Mont Gargan

[Thierry]

Encore une fois, merci pour votre participation sur cette question, vous méritez bien quelques chopines , je savais bien que mon petit quartier était un village gaulois .

J'ai vu également la liste très impressionante des sites gargantuesques, ne serait ce qu'en France; il y a là foncièrement matière à interrogation et à étude....

A +, Thierry

[Fergus]

On est donc d'accord, Sed...

Et Patrice aussi : les armes d'Arjuna et de Bhisma peuvent toutes deux correspondre au foudre d'Indra, de Zeus, de Thor. Les équivelences entre divinités ne sont pas d'une exactitude chirurgicale, et certains principes divins peuvent parfois se dédoubler. Vayu, père de Bhîma, est un dieu de l'atmosphère et du vent.

"Le Seigneur-du-feu, s'étant divisé en trois, réside dans ces mondes et tous les dieux selon leur hiérarchie, reposent sur ses rayons.
Les Voyants vénèrent dans leurs hymnes sous ses trois noms l'être qui, sous les trois formes du feu, résident dans les mondes qui sont nés. C'est lui qui resplendit dans le coeur de tout être. Ses noms sont : le "Feu" en ce monde, l'Eclair (Indra) ou le Vent (Vayu) dans l'espace, le Soleil (Surya) dans les cieux. Il est ainsi connu sous le nom des trois dieux".

(Brihad-devatâ, 1, 63-69, cité par Alain Daniélou dans Le Polythéisme hindou, éd. Buchet Chastel, 1975, p. 131.

Dans un tableau, p. 135, A. Daniélou met en parallèle les 4 sphères d'existence, les principes actifs qui leur correpondent, les énergies manifestées, les divinités, les castes, et même les Veda.
A la sphère de l'espace correspond Vâyu (le Vent, souffle vital), la manifestation céleste (divine), les onze Rudra (principes vitaux), le dieu Indra, la caste des kshatriya, et le Yajur-veda.

"Dans le Veda, Vayu est ami d'Indra, la foudre. Il monte près de lui sur un char d'or tiré par mille chevaux et capable d'atteindre le ciel. Le Vishnu Purana, par contre, fait de Vayu un serviteur d'Indra." (A. Daniélou, op. cit., p. 146).

"Dans la triade des dieux qui dominent tous les autres et qui sont Agni, Vâyu et Sûrya, Indra prend fréquemment la place de Vâyu comme souverain de l'espace." (id., p. 170).

à suivre...

[Fergus]

Il pensa : "Maintenant qu'il y a des mondes et des gardiens du monde, je dois créer pour eux de la nourriture".
Il couva les eaux. Des eaux tièdes, sortit une substance tangible (mûrti). Cette substance est la nourriture.
Lorsqu'elle fut créée, la nourriture voulut s'échapper.
Il chercha à la saisir avec la parole, mais la parole ne put la saisir. Si l'on pouvait la saisir avec la parole, on serait satisfait en parlant de nourriture.
Il chercha à la saisir avec le souffle, mais le souffle ne put la saisir. Si l'on pouvait la saisir avec le souffle, on serait satisfait en respirant la nourriture.
Il chercha à la saisir avec la vue, mais la vue ne put la saisir. Si l'on pouvait la saisir avec la vue, on serait satisfait en voyant la nourriture.
(... l'ouïe, la peau, la pensée, sa verge...)
Il chercha à la saisir avec le souffle digestif. Il l'avala. Le preneur de nourriture est comme le Vent (Vâyu) et ceux qui vivent de nourriture sont comme le vent.
(Aitreya-upanishad, 4, 3)

Vâyu, comme Gargantua, est un avaleur de nourriture. De plus, il parcourt le monde, comme Gargantua.