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Gaule, invention de César ?

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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19 messages • Page 2 sur 2 • 1, 2

Gaule, invention de César ?

Messagede Sedullos » Ven 05 Juil, 2002 18:09

Salut, c'est intéressant ce que tu écris Image

Je ne réponds pas directement.


Sur tous ces questions, il y a deux faits importants :

-la campagne de Vercingétorix ne concerne qu'une partie de la Gaule (Celtique et Belgique) et dans les années qui suivent, il y a d'importantes "révoltes" des Bellovaques, Trévires et Atrébates avec le roi Commios, de même qu'avant cette période les Armoricains, les Vénètes et les Belges affrontent les Romains. A point que le pouvoir romain ne sera sûr qu'au temps d'Auguste. Cette zone qui voit l'affrontement du Proconsul à Vercingetorix recoupe en partie la "zone du denier", d'où le rôle très fort des Eduens dans ce conflit.

-Les Rèmes, inféodés aux Suessions font toute la campagne du côté de César, d'autres peuples restent neutres ou fournissent des vivres ou des navires, exemple les Meldes.
D'autres exemples ?
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Gaule, invention de César ?

Messagede Patrice » Ven 05 Juil, 2002 18:40

J'ai l'exemple assez rigolo des Lexovii, que je suis en train d'étudier au travers de leurs monnaies.

Les monnaies les plus anciennes (contemporaines ou légèrement postérieurs à la conquête) n'ont été trouvées que sur les territoires des anciennes tribus armoricaines.

Passé la conquête, les Lexovii gardent leur sénat (un vergobret est toujours mentionné), et les monnaies se retrouvent jusqu'à Paris et Chartres.

Comme quoi après la défaite, on collabore.

A+

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Gaule, invention de César ?

Messagede Marc'heg an Avel » Ven 05 Juil, 2002 22:35

A tous,

On oublie souvent qu'après le Conventus de Narbonne, présidé par l'empereur Octave Auguste, en 16 puis 14 avant J-C, les Gaulois ont accepté de se réorganiser dans le cadre de l'empire romain, et qu'aisni, 14 cités ont été détachées de la Gallia Comata / Gaule Chevelue pour être rattachées à la nouvelle Aquitania / Aquitaine. Parmi ces cités, dont on n'a pas encore identifié tous les noms, il y a Bourges, Poitiers, Limoges, Saintes etc ...

cf : STRABON.

Ceci veut dire, a contrario, que les modifications des provinces gauloises n'avaient pas été entreprises par Jules César, celui-ci s'étant contenté de la conquête pour assouvir ses prétentions politiques à rome.

Il reste donc à comprendre les motivations politiques et / ou économiques de cette réorganisation à l'époque d'Auguste.

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Gaule, invention de César ?

Messagede Fañch an Triskell » Ven 05 Juil, 2002 23:27

Ce que je dis est interessant sur un point. C’est que les objets archéologiques parlent.
Oui la littérature peut constituer une source d’information. Mais le fait archéologique tel qu’il est pris dans son contexte de découverte apporte des déduction solides.

Nous rejoignons les limites de ma sensibilité aux interprétation dont les inspirations sont puisée au travers de la littérature dite de culture celtique.

J’arrête là avant de lancer une polémique que je ne soutiendrai pas J

Là je parle de constations faites au travers de l’étude d’une localité.
Vous me rapportez le même « sentiment » dans la synthèse d’autres phénomènes locaux.

Dans un autre registre , nous constatons que l’évolution technologique, l’adoption de mode de vie, la participation des communauté dans le tissus relationnel diffèrent selon les clans, les tribus. Rien, et bien au contraire, ne prouve l’existence d’une institution « fédérale » permettant l’unification d’une pensée. En tout cas dans ce qu’elle a de finalité, c’est à dire l’unification d’une politique religieuse, économique et structurelle au bénéfice du plus grand nombre.

Je dirai aussi que les structures révélée par les fouilles ne prouve en rien la multiplicités de services communs développés dans le souci de l’amélioration du bien-être d’une population.
en dehors des Fanum et là encore leur configuration prouve que même dans leur utilisation tout est préparer pour valoriser les hiérarchie sociales.

En fait ,au contraire des romains, la citoyenneté (à mettre entre guillemets pour nous contemporains) est une notion bien étragère au paysage que nous laisse entrevoir les traces que nous avons su interpréter.

Cependant la soumission à un système hiérarchique prouve l’acceptation de ses principes. Il faut-être Celte pour se soumettre à un autre Celte.
Hypothèse : Etre Celte c’est être indépendant dans la soumission J

Autre limite à notre réflexion.
Qu’il nous est facile d‘un simple coup d’œil, par la lecture des cartes d’englober les aspects multiples d’un phénomène social. Mais les photos satellites ne sont en rien un outil contemporain de nos chers gaulois.
La question découle de source :
Quel est la perception de l’espace et donc la notion d’appartenance du Gaulois de base.
En dehors de l’élite, les repères disparaissent au bout de quelques lieues parcourues.
Pour un celte les repères quotidiens qui lui font percevoir l’apparatenance à une localité sont le relief, la végétation, le climat, le dialecte spécifique, les modes…
Cela pour dire que pôur lui la terre n’est pas ronde, la mer ne mène nulle part et qu’en déplacement il doit très vite faire appel à ces capacités d’adaptation.
Rien ne lui permet, ou si peut, de se préparer au voyage, à tel point qu’il ne voyage pas, sauf exceptions corporatistes, politiques, ou hiérarchiques.
On ne se sent chez soi qu’a partir du moment ou on s’accapare l’environnement et que nous appartenons à lui.
Bien sur me direz vous le commerce est un phénomène migratoire courant. Oui le long des axes sûr et balisés. Leurs proportions sont minimes au vu du reste du territoires. D’autant plus minime que la des tination des axes n’est pas obligatoirement praticable en fonction de la destination dont l’intérêt peut être nuancé et les danger encouru hors des limites des pouvoirs.

Rappelons nous simplement qu’encore au 19e siècle, dans nos provinces, les Français ne quittaient qu’exceptionnellement leur région. Le voyage est pénible, hasardeux et couteux. Il faut donc une raison valable pour quitter ses fonction dans un système économique au ramification immédiates restreintes. Restriction qui ne permet pas le développement des extension de son fonctionnement hors du territoires proportionnel à l’importance du poids économique de l’activité productive d’une communauté.

Hors des considérations élitistes, le déplacement sur de longues distances est un acte exceptionnel. Les reliefs sont encore à cette époques des frontières infranchissables. Sauf pour quelques troupes déterminées ou désespérées.

Que dire alors de la vision de celui qui vit au dela d’un fleuve, d’une montagne, d’une gorge profonde. Ceux-la sont « ceux d’en bas » ou « d’en haut » ou « des marais » Ils sont ceux qui savent appréhender leur milieu, différent du mien. Dans le contexte d’une société aux ramification restreintes domine l’eprit de « clocher » J.

Pourquoi alors se soumet-on a un ordre de rassemblement. Le travail pyramidale des pouvoir pourvoit à l’instauration des priorités. Un degré supérieur de concience, travaillé par l’élite, entraîne les masses à collaborer au travail collectif. Ces élites s’adressent alors directement à leur communauté pour transmettre des ordres. D’ou le nombres de dirigeants constaté au sein de la coalission gauloise et la difficulté d’unir le efforts.

Voilà voilà c’est comme ça que j’entrevoie ce qui n’est pour moi en rien cette notion intellectuelle et sophistiqué qu’est l’adhésion à un mouvement belliqueux de grande envergure, mais plutôt le mécanisme « boule de neige » mis en place par quelques personnes d’exception, pôur défendre les intérents individuels de l’élite.

Que César ait été un visionnaire, l’ampleur de sa réussite justifie que je puisse le penser. Alors quand il parle de la Gaule, ou des trois Gaules je ne peut croire que son consept soit dénué de sens. Bien sur que ces projets répondaient à quelques ambitions politiques. Bien sur que son projet était inachevé à sa mort. Mais la forme de son actions prouve d’une dimension intellectuelle d’exception. Bien sur qu’il se reposait sur le travail de toute une infrastrusture issue de la toute puissance de Rome. Au travers de ce peronnage je vois le travail d’une civilisation à étendre sa domination sur un territoires phénoménal.
Autre point significatif, c’est la dépersonnalisation des victoire au nom de la toute puissante Rome sénatoriale. Je ne refuse cependant pas de considérer les ambitions personnels.

De toute façon nous ne pouvons nié cette extraordinaire révolution ce chamboulement structurel, cette avancé économique etc etc qu’a constitué cet période troublée, vécue, j’en suis persuadé, comme un drame pour cette partie de la population qui n’a jamais su s’adapter à la « modernité ». car la Rome antique reste encore aujourd’hui ce que nous considérons comme l’un des piliers fondateurs de cette civilisation chrétienne occidentale dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

Dire que le travail de César fut inachevé est un aspect qui n’enlève en rien son statut d’inititeur.
Le travail d’Einstein est dépassé par le travail de ses successeur. Cependant nous lui gardons dans notre esprit la place de ceux qui ont fondé les bases des mathématiques physiques modernes.
Recentrons le débat : César et sa vision de la Gaule face à l’esprit d’appartenance gauloise.

Fañch
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