L'Empire gaulois, de 257 Ã 273 ap. J-C.

[Marc'heg an Avel]

dis donc, Petrus Magicus,

Tu sais que si j'étais méchant, ça pourrait te coûter cher ?

Le problème est que tu as oublié de tripatouiller quelque chose sur la page.

Pas mal quand même ... pour un Ier avril ! Mais tus es en avance. Règle ta montre, car elle doit être détraquée.

JCE

[Thierry]

formidable !

BRAVO jean claude, voilà un grand moment d'objectivité historique....et oui tu as restitué avec justesse et rigueur scientifique la réalité de cette tragique épopée.....

bloavezh mat quand même et vive l'Osismie Belge......

[Muskull]

C'est joueur à cet âge !

Depuis que l'ami Pierrot a vu la lune en Osismie, il Ose.

Je t'invite au cap des tempêtes si tu veux en Juillet mais apporte cordes et grapins.

[Gwalchafed]

Salut,

Il me semble me rappeler que le "Diocèse des Gaules" couvrait les Gaules, la (G) Bretagne romaine, et la Germanie romaine.

La notion de diocèse est différente de celle de province. Je pense qu'on devrait relire ce qu'a pu en dire André CHASTAGNOL, maître es qualité.

L'Espagne est un peu un cas à part, car elle n'était pas composée seulement de provinces celtiques. S'il lui est arrivé d'adhérer à la notion d'Empire gaulois, c'est surtout vrai dans ses provinces celtiques. On le verra par la suite avec l'épopée de Théodose l'ancien, de Maxime, et au moment de la reprise en main par Honorius.

J'espère par ailleurs que Christian Goudineau et moi ne sommes pas en train de nous marcher sur les pieds. De mon côté, je ne m'en suis jamais inspiré. Ceci dit, j'ai aussi des reproductions photographiques de pièces d'autres 'empereurs' de cette époque.

Merci pour la proposition, mais du fait des droits d'auteur, je ne pourrai en aucune façon m'en servir sans l'autorisation expresse de l'auteur.

Je vais relire un peu ce qu'on trouve chez ZOSSO et ZINGG.

Heureux de voir que le sujet vous intéresse.

JCE

Youplà ; d'après M. Rouche, le diocèse des Gaules ne s'étendait pas au centre et au sud-ouest qui forment le diocèse de Viennoise...

[Luernos]

Raaaaah Jean-claude...
t'es un traître !

mais je te promet d'alimenter la bio d'Osismorix Iantumaros courant de cette année 2005... ça vas saigner....
on va commencer par une politique de la terre brûlée en Trégor... histoire que les Outrecouesnonèsques n'y trouve rien à manger... et qu'ils soient trop affaiblis en arrivant en Léon !

[ejds]

Découverte d’un trésor concernant les « derniers empereurs de l'empire gaulois », ou c’est selon, les « derniers Empereurs gaulois sécessionnistes » Victorien et Tétricus Ier :

Un trésor exceptionnel retrouvé dans un jardin

NOUVELOBS.COM | 28.11.2008 | 15:49

Un couple venant de s'installer à Saint-Germain-lès-Arpajon a découvert au fond de son jardin 30.000 à 40.000 pièces en cuivre dans deux jarres en céramique. Il percevra la totalité de la valeur du trésor, estimé à quelques dizaines de milliers d'euros.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... ardin.html

Un couple installé à Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne) a découvert au début du mois, à l'occasion de travaux de terrassement, un trésor gallo-romain exceptionnel datant du IIIème siècle après J.C. au fond de son jardin, a-t-on appris vendredi 28 novembre auprès de la Direction régionale des affaires culturelles.

Le trésor rassemblant 30.000 à 40.000 pièces en cuivre est l'un des plus gros retrouvés à ce jour en France. Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi à Evry, le conservateur régional de l'archéologie, Bruno Foucray, a qualifié la découverte "d'exceptionnelle", notamment par son volume (entre 80 et 100 kg).

"Trésor de sécurité"

Les premières expertises révèlent que les trois quarts des pièces de monnaies représentent les derniers empereurs de l'empire gaulois, Victorien et Tétricus Ier (280-274 après JC).

Les empereurs romains Gallien et Claude II figurent sur le reste des pièces. Quelques spécimens montrent des imitations de Divo et Claudio.

Les monnaies frappées à Cologne sont constituées essentiellement de cuivre et ne contiennent que 0,3 à 0,4% d'argent.

Bruno Foucray précise que le propriétaire de ce pécule l'aurait enterré en pleine nature entre 280 et 283 après J.C., période "assez difficile, de fin d'invasion". Il s'agirait d'un "trésor de sécurité" plus que d'un trésor de guerre.

"Quelques dizaines de milliers d'euros"

Les pièces ont été retrouvées dans deux jarres en céramique par des ouvriers qui travaillaient sur un talus.

Selon la loi française, le couple ayant fait cette fabuleuse trouvaille va percevoir 100% de la valeur des objets. L'Etat dispose de cinq ans pour étudier la découverte et pour décider du devenir du trésor. Le conservateur Bruno Foucray estime sa valeur à "quelques dizaines de milliers d'euros".

Une découverte comparable avait été faite en 1890 dans l'Eure. Il s'agissait alors d'un trésor militaire, de 340 kg de monnaies.

Le trésor d’Arpajon

NOUVELOBS.COM | 28.11.2008 | 18:28

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... pajon.html

Près de 40.000 pièces de monnaies romaines ont été retrouvées dans un jardin, en région parisienne, près d’Arpajon. Ce trésor a été enterré à une époque économique difficile pour l’Empire. Les explications de Bruno Foucray, conservateur régional de l’archéologie d’Ile-de-France.

Un trésor de pièces de monnaies enfoui au troisième siècle de notre ère a été découvert dans l’Essonne, près d’Arpajon, dans le jardin d’un pavillon. Pas moins de 80 à 90 kilogrammes de pièces avaient été enterrées vers 280-283 (après JC) dans deux jarres de céramiques ventrues, ont expliqué ce matin les archéologues de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) d’Ile de France.

Il s’agit d’une découverte fortuite –et non de fouilles préventives. En effet, les nouveaux propriétaires de la maison avaient lancé des travaux de terrassement dans le jardin. C’est ainsi que la première céramique, contenant au moins 15.000 pièces, a été éventrée. Les services de la Drac ont été prévenus et sont intervenus avec des archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives). La seconde jarre, mesurant environ 50 cm de haut pour un diamètre maximum de 40 cm, a été prélevée en l’état et sera étudiée méthodiquement en laboratoire.

Au total, les deux céramiques contiendraient 30.000 à 40.000 pièces, essentiellement des pièces de cuivre contenant très peu de métal précieux (moins de 1% d’argent). Les pièces ont été émises entre 260 et 274, estiment les archéologues. Elles datent d’une période économique difficile pour l’Empire gallo-romain, précise Bruno Foucray. «Pour émettre plus de monnaies, l’autorité romaine jouait sur la quantité de métal précieux», explique le conservateur régional de l’archéologie d’Ile-de-France. Une partie du trésor est constitué d’antoniniens, des pièces qui étaient à l’origine frappée en argent mais qui, en ces périodes de crise, contenaient de plus en plus de cuivre, comme celles retrouvées à Arpajon.

Les deux-tiers du trésor sont des monnaies datant des derniers Empereurs gaulois sécessionnistes (entre 264 et 279 ap. JC), et proviennent des ateliers de Trèves et de Cologne. L’autre partie est constituée de monnaies émises par Rome. Certaines pièces sont des imitations, relève Bruno Foucray, signe des besoins en liquidités d’une économie monétisée.

Véritable trésor pour la connaissance archéologique, la cagnotte d’Arpajon est-elle aussi un trésor pour les propriétaires de la maison? En cas de découverte fortuite, la moitié de la valeur revient au propriétaire du terrain, l’autre moitié au découvreur –en l’occurrence ce sont les mêmes. Pour l’économie de l’époque, ces 90 kilos de pièces équivalaient –d’après ce que les archéologues peuvent en voir- à 500 ou 600 grammes d’or, estime Bruno Foucray. Les pièces romaines n’ont pas de cours actuel, seule la valeur numismatique de certaines pièces, celles qui sont cotées par les collectionneurs, peuvent donner de la valeur au trésor.

Pour les archéologues, il est souhaitable que l’Etat ou une collectivité locale se porte acquéreur du trésor d’Arpajon afin de conserver l’intégralité de cet objet d’étude archéologique.

Cécile Dumas
Sciences-et-Avenir.com
28/11/08

e.

[Sedullos]

Salut,

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/archeologie-un-tresor-de-l-antiquite-decouvert-dans-l-essonne/920/0/295641

[Marc'heg an Avel]

Petite biographie :

- Marcus Cassianus Latinius Postumus : Gallo-romain d'origine modeste, apparemment de la région d'Arras. Né vers 220. Usurpateur en Gaule. Dies imperium : vers décembre 257, selon Bouvier-Ajam, en 258 selon André Blanc; entre juillet et septembre 260, selon Zosso et Zingg. Posthume est massacré en même temps que son fils vers juin 267 par les fidèles de Laelianus.

- Caius Ulpius Cornelius Laelianus Augustus : Commandant de la place de Mayence. Dies imperium : vers mai - juin 267. Assassiné par ses troupes en janvier 268.

- Marcus Aurelius Marius Augustus : Soldat de l'armée rhénane. Dies imperium : janvier 268. Assassiné par ses soldats après moins de 3 mois de règne limité au nord de la Gaule.

- Marcus Piavonius Victorinus Augustus : Cousin de Postumus. Né vers l'hiver 244-245. Dies imperium : ? 264 - 265. Victorinus est égorgé par les soldats à Cologne en juillet - août 268.

- Marius Aurelius Valerius Claudius (Gothicus) Augustus : Famille barbare romanisée. Né le 10 mai 214 ou 215, en Dardanie. Dies imperium : 22 mars 268, à Milan. Meurt de la peste, à Sirmium, le 06 septembre 269 (Zosso & Zingg), 270 (Bouvier-Ajam).

- Caius Pius Esuvius Tetricus Augustus : Cousin de l'impératrice Victorina Augusta (mère de Victorinus). Dies imperium : fin août 268, à Bordeaux. Vaincu et déposé par Aurélien vers mai 273. Tetricus meurt à Rome vers 282.

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JCE