Julie,
Je n'accuses pas, je constates:
Voir:
http://forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?t=1446
@+Pierre
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Guède bleue..Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Julie,
Je n'accuses pas, je constates: Voir: http://forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?t=1446 @+Pierre
Rice Holmes fait généralement remonter le mot Pictes à l'irlandais cruth, pryd, qui signifient figure.
Les Pictes avaient chez les Romains la réputation de se tatouer. Le mot Pictes se rencontrent pour la première fois dans un panégyrique de 296 en l'honneur de constance, qui commandait en Bretagne. "Caledonum aliorumque Pictorum silva". On peut se demander si ce n'était pas simplement une appellation latine, une sorte de sobriquet consacré par les chroniques tiré de l'adjectif Pictus "Peint, orné d'une peinture". César, dans sa description des Bretons de l'intérieur (B.G., V, 14), dit qu'ils se faisaient des peinture de guerre avec du pastel. Picti Britani, répète Martial (XIV, 99, 1). On peut aussi, selon J. Rhys, expliquer le mot en celtique, en le faisant venir d'une racine qui signifierait tatouer et commencerait par un qu- devenu p- en brittonique. Elle aurait donné en irlandais le mot cicht qui signifie graveur. Nous ne sommes pas plus avancé, il est vrai. Pour les uns les Pictes sont les "Hommes-peints" et pour les autres les "Hommes-tatoués". Peint, tatoué. Tatoué, peint. A part que l'un est indélébile le fait de se décorer le corps de dessins symboliques est rigoureusement identique. Donc peint ou tatoué, je pense que le problème n'est pas là mais plutôt dans les symboles qui sont représentés (comme autant de dieux protecteurs ou de signes de courage, de mépris de la mort, etc). ٨٧٤٦٥۶
Bonjour,
Il existe également un autre indice, un peu plus tardif, puisqu'il est contemporain de CONSTANT (fils de CONSTANTIN), qui, pour faire face aux incursions incessantes des Pictes et des Scots sur les frontières nord de la (G) Bretagne, avait fait mettre en place des unités de patrouilles maritimes, montées sur des bataeaux "peints" aux couleurs de la mer afin d'etre moins visibles, et appelés pour celà aussi Pictae. Je vais tacher de retrouver ça dans les notes de mon étude "Histoire nationale des Bretons". Le renseignement se trouve, si je m'en souviens bien, dans les notes du traducteur d'Ammien Marcellin. Belles lettres (Paris), ou Loeb Library (Londres). JC Even "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
A n'en pas douter, si César avait eu l'occasion de croiser des Polynésiens il les aurait certainement affublé du surnom de Pictes.
Cela pour dire qu'à mon sens le mot Pictes est plus un sobriquet à la romaine qu'un véritable nom de tribu. ٨٧٤٦٥۶
Le tatouage ou peinture "Pictus" est une invocation permanente, une identification aux puissances célestes, en même temps qu'un mode fondamental de communication avec elles. Le tatouage appartient en somme aux symboles d'identification et il est imprégné de tout leur potentiel magique et mystique.
L'identification revêt toujours un double sens : elle tend à approprier à un sujet les vertus et les forces de l'être-objet auquel il s'assimile ; mais elle tend aussi à immuniser le premier contre les possibilités maléfiques du second. L'identification comporte aussi un sens de don, voire de consécration à l'être symboliquement représenté par le tatouage ; c'est alors un signe d'allégeance, comme le sont, en Inde, les Tilaka-s, les marques-de-tête ou nobles-marques des différentes communautés religieuses. ٨٧٤٦٥۶
Auetos, tu parles compliqué
Un tatouage ou une peinture éphémère peut marquer l'initiation de fin-adolescence et signaler ainsi, masculin ou féminin, l'entrée dans la teuta. Tatouages et peintures (pour les grandes occasions) prennent sens ainsi en de multiples traditions. Certains actes vis à vis du Vivant peuvent développer ces signes, comme ils développent aussi les noms (ex: Setenta=> Cuchulain). Dans ces sociétés traditionnelles il n'y avait pas de séparation entre le divin et l'humain, juste une recherche de "mise en conformité". Notre regard sur ces temps est complètement déformé par notre éducation et nous voyons souvent opposition là où il y a effort de "conformité". Ce mot est d'ailleurs très loin du "confort" Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
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