui deux légions, cinq mille alliés du nom latin et cinq cents cavaliers et aurait une flotte de vingt vaisseaux longs. L'autre consul devait enrôler deux légions : on jugeait ces forces suffisantes pour contenir la Gaule depuis que les succès de l'année précédente avaient abattu le courage des Insubres et des Boiens. Caton eut l'Espagne, Valérius l'Italie."

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