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Le christianisme celtique

Forum consacré aux mythes ainsi qu'aux domaines de la spiritualité et de la religion...

Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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24 messages • Page 2 sur 2 • 1, 2

Messagede Professeur Cornelius » Mar 16 Mai, 2006 21:02

ejds :

Oui, bien sûr, les disciples de Jésus n'ont jamais formé un bloc monolithique. La première divergence qui apparut, dès la mort du Maître, fut entre les Juifs convertis à Jésus (les "judéo-chrétiens") et les "Grecs", c'est-à-dire les "païens", eux aussi convertis. La question se posait alors : puisque la doctrine de Jésus est comme l'accomplissement du judaïsme, faut-il devenir juif pour devenir chrétien ? Les Judéo-Chrétiens le pensaient, et beaucoup d'ex-païens aussi. Il revient à Paul d'avoir défendu la lettre plutôt que l'esprit. C'est tout l'objet de la Lettre aux Galates : "vous qui êtes chrétiens d'origine païenne, pourquoi voulez vous suivre la Loi (de Moïse) ? L'esprit seul sauve, et non l'observance des coutumes anciennes" (en gros résumé).
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Messagede ejds » Mer 17 Mai, 2006 1:51

Sur le monachisme …

Certainement inspiré de pratiques plus anciennes, le monachisme chrétien apparaît dès le IIIe siècle, dans cet Orient qui fut le berceau de la nouvelle religion. Les premiers moines vivent en ermites ou en communautés isolées, dans les déserts du Moyen-Orient, dont l’Égypte ou la Syrie. Cette forme de pratique religieuse marquée par l’ascèse et la pénitence, les exploits d’endurance dans la prière et la mortification, va se diffuser avec succès, notamment vers l’ouest de l’empire romain et plus particulièrement sa frange celtique.

Fous de dieu, l’apparence fruste de ces moines restait fidèle à leurs modèles orientaux, portant une tunique élimée qu’ils retroussaient, les pans passés dans la ceinture pour travailler. L’hiver, ils mettaient un surcot de laine écrue ou un vêtement en peau de chèvre.

A l’extrême, on retrouve des personnages mystiques, dont perdurent encore des exemples de nos jours parmi les Indous Sadus ou Sadhus qui vivent, entre autre, toute leur vie sur une seule jambe ou encore « stylites » : c'est-à-dire perchés en haut d’une colonne, à plusieurs mètres du sol et à l’écart du monde, pour être plus proches de la lumière.

Mais d’où provient le terme « stylite » ? Du nom donné à un moine, Siméon Stylite ou le Stylite, dit l'Ancien (v.390–v.459), qui vécut près de 40 ans debout sur une colonne (stylos en grec) de 17 mètres de haut ... : :shock::shock:

Ivan Gobry a écrit:Le monachisme chrétien en Orient

En Syrie et en Mésopotamie, saint Chrysostome, saint Maron et saint Siméon Stylite

http://croisieres-egypte.clio.fr/biblio ... Orient.asp

[…] Mais le plus célèbre de tous les moines de cette région fut, dans le massif de l'Oronte, à deux cents kilomètres à l'est d'Antioche, là où saint Jérôme avait été anachorète, saint Siméon Stylite, que Théodoret appelle « le grand prodige de l'humanité ». Il est vrai que la vie de cet ascète, vérifiée et notée sur place par ses contemporains, dépasse en merveilleux et en surhumain tout ce qui avait été vu jusque-là.

Après dix ans vécus au monastère de Téléda, dont il fut expulsé pour cause d'originalité extrême, et trois ans dans une cellule à Télanissos, puis quelque temps enchaîné dans le roc, il trouva, pour n'être dérangé par personne, un moyen fantastique : il éleva dans ce désert une colonne de dix-sept mètres, la hauteur d'un immeuble actuel de cinq étages, et de cinquante centimètres de diamètre ; et il vécut là-haut debout durant trente-sept ans sans jamais en descendre, sans jamais en tomber, fidèle à son rythme monacal, dans la prière incessante et l'offrande. Au-dessous, ce fut un pèlerinage ininterrompu pour contempler le prodige ; chaque jour, des milliers de curieux ou d'âmes surnaturelles venaient jusque de Gaule, d'Espagne et de Bretagne.

Ce que cette foule ignorait, c'était le martyre quotidien subi par cette victime volontaire ; avec les années, les pieds s'étaient ouverts, les vertèbres, disjointes, la peau du ventre, fendue, et la chair des jambes tombait en lambeaux. Siméon mourut en 460, après avoir béni le peuple rassemblé, et fut inhumé en grande pompe devant les autorités ecclésiastiques et civiles.

Les Moines en Occident, Tome I, Les Origines orientales
Ivan Gobry
Éditions François-Xavier de Guibert, Paris, 1997

Image

Saint Martin de Tours (v. 316–397), père du monachisme en Gaule

Saint de la Gaule romaine, père du monachisme en Gaule, véritable « Apôtre des Gaules », le saint Patron même de la Gaule, évangéliseur des campagnes…, bien qu’il fût pas le premier, ni le seul diffuseur spirituel, voilà en quels termes on honore celui dont la réputation vient entre autre de son illustre monastère, qui fondée en 361 près de Poitiers, est reconnu comme étant le plus ancien de l’Occident latin. Son culte se répandit dans toute la Gaule. H.P. Heydoux nous brosse un furtif portait : :shock::?

Henri-Paul Eydoux a écrit:LES FOUILLES DE LIGUGÉ

Saint Martin soldat et moine en Gaule.

Mais avant de nous adonner à l’archéologie, il faut faire un peu d’histoire pour la connaissance de Ligugé, les deux doivent en fait être menés de front. La fondation de ce monastère au IVe siècle est dans nos pays européens , la première manifestation du monachisme, ce mouvement qui pousse des hommes – et des femmes aussi – à quitter le monde et à se mortifier pour gagner la vie éternelle. C’est en Égypte, on le sait, que cet élan s’était d’abord affirmé et, en quelque sorte, institutionnalisé (qui ne connaît saint Antoine, au moins par ses tentations !) venu d’Orient le mouvement a gagné l’Occident et c’est saint Martin qui en est le pionner.

Illustre figure que celle de ce saint ! Il est arrivé en Gaule, vers 338 comme soldat. Il était né en Pannonie (à peu près la Hongrie actuelle), cette province de l’Empire qui placée à ses marches, fournissaient un bon recrutement aux légions romaines. Cependant, Martin était, si on peut dire, un paysan du Danube apparemment fourvoyé dans la carrière des armes. Des prélats lui reprocheront d’être un « homme de petite mine, mal vêtu et mal peigné ». Il tenait garnison à Amiens quand se déroula l’épisode de sa chlamyde partagée avec un mendiant – ce qui dénotait pour le moins un soldat peu soucieux de son paquetage.

Il se fait mettre en congé la veille d’un combat (patron des soldats, il est en même temps celui des objecteurs de conscience…) et devient le disciple de saint Hilaire de Poitiers ; un de ces nobles et bouillonnants évêques qui dominent les débuts du christianisme. Après diverses tribulations dans les régions danubiennes, puis en Italie, il revient en 360 en Gaule.

Il retrouve à Poitiers son maître saint Hilaire, qui rentre lui-même de Phrygie, où l’avait fait exiler sa lutte contre l’hérésie arienne. L’évêque l’installe en un lieu proche de Poitiers, où il vivra d’abord en ermite, puis réunira une communauté. C’est ainsi qu’est fondé le premier monastère de l’Occident. […]

S'en suit un chapitre sur Sulpice Sévère (Sulpicius Severus, v. 360–v.420), biographe de saint Martin : :shock:

Henri-Paul Eydoux a écrit:Sulpice et son « best-seller »

Sulpice était un bordelais. La perte de sa jeune femme le fit se détacher du monde et il se rendit auprès de Martin. Il devint son biographe et publie une Vita Martini qui décrit avec complaisance ses vertus et ses miracles. Il a la plume d’un excellent écrivain ; il est un narrateur habile et vivant et, s’il décrit avec ferveur, il sait émailler parfois son récit de traits satiriques ou mordants. « L’œuvre de Sulpice Sévère a été le modèle, jamais égalé, des vies de saints écrites par la suite », a pu dire un de nos grands historiens. De fait, la faveur du public est immédiatement acquise et la Vita devient un best-seller. Les copistes n’arrivent pas à satisfaire la demande on s’arrache le livre à Rome, à Carthage, à Alexandrie et jusqu’au fond de l’Égypte.

Vraiment Sulpice Sévère a été un admirable agent de public relation. Pensez donc : son œuvre a paru du vivant de Martin. Il clame aux extrémités du monde romain son pouvoir de thaumaturge. Il s’attarde complaisamment sur ses miracles. Parmi ceux-ci, il en raconte un qui se serait déroulé à Ligugé. Un jour, alors qu’il rentrait d’une tournée apostolique, le saint trouve la communauté assemblée en prières autour du corps d’un jeune moine, qui était mort sans avoir été encore baptisé. Il fait alors sortir les assistants et s’étend longuement sur le corps, jusqu’à ce que le défunt soit revenu à la vie.

On a souvent pensé que Sulpice Sévère, emporté par son sujet, « en avait remis », comme on dit. Un historien, Babut, est même parti en guerre contre le biographe de Martin. Il a déclaré qu’il avait plagié, transposé, attribué à son héros des traits qui appartenaient à la vie de saint Antoine, le « père du désert » par excellence. Voilà Sulpice Sévère mis à mal. « Il est affligé, écrit-on, de cette tare pathologique qu’est la mystification. » On l’accuse d’avoir répandu « des fables absurdes ou niaises ».

Henri-Paul Eydoux, hommes et dieux de la Gaule.
Les récentes découvertes archéologiques.
Éditeur Plon, 1961, pp. 180-184.

LETTRE DE SULPICE SÉVÈRE À DIDIER SUR LE LIVRE DE LA VIE DE SAINT MARTIN

http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/martin.htm

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Messagede ejds » Jeu 25 Mai, 2006 14:17

Pierre a écrit:C'est pas parce que Sainte-Eponine est fêtée le 1er Novembre (hasard?)
qu'il faut systèmatiquement l'enterrer :wink:

En Occident, une des rares révoltes gauloises, celle de Civilis fut écrasée en 70 dès le début du règne de Vespasien (Titus Flavius Vespasianus, 69 - 79). L’histoire du chef lingon Sabinus et de sa femme Eponine seront liés pendant neuf ans : :shock::?

JEAN XIPHILIN.

ABRÉGÉ DE L'HISTOIRE ROMAINE DE DION CASSIUS (05).


http://remacle.org/bloodwolf/livres/cougny/xiphilin.htm

Livre LXV.

III. ... En Germanie, il y eut diverses insurrections contre les Romains ; pour moi, il n’y a aucun intérêt à les mentionner ; mais il arriva une chose dont les circonstances sont admirables (30). Un certain Julius Sabinus (31) , qui tenait le premier rang parmi les Lingons, rassembla une armée à lui appartenant, et prit le nom de Cæsar, se disant issu de Jules Cæsar. Vaincu dans divers combats, il s'enfuit quelque part aux champs, et s'y cacha dans un monument souterrain, après y avoir mis le feu. On le crut mort, mais il resta neuf ans dans ce refuge avec sa femme dont il eut deux enfants mâles...

XVI. ... Sabinus (32), ce Galate (Gaulois) qui s'était donné autrefois le nom de Caesar, qui avait pris les armes et qui, ayant été défait, s'était caché dans un tombeau, fut découvert et conduit à Rome. Avec lui mourut sa femme Péponille (33) qui, en quelque sorte, l'avait sauvé, bien qu'elle eût présenté à Vespasianus ses enfants, et qu'en les montrant à l'empereur elle eût prononcé ces paroles si propres à l'attendrir : « Je les ai mis au monde dans un tombeau, et je les y ai nourris pour que nous fussions plus nombreux à te supplier. » Elle le fit pleurer, lui et les autres assistants, mais sans obtenir sa grâce.

(30) An de Rome 823, après J.C. 70.
(31) V. dans notre t. III, p. 348-358, le récit de Plutarque et la note de la page 349.
(32) An de Rome 832, de J.-C. 79.
(33) Tacite, Hist., IV, 67, l'appelle Epponina ou Eponina; Plutarque, 1. c., Empouè.

Faisant par son dévouement une sainte, et peut-être même – l'une des premières saintes gauloises –, Eponine, Epponina ou Eponina ou encore Péponille, était-elle vraiment chrétienne ??! :?

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Messagede Vadrael » Ven 07 Juil, 2006 16:43

Bonjours a tous.

Une question me taraude depuis longtemps et je souhaitait ne poser ma problematique qu'a des specialistes. Je pense que ce genre de question a déja été abordé ici, mais je n'ai pas fini d'explorer tout les sujet qui ont été ecrit precedemment...or je suis impatient d'avoir des reponses.
Je voulais savoir si l'apport de la chretienté qui remplaca le paganisme celtique, a nui aux croyances païennes. (a savoir: existence de Korrigans, dieux des forets, avalon etc...)
Peut on dire que le christiannisme a detruit le paganisme celte?
Il existe, dans les pays nordiques surtout, de groupes musicaux (que j'aime ecouter d'ailleur),
qui denonce une destruction des pratiques , et des temples par les missionnaires chretiens.
Le paganisme Nordique a perduré plus longtemps que chez les celtes, leurs blâmes sont peut etre plus legitimes...Est ce que la reconvertion des celtes s'est faite dans les mêmes circonstances que chez les peuples nordiques?
Pour l'instant, mes autres questions ne me reviennent plus a l'esprit mais je reecrirais si c'est le cas. J'ai choisi ce sujet car c'est celui qui semble le plus convenir a ma reponse, cela evitera de charger le forum inutilement.
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Messagede Muskull » Ven 07 Juil, 2006 17:05

Salut Vadrael :)
Vaste question car on ne peut généraliser, tel effet ici, tel autre là...
Si le christiannisme est entré "comme dans du beurre" en Irlande et en pays pagan armoricain vers le V° siécle du fait de moines thaumaturges gallois et irlandais c'est qu'il s'agissait d'une forme de christianisme originel qui "fédérait" en quelque sorte les croyances antérieures vers une forme d'unité, une source unique vers laquelle se dirigeaient les prières.
Par contre le traitement "latin" est différent. Le christiannisme devenu religion d'état, s'est fait impérialiste pour fédérer de force les pagans. Il n'était plus "mystique" mais un agent politique soumis aux puissances commerciales de ce temps.
S'éloignant ainsi du message des premiers "nazaréens" et le dénaturant irrémédiablement.
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Messagede Vadrael » Ven 07 Juil, 2006 17:27

Tu veut dire, en quelque sorte, que les moines ont d'abord étudié la civilisation (un peu comme St Patrick finalement, qui transcrivit les légendes et la mythologie celtique par ecrit), avant de transformer quelque peu la religion chretienne pour faire du "sur mesure " au peuples païens, et les convaincre facilement de se convertir??
(je sais, l'image est un peu simpliste :) )
Et que pour les peuples nordiques, la conversion s'est faite de force?
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Messagede Muskull » Ven 07 Juil, 2006 18:37

Non, non, ce n'est pas ce que je veux dire !
Le christiannisme primitif "parlait" aux pagans sauf quand il était imposé par l'état (romain) et son armée.
Pour les peuples nordiques par "infusion" aussi mais bien plus tard, rien de brutal tant qu'un état se constitue de façon égémonique et utilise le "christianisme" en tant que loi souveraine des puissants de cet état mais qui n'a plus rien à voir avec le christianisme originel...
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Messagede Marc'heg an Avel » Ven 07 Juil, 2006 22:26

Salut Muskull,

Tu exprimes bien ce qui est au fond de ma propre pensée : le christianisme d'Etat n'a rien à voir avec le christianisme originel. Il semble que nous soyons philosophiquement d'accord sur le fond.

Mais, avec mes manies d'historien, je précise tout de même que le point de rupture entre le christianisme 'ancien' et le christianisme d'Etat s'est fait, non pas sous Constantin Ier, (proclamé en G. Bretagne), mais bien sous Théodose Ier et Maxime, tous les deux étant redevables aussi à la G. Bretagne.

Pas de chance : deux fanatiques !

385-6 : première exécution de chrétiens par d'autres chrétiens : Priscillien et ses amis.

393 : date fatidique. Point de départ d'une idéologie fanatique.

Le 'christianisme' proclamé seule et unique religion d'Etat;

interdiction de l'écriture des hieroglyphes (les images des dieux sont interdites); interdiction des jeux olympiques (le corps ne doit pas montrer sa nudité),

etc ... massacre de Thessalonique.

destruction des temples ...

St Jérome, St Ambroise, St Augustin ...

431 : Concile d'Ephèse : adoption du culte marial : le christianisme annexe la Déesse Mère : ce n'est donc plus du christianisme.

432 : St Patrick est nommé en Irlande et chargé de convertir celle-ci.

Puis les décrets de Valentinien III, avec condamnation à mort pour les paîens et pour ceux qui les protègent ou les cachent.

Un grand classique, quoaaaaaaaaa !

Et très moderne, en plus, pour ceux qui écoutent les infos !

JCE :)
"Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".

Hugues de Saint-Victor.
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Messagede Vadrael » Ven 04 Aoû, 2006 7:17

Pourrais tu me dire dans quel cas (je veut dire, chez quel peuples) la religion chretienne "parlait" , et dans quel cas l'armée romaine imposait la religion chretienne aux païens colonisés? je sais que cette question est assez dure vu l'ancienneté des faits. (Quelqu'un pourrait il me rappeller a partir de quand les romain furent christianisés?)

Je voudrai toujours savoir si l'on peut parler de "destruction" des peuples païens par la religion chretienne? Je dis cela en pensant a certains exemples dans l'histoire qui montre l'européen christianisé detruisant les peuples et leurs cultures (comme en amerique par exemple chez ces pauvres indiens)
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