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Archéologues et prospecteursModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Et c'est reparti pour un tour : la nouvelle année qui s'annonce méritait bien petite une pensée pour ces pauvres prospecteurs brimés dans leurs rêves par des archéologues sectaristes qui s'abritent derrière la loi... Que de trésors dérobés par la science "officielle" à ces amateurs éclairés ! Le dépôt de Tintignac, ou le cratère de Vix, par exemple, dont la masse de métal aurait sonné harmonieusement sous leurs poêles à frire, dont les éléments démantelés et dispersés se seraient si bien vendu sur E-Bay... Site Internet : http://luern.free.fr
Le problème n'a pas l'air de s'arranger et il semblerait que les "détectoristes" soient assez doués en lobbying....
En fait derrière ce terme se cachent de multiples réalités, de l'amateur naif au pillard sans scrupules et malheureusent quelle que soit l'intention, les deux peuvent faire tout autant de dégâts sur un site archéologique. Pour autant, il ne faut pas se voiler la face, il y a derrière la montée en puissance des "découvreurs" de trésors, de réelles insuffisances et de vraies lacunes.... L'absence totale d'éducation, de culture, donc d'enseignement de notre passé très ancien joue à plein car les détectoristes comme plus de 99% de la population ignorent totalement la recherche archéologique sur notre territoire et partant de là son intérêt, ses particularités et le simple fait que l'archéologie n'est pas la science des ruines et la recherche perpétuelle de l'objet antique. Ignorant tout de la recherche archéologique, le public assimile l'archéologie à une sorte de monopole d'état sur la recherche de "trésors", oubliant, niant tout l'impact des études de terrain.... Je sais, ce n'est pas faute pourtant de s'échiner à publier, communiquer, exposer l'état des recherches de manière accessible et attractive, comme le fait régulièrement Adcanaunos, mais là encore, faute d'éducation, d'enseignement tout discours sur le lointain passé de notre pays tombe à plat car comme chacun sait les Gaulois étaient des barbares indisciplinés qui passaient tout leur temps à se battre et à manger du sanglier..... Alors que l'Egyptologie, ça c'est quelque chose, le grand public distingue parfaitement l'interêt qui s'attache aux fouilles de Saqqara où l'archéologie française accomplit avec éclat ses brillantes découvertes. Eh oui, je pense que le pillage est aussi le fruit de dizaines, voir de centaines d'années de mauvaise éducation - ou d'absence d'éducation -, d'ébahissement coûteux dirigé vers l'Orient et partant d'une vision unilatérale de l'archéologie dirigée avant tout vers le monumental. Il suffit de se connecter à un forum d'étudiants apprentis archéologues pour comprendre - On demande comment faire pour partir à l'autre bout du monde avant même que de pouvoir manifestement présenter un début de commencement de chronologie locale..... Dès lors le pillard et le collectionneur sont par ici, un peu seuls au monde...Si les Grecs ou les Italiens considèrent (à juste titre) la moindre atteinte à leur sous sol comme le crime le plus odieux, ici, c'est tout compte fait quelque chose de relativement admissible puisque ça n'interesse que relativement peu de monde et surtout qu'on ne transmet pas à un niveau général l'intérêt qui s'attache à notre -protohistoire- rien que le terme fait fuir. Maintenant c'est bien de protéger et de préserver, mais j'ai envie de dire qu'il faudrait fouiller aussi - Ce n'est pas une attaque. Ceux qui le font, le font bien et font tout ce qu'ils peuvent et il n'y a pas que l'exemple d'Adcanaunos. Ces dernières années, il y a eu profusion de découvertes et de communications, mais ce lointant passé est d'une richesse historique invraisemblable et c'est le territoire entier de ce pays qui regorge de pistes de recherches. Pour ne pas laisser le champ libre aux pillards, on ne peut malheureusement pas se reposer exclusvement sur l'INRAP ou sur quelques fouilles programmées de première importance. Sans ouvrir la porte au grand n'importe quoi, n'y a t'il pas des pistes associatives et pourquoi pas privées - mas controlées - à explorer ? Il y a tout de même un débat à mener.... Où et quand ?
En effet ! Je me souviens avoir participé, jeune homme, à deux saisons de la première campagne de fouilles de Corseul (1965-1971) lancée à l'initiative de Suzanne Guidon et discrètement mais fermement encadrée par Jean Bousquet (1912-1996), alors directeur des antiquités historiques pour la Bretagne et les Pays de la Loire, brillant helléniste connu notamment pour ses travaux sur l'épigraphie de Delphes, lequel ne dédaignait pas pour autant l'Armorique gallo-romaine. Les fouilles avaient été confiées à des amateurs distingués, dont certains ont par la suite fait carrière officielle d'archéologue et qui étaient à l'époque regroupés sous forme associative au sein de la section archéologique des jeunes "Budé", elle même émanation de l'illustre l'Association Guillaume Budé. Cordialement, André-Yves Bourgès
Cet épisode me conforte dans l'impression que j'ai depuis que je suis ce genre de débat sur le forum : les archéologues ne savent pas "se vendre".
La confiscation de fouilles à des amateurs haut de gamme, du niveau de professionnels reconnus, qui se retrouvent fatalement non-crédités, alors que de vrais pillards qui auront été assez malins pour se signaler à temps seront crédités, et alors que souvent il suffirait d'un encadrement réduit, me paraît participer de ce genre de carences. Un avis d'expert ?
Vos réactions appellent une petite remise au point, histoire de fouler d'un bon pied cette nouvelle année 2009.
L'assertion, selon laquelle l'action de INRAP, des autres opérateurs d'archéologie préventive et des fouilles programmées existantes ne serait pas à la hauteur des trésors enfouis dans le sol est tout simplement erronée. Au contraire, ce sont des milliers d'hectares et des centaines de sites appartenant à toutes les époques qui sont couverts chaque année par ces interventions. Les moyens mécaniques mis en oeuvre font surgir des agglomérations entières, que quelques trous creusés dans les champs à la seule fin de collecter de beaux objets ne feraient que perturber sans rien nous apprendre sur leur organisation et leur évolution. D'un point de vue scientifique et déontologique, la différence est la même que celle qui sépare le trafic de fourrures arrachées à des espèces rares et l'observation in vivo de ces mêmes espèces dans leur milieu naturel... Dans des conditions difficiles, ces archéologues "professionnels" (en quoi ce statut serait-il plus choquant que celui de médecin, de maître d'école ou de sauveteur en montagne, titre acquis au terme d'une formation ad hoc ?) arrivent à collecter dans l'urgence, observant une méthodologie inconnue des détectoristes dont il est question dans cette émission. La masse colossale de données qui résulte de leur travail constitue le seul véritable "trésor" qui mérite qu'on s'y intéresse. Mais il est vrai que leur exploitation prend du temps et que les aménageurs ne sont guère enclins à financer les études qui s'imposent. Quoi qu'il en soit, ces résultats ne sont pas perdus : ils donnent lieu à des rappprts circonstanciés que chacun peut consulter librement (sur demande motivée) dans les centres de documentation et les serveurs de la DRAC-Ministère de la Culture. Ces archéologues souvent très mal payés, peu considérés, qui travaillent par tous les temps dans des conditions de terrassiers au terme de leur diplôme de troisième cyle, agissent en véritables "pompiers du patrimoine". C'est faire bien peu de cas de leur mission que de la comparer au loisir (illégal) de quelques prospecteurs du dimanche... Question : à qui viendrait-il à l'idée d'élargir l'exercice de la chirurgie, de l'éducation des enfants ou de la fission nucléaire à des amateurs, aussi éclairés soient-ils ? Vous avez-dit quelqu'un ? Quelqu'un qui aurait le pouvoir de le faire ? Bien, nous nous sommes compris... A chacun son métier et celui-ci est loin d'être aussi inaccessible que d'autres, beaucoup plus élitistes. Les passionnés d'archéologie et d'histoire, regroupés dans une myriade d'associations avec lesquelles nous collaborons étroitement, sont les bienvenus sur nos chantiers de fouille, qui font appel à une main d'oeuvre essentiellement bénévole. Les plus mordus d'entre eux qui souhaitent aller plus loin et mener leurs propres recherches et ont la possibilité, pour peu qu'ils acceptent de se former. Les universités sont grandes ouvertes (j'en sais quelque chose : plus de 500 étudiants en première année d'Histoire de l'Art et d'archéologie pour la seule université de Lyon 2 !) et trois ans à cinq ans d'étude suffisent pour maîtriser les bases méthodologiques suffisantes pour diriger un chantier de fouille et en publier les résultats. Tous les ameteurs "haut de gamme" en sont passés par là et occupent leurs étés aux mêmes loisirs que moi... Quant à affirmer que les chercheurs ne savent pas se vendre : les rayonnages Histoire" et "archéologie" de la Fnac ou de la librairie du coi regorgent de leurs productions, des publications spécialisées aux ouvrages de vulgarisation les plus accessibles (pour ne prendre qu'un exemple : "L'âge du Fer" de P. Brun et P. Ruby, dernièrement paru aux éditions La Découverte) Comparée à d'autres sciences naturelles ou humaines, notre discipline est loin d'être la plus opaque. Ceux qui n'ont pas les moyens de se les procurer peuvent les consulter dans toutes les bibliothèques. Ceux qui n'en ont pas le temps peuvent rester devant leur téléviseur à acquiescer aux arguties d'Yves Calvi ! Au fait : comme tous les enfants, j'aurais rêvé de piloter un avion de ligne, mais la législation actuelle ne me laisse pas la possibilité de le faire librement. Ne faudrait-il pas l'assouplir, histoire de mettre un terme à cette intolérade brimade ? Site Internet : http://luern.free.fr
En tant qu'ingénieur chimiste, ce sont là des propos que j'ai déjà entendu cent fois chez mes collègues. La vulgarisation et l'entretien de l'image de la profession, on n'a jamais le temps. Et puis, c'est aux autres de prendre la peine de...
Est-il besoin de préciser quelle est l'image de la chimie ?
J'aime beaucoup cette image car elle rejoint celle des "effaceurs de vie" pour lucre ou gloriole passagère qui piétinent les choses les plus nobles, comme les sciences humaines et la connaissance de soi pour seulement leur profit personnel. "Mais elle fait caguer cette administration et ces archéologues qui nous empêchent de faire en temps et en heure des villes et des routes dans la campagne ! ça coûte une fortune de retarder un chantier. Le béton et le bitume sont déjà chauds, il ne reste plus que "PLAF !", écartez-vous ! Vous nuisez au progrès, à l'industrie menacée, au plein emploi" et que sais-je encore "Qu'est ce qu'on en a à foutre de ce qui s'est passé avant, ça rapporte quoi à part dans les parcs Astérix ?" Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
J'ignore ce qu'il en est pour la chimie, mais le reproche ne s'applique pas aux archéologues : nombre d'entre eux consacrent la moitié de leur temps à diffuser leurs recherches dans des revues à grand public, par le biais de conférences ou dans les médias. C'est notamment mon cas et je suis la première victime des prospecteurs qui viennent piétiner nos recherches, sans prendre la peine de venir nous voir pour proposer leur participation à titre bénévole. Site Internet : http://luern.free.fr
Peut-on comparer ? Mais si tu déposes un brevet sur une nouvelle molécule ou autres au lieu de le laisser à ta société, comme l'a fait un ami proche... Le syndrome de la poêle à frire, je préfère le Wok, c'est rond. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Salut à tous,
http://www.arbre-celtique.com/encyclope ... y-3891.htm http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... ails#47677 Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Le rôle et l'apport de l'INRAP sont fondamentaux, c'est indéniable, de même que le travail acharné des archéologues qui travaillent en France sur ces périodes. L'archéologie, tant d'intervention que programmées a permis de reconsidérer complétement nos idées sur les âges du fer (notamment).
Mais faut-il pour autant ne pas constater que les fouilles programmées d'ampleur sont rarissimes ou que les conditions d'intervention de l'INRAP imposent des choix drastiques ? Faut-il pour autant ne pas constater que des centaines de sites, à tout le moins intéressants, si ce n'est plus, sont, bien que répertoriés et très bien connus des pillards, laissés de côté, faute de temps, de moyens.... Faut-il pour autant ne pas constater un réel désintérêt pour ne pas dire un vif mépris d'une écrasante majorité de français pour le passé lointain ? Faut'il pour autant ne pas s'étonner que pour un Corent qui a les honneurs d'un relatif relais médiatique, on ne cesse de s'extasier jusque dans les JT des chaînes les plus commerciales sur les dernières découvertes effectuées par des équipes françaises....à ROME ou en EGYPTE, quand absolument personne - sauf les passionnés (et encore) n'a jamais entendu parler des dernières découvertes de Bourges ou de Vix ? Ce ne sont pas les archéologues ou l'INRAP qui sont à blamer mais il faut faire ce constat historiographique moderne d'insuffisance de relais (pas seulement médiatique, mais aussi en matière d'enseignement et d'histoire )qui nous amène tout droit au champ libre laissé au pillage et à la désinformation fantasmatique concernant ces périodes. Pour un Goudineau et un "Par Toutatis" ou "Le dossier Vercingétorix", combien d'ouvrages d'analyse historique sur la Gaule indépendante ?...Malgré Kruta et de splendides ouvrages sur l'art - combien d'ouvrages historiques (pas linguistiques ou d'histoire des religions mais d'histoire) sur les Celtes ?- les meilleurs synthèses étant réalisées par les archéologues comme nous le montre Olivier Buchsenschutz. Quel enseignement est donné à l'université (je ne parle même pas de l'histoire au collège et au lycée qui ne permet même pas d'avoir une idée de chronologie) sur les deux âges du fer - pas en archéologie - en histoire ? Je pense en tout cas que les archéologues ne doivent plus rester seuls et qu'un des meilleurs remèdes au pillage est la prise de conscience de la nécessité de la recherche archéologique. Partant de là , le relais associatif - et pas seulement en terme de bras - n'est probablement pas à négliger... Où et quand ?
Concernant les gisements qui n'ont pas encore été découverts ou fouillés, il n'y a pas vraiment urgence. Ils pourraient bien attendre quelques siècles, si les pouvoirs publics faisaient leur travail en rappelant systématiquement les pillards à la loi. La connaissance du passé protohistorique de certaines régions souffre effectivement de l'absence de chercheurs universitaires aptes à mettre en oeuvre des fouilles d'envergure. Mais cette situation n'est peut-être que provisoire et rien ne dit que ce sera encore le cas dans dix, vingt, cinquante ans... La situation peut radicalement évoluer à l'échelle d'une génération, à l'exemple du travail effectué par Bernard Lambot en Champagne-Ardennes, "amateur" éclairé qui a plus contribué à l'archéologie de la région que des générations d'historiens.
Pas d'accord : je constate le contraire tous les mois, à l'occasion de conférences données dans les coins les plus reculés. La dernière en date, organisée à Saint-Laurent-d'Agny dans le Rhône à l'ouest de Lyon (où j'ai entrepris au printemps dernier la fouille d'une grande villa romaine avec jardins et vignobles, dont les origines remontent à l'époque césarienne, qui succède à une occupation gauloise), a rempli une salle de 300 places assises, sans compter le public contraint d'y assister debout ! Même constat chaque année à Veyre-Monton au pied de Corent, également partagé avec mes collègues qui fouillent à Mirebeau, Mandeure, Allonnes... Pourquoi les rédactions des journaux télévisés qui s'intéressent à nos recherches investiraient-elles à grands frais dans leurs reportages (déplacements de journalistes, équipes de tournage, hébergement sur place, etc.), si ce n'est parce que le sujet intéresse, précisément, des millions de téléspectateurs ?
Les médias sont capricieux et sélectifs. Ce qui intéresse archéologue et historiens peut rester complètement hermétique au profane. Tout est question d'emballage ou de pédagogie...
Jocker !
Allusion un peu perfide et bien éloignée de la réalité. Les bénévoles qui oeuvrent sur nos chantiers, dans un cadre exclusivement associatif (les fouilles de Corent sont régies par une association de type Loi 1901 baptisée LUERN ), ne sont pas qu'une main d'oeuvre à bon marché. Professeurs de lycée, médecins, professions libérales, ouvriers ou étudiants passionnés d'histoire, ils participent à tous les stades de la fouille et de l'étude. Certains sont d'anciens prospecteurs "repentis", qui ont troqué leur poêle à frire pour une truelle, même s'ils la ressortent régulièrement, pour prospecter nos déblais dans un cadre légal. Que l'on soit professionnel ou amateur, une fouille "officielle" de grande envergure constitue le meilleur terrain pour s'adonner à l'archéologie. Et en France, bien peu de régions en sont exemptes... Site Internet : http://luern.free.fr
Salut à tous,
Concernant l'intérêt du grand public pour la période de l'Antiquité au sens large, déclinée sous forme d'animations de sites historiques et de parc archélogiques, par les troupes de reconstitution gauloises, romaines et antiques, je constate que pour l'année 2008, une fréquentation qui se chiffre en milliers de personnes. Je n'ai pas les bilans exacts mais si on prend Saint-Romain-en Gal, Samara, Naix-aux-Forges, Gergovie, cela doit faire entre 12 000 et 15 000 visiteurs auxquels il faudrait ajouter ceux de Marle et d'autres sites. C'est plutôt rassurant même si le côté spectacle à coloration "astérixienne" y est pour beaucoup. Chez nous en Charente (16), dans notre ferme aristocratique de Coriobona à Esse, perdue dans la campagne, les Gaulois d'Esse, nous avons reçu 2300 personnes en 10 jours + les deux nuits archéologiques organisées en partenariat avec le CG16. Pour les conférences, je constate que celle de Jean-Paul Guillaumet organisée, en décembre, par l'association de Tintignac a réuni entre 100 et 200 personnes y compris des membres de l'association d'Argentat qui avaient fouillé avec M. Guillaumet. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Salut à tous,
Cela me rappelle l'histoire d'un paisible Véliocasse qui avec toute sa petite famille, s'est tapé une queue de plus d'une heure, rien que pour voir à quoi pouvaient ressembler ces terribles guerriers lémoviques... @+Fourbos Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité (outrecuidance sur commande uniquement) Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
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