Fêtes solsticiales

[Snorri]

La St Jean, c'est une fête solsticiale ...

[mikhail]

A tous,

Quelques réponses partielles dans Mme Guibert... tout au moins en Irlande.

mikhail

[Fergus]

Bonjour à tous (retour d'Armorique) !

Je suis d'accord avec Patrice :

Je pense que les solstices ont dû faire l'objet de pratiques rituelles chez les Celtes.

La division de l'année en deux saisons principales (sombre et claire), introduites par deux fêtes "majeures" (Samain et Beltaine en Irlande) et entrecoupées de deux fêtes "mineures" (Imbolc et Lugnasad) n'empêche pas la connaissance des solstices et des équinoxes, et l'abondance du folklore en France et dans les îles Britanniques, à ce sujet, le montre assez. C'est l'avis des frères Rees dans Celtic Heritage, que je recommande à tous les anglophones. J'essaierai de vous en faire un résumé, à l'occasion.

[Muskull]

Personne ne relève Taurus ?
Tsssss ! Faut donc tout vous expliquer, et le taureau dans les mythes, et le taureau (encore sauvage) dans la première religion néolithique (Cauvin) que seule la déesse pouvait "maîtriser", taureau sauvage, buffle, qui aime les marécages fertiles et les oiseaux migrateurs, qui a toujours des oiseaux sur l'échine (épaule)...

Un des premiers esclaves de l'homme qui à défaut d'un "collier de perles" lui pose le joug qui permet de plus profondes "scarifications" de la Terre, concept prométhéen à l'époque et partage de la culpabilité avec le "monde sauvage".
La "culpabilité" ou son sentiment idéologique conduit au chtonien et à la réparation par les rites. Nous avons là le différentiel essentiel entre les idéologies des cités, en pyramide de pouvoirs et celle de ceux pour qui le monde est vaste, non "centralisé".

Je parle trop compliqué ? Certaines choses sont très claires quand on fait un effort de liaison.

[lopi]

Amis des animaux bonjour,
(Ovide Métamorphoses, IX, 1 - 9) Le dieu fleuve Achélous voulut épouser Déjanire, que courtisait également Hercule. Le dieu défia Hercule en prenant la forme d’un taureau. Hercule vainqueur lui arrache une corne, qui devient la corne d’abondance...
Dans le domaine celtique, le taureau blanc symbole de l'intronisation royale, roi qui "garantit" l'aspect matériel du royaume..
Lopi

[Fergus]

Muskull :

Personne ne relève Taurus ?

Ben non, je relève psa, parce que ça me semble un tout petit peu hors sujet, par rapport à la question initiale. Non ? Quel rapport avec les fêtes celtiques ? Oui, je sais, "tout est lié". Mais encore faut-il montrer le lien.
Lopi a raison d'évoquer le taureau royal, mais justement, il n'y a aucun lien avec Beltaine.

[Pan]

Muskull :

Personne ne relève Taurus ?

Ben non, je relève psa, parce que ça me semble un tout petit peu hors sujet, par rapport à la question initiale. Non ? Quel rapport avec les fêtes celtiques ?

Peut-être pourrait-on se tourner vers le Bouvier dans le ciel, car son étoile principale est Arcturus. Ainsi nous aurions un ours gardien de boeufs!

[Muskull]

Bonjour

A propos de bouvier
Dans le livre des conquêtes, Partholon débarque en Irlande le jour de Beltaine et il est aussi le premier à atteler un taureau pour labourer.
Les feux de Bel servaient aussi à purifier les troupeaux quand ils quittaient les étables pour les pâturages...

Là j'm'en va suivre le conseil de Mikhail mais Lopi a raison, c'est lié à la symbolique royale, à l'abondance.
Beaucoup de dictons de Mai présagent des futures récoltes et les "saints de glace" étaient redoutés.

[Fergus]

Les feux de Bel servaient aussi à purifier les troupeaux quand ils quittaient les étables pour les pâturages...

Beaucoup de dictons de Mai présagent des futures récoltes et les "saints de glace" étaient redoutés.

Oui bien sûr, dans le folklore, tout est lié à l'égriculture et à l'élevage : c'est le peuple, qui transmet le folklore. Est-ce là cependant toute la symbolique de Beltaine ?

[Muskull]

Te sens grognon lààààà

J'ai écrit "servaient "aussi"" et j'ai jamais dit que j'étais sûr de mon coup. Aucune idée si les celtes voyaient aussi un taureau dans la constellation où se trouve les pléiades, si c'était le cas ce serait instructif.
Que le "premier", Partholon, aborde "le monde" à Beltaine et qu'il soit aussi inventeur du joug et de l'araire est parlant pour moi même si ça fait "peuple".
Tu ne peux nier que la symbolique taurobole est importante chez les celtes, "centrale" même. L'essentiel des mythes se temporalisent à Samain, les autres fêtes sont moins parlantes, il n'est pas dommage de fouiner que je sache. Comme la naissance et la mort du taureau céleste...
Surtout que son sacrifice n'était consommé "que par les dieux", à l'inverse d'autres cornus, sauf en Imbas Forosnai...

Quelques éléments symboliques :
LE TAUREAU, SYMBOLE DE FECONDITE

"Dans les religions indo-méditerranéennes, le taureau représente les dieux célestes en raison de la fécondité infatigable et anarchique d'Ouranos, dieu du ciel et père du Temps. Assimilé à un taureau, le dieu védique Indra est la force fertilisante, symbole de fécondité, de l’éxubérance de la Vie, de l’énergie cosmique. Il est le dieu aux mille testicules, le taureau de la terre, le fécondateur des champs, des animaux et des femmes.
En Inde, où la vénération que lui portent les Vedas perdure au quotidien, il est Nandi : blanc et noble, il est l'emblème que chevauche Civa ; symbole de l'énergie sexuelle, de procréation et de fertilité, de son front aurait jailli le Gange. La vache est le ciel, la vache est la terre, disent les Vedas; en elle réside l’ordre divin.
Le taureau est aussi Vindra, dieu védique des tempêtes, connu des anciens Mexicains sous le nom d’Huracán. Dans la mythologie chinoise, Shennnong, le divin laboureur à tête de buffle, invente l'agriculture et donne aux hommes la houe et la charrue, tandis que Tch’e-yeou, tête cornue et pieds bovins, commandant le vent et la pluie, est fauteur de désordres cosmiques.
Dans la mythologie scandinave, la vache Audumbla tire du Chaos les êtres vivants. D'elle, naîtra Odin, père de Thor (!) qui engendrera la Force et le Courage."

"Force de Vie, il incarne la puissance, la fougue, le mâle impétueux: féroce Kudra du Rig-Veda dont la semence abondante fertilise la terre à l'image de l'Enlil babylonien, dieu de l’orage et de la fécondité, époux de la Grande Mère appelée aussi Grande Vache par les Mésopotamiens, invoquée sous le nom de Bêltu ou Bêlit, plus tard animal sacré de la religion Hindouiste en tant que symbole de la fécondité et qui, puissant et barbu, orne à Our le mausolée de la reine Shobad (2500 av JC)."

"Terrible Minotaure en Crète -monstre mi-homme mi-taureau, fils des amours bestiales de Pasiphaé et d'un taureau sorti des flots sur ordre de Poséidon- il est enfermé par Minos dans le labyrinthe construit par Dédale et reçoit sept adolescents et autant de vierges qu'il dévore, tribut que paye Athènes à Minos après avoir égorgé son fils Androgée, trop souvent vainqueur à la lutte contre ses propres champions. Fils du roi d'Athènes, Thésée le tue. Chez les Perses, Mithra, personnification d'Ormuzd, principe de vie et symbole de fécondité, perpétue et rajeunit le monde en sacrifiant le taureau."

Et encore bien plus sur :
http://www.corridas.net/mythe/partie2/alef.php

Olé ! Toro !!!!

[mikhail]

Te sens grognon lààààà

Ben non, Fergus a simplement raison ! le mois de mai est celui où on peut --enfin !-- remettre les vaches dans les prés, l'herbe commecne d'être assez haute, y compris pour recommencer la guerre, les chevaux ayant également assez de nourriture pour porter leurs cavaliers au loin...
A noter encore, chez Mme Guibert en Irlande, qu'on ne se marie pas en mai ! (page 316 pour qui a le bouquin).
Ce joli mois de mai des poètes apparaît singulièrement ambigu, dans le folklore, bien peu mythique, tout simplement très pragmatique.

Et je vais pas chercher cette provende ou des con-paraisons dans les mythes en Méditerranée ni chez les Grecs.

mikhail

[Muskull]

Ben tiens !

Dans le Lebor Gabala trois des invasions de l'Irlande ont lieu à Beltaine :
Partholon : "c'est un mardi qu'il atteignit l'Irlande, le 17° jour des calendes de Mai".
Les Tuatha Dé Danann : "Après être arrivés à terre dans le nord de l'île le lundi de Beltaine, ils brûlèrent leur navire.../... après ce feu de joie ils s'enveloppèrent dans un nuage druidique".
Les fils de Mile : "Le jour ou arrivèrent les fils de Mile fut le 1° Mai, un jeudi, 17° jour de la lune".
C'est aussi le "temps" où commencent les épidémies qui détruisent chaque "race". Epidémies qui sont conjurées par les rites de Beltaine et pas seulement pour les troupeaux...

" Le jour de Beltaine les celtes d'Irlande tenaient une grande assemblée...
L'oenach du 1° Mai se tenait à Uisnech considéré comme le point central de l'Irlande ; un roc naturel d'où partaient les lignes séparatrices des 5 Provinces.
Cet oenach perpétuait le souvenir du premier feu allumé en Irlande par Partholon à Uisnech..." (Les druides, L.R et G)

Beltaine est aussi en "relation" avec Bo Vinda (la Vache Blanche) elle donne un fils au Dagda, Mac Oc (le fils jeune).
Aussi avec Blodeuwedd (Blanchefleur) crée par Math et Gwyddion à l'aide de plantes et de fleurs de Mai. Elle cause la mort de Lleu (Lug gallois) que Gwyddion ressucite...

Pas mythique du tout, du tout, non, non, non...

[Pan]

A noter encore, chez Mme Guibert en Irlande, qu'on ne se marie pas en mai ! (page 316 pour qui a le bouquin).
Ce joli mois de mai des poètes apparaît singulièrement ambigu, dans le folklore, bien peu mythique, tout simplement très pragmatique.

Mikhail, il faudra que tu m'expliques les divergences sémantiques, et apparamment contradictoires , entre des données proprement mythiques et d'autres qui ne seraient que "pragmatiques". L'un n'excluant pas l'autre, bien au contraire, et l'exemple que tu proposes est idoine pour clouer les "con-descendants" . Restons poli.

Sans le folklore, que tu as l'air de porter, soit dit en passant, en haute estime , nombre de signifiants en mythologie nous seraient inaccessibles aujourd'hui.

Il n'y a rien d'ambiguë pour le folklore du joli mois de mai. Si tu réfléchis un peu, tu te rendras compte assez vite que concevoir au mois de mai vous donne des enfants de Carnaval, des fous de Carnaval, des rouquins sorciers fols et venteux! Imbolc, février et le "vieux de la montagne".

D'ailleurs, il n'y a que les ânes qui se marient en mai

Les Celtes et leur mythologie ne sont pas sortis de la cuisse de Zeus! Vous ne tolérez pas qu'on puisse les relier à d'antiques systèmes pré-historiques, le mot shaman vous donne la nausée quand on ose l'associer au grand, très grand druide .

A bien y songer, vous serrez les coudes de ce que vous pourfendez avec le plus de véhémence. Guyon, Guyon, Guyon,.... Leroux, le comparatisme n'a pas été inventé par des historiens mais par des ethnologues qui ont saisi l'importance de la base pour oser expliquer le sommet.

Un arbre aux racines isolées et fragiles ne donne pas de fruits

[Fergus]

Extrait du dictionnaire des Symboles :

TAUREAU
Le taureau ne semble pas avoir eu une valeur symbolique exclusive de virilité et il n'est pas certain que sa signification première soit à rechercher dans la dualité ou dans l'opposition sexuelle avec la vache. Le taureau est en effet, en Irlande, l'objet de métaphores surtout guerrières. Un héros ou un roi de grande valeur militaire est souvent appelé le taureau du combat. D'autre part, le taureau est la victime de ce qu'on appelle en Irlande le festin du taureau, première partie du rituel de l'élection royale, telle que la raconte le texte de la Maladie de Cuchulainn. On sacrifie l'animal, un poète mange de la viande, boit du bouillon à satiété, s'endort et, dans son rêve, voit le candidat-roi qui doit être choisi par l'assemblée des nobles. La seconde partie du rituel (qui concerne le roi élu) a pour victime le cheval, mais il est tout aussi guerrier que lui et le sacrifice des taureaux blancs raconté par Pline (Hist. Nat. 16, 249) à propos de la cueillette du gui est un ancien rituel royal, ayant perdu toute raison d'être par suite de la conquête romaine et de la disparition de toute vie politique indépendante. Car le taureau est, comme le cheval , un animal royal : Deiotaros taureau divin. Des tétrarques galates ont porté ce nom parce qu'ils étaient rois, et non parce qu'ils étaient prêtres, comme on l'a quelquefois supposé à tort. Cette connotation renvoie directement au binaire cheval-taureau de l'art paléolithique (le couple cheval-taureau occupe toujours la place centrale des représentations pariétales animales, d'après Leroi-Gourhan).
Le taureau est bien un animal primordial. Dans le récit de la Razzia des Vaches de Cooley, où un taureau brun et un taureau blanc se combattent à mort, l'un représente l'Ulster et l'autre le Connaught : les posséder signifie posséder la souveraineté guerrière, d'autant plus que l'un et l'autre ont l'intelligence et la voix humaines. Ils sont nés de la métamorphose des deux porchers des rois du Sud et du Nord de l'Irlande et ils ont passé par divers états animaux. En Gaule, l'iconographie comporte un taureau aux trois grues (équivalent probable des cygnes insulaires) et un taureau à trois cornes, lequel est probablement un symbole guerrier incompris à l'époque gallo-romaine : la troisième corne doit représenter ce qu'en Irlande on appelle le lon laith ou lune du héros, espèce d'aura sanglante qui jaillit du sommet du crâne du héros en état d'excitation guerrière. On peut noter en annexe que le nom de bison a survécu dans le toponyme de Vesontio, ancien nom de Besançon .

Muskull, tu as raison d'évoquer Beltaine comme le jour par excellence où les différents "peuples" envahissent l'Irlande. Comme tu le vois, il n'y a pas que Partholon (qui est bien, comme tu le dis, l'inventeur de l'agriculture, donc le représentant de la 3ème fonction) qui arrive en mai.

Tu ne peux nier que la symbolique taurobole est importante chez les celtes, "centrale" même.

Je ne l'ai jamais nié. C'est tellement central qu'il figure au fond du Chaudron de Gundestrup. Ce que je conteste, c'est le caractère uniquement agricole du taureau.

[Muskull]

Okie Fergus,
Tu était laconique, ça prêtait à confusion et voilà l'ami Pan tricornus, nimbé de lune rouge.

En fait, après avoir relu Mme Guibert, Beltaine serait plus vache que taureau, fête du lait et du beurre venus du "broutage" des fleurs de Mai.
Ces fleurs sont importantes, n'oublions pas que les pléiades sont représentées comme des fleurs sur l'épaule du taureau céleste par les poètes antiques.
Aussi cette "branche du pommier d'Emain" offerte à Bran en invitation au voyage...

La symbolique védique de la vache est très riche :
"Symbole de la terre nouricière, la "vache cachée" du Veda correspond à l'aurore primordiale, on est en plein dedans, le commencement lumineux.
La vache laitière bigarrée est l'image de l'androgyne primordial mais aussi la vache blanche (Bo Vinda) est mise en rapport avec le feu sacrificiel, l'Agnihotra. Mais l'Agnihotra est aussi le sacrifice de la parole et les "vaches" sont les formules sacrées des Veda."
Dico des symboles de Chevalier et Geerbrant.
La pleine lune de Mai est aussi une très importante fête bouddhique...

F. Le Roux associe Beltaine à une fête sacerdotale, ce que ne comprend pas bien Mme Guibert qui y verrait plutôt une fête de 3° fonction.
Je pense que l'image védique de "l'aurore primordiale" nous rapproche du sacerdoce ainsi que les oblations de beurre courantes dans les rites védiques.

Dans un même essai comparatiste, nous savons que Bel est "l'Apollon" celtique, or un mythe grec homérique (donc archaïque) raconte la razzia du troupeau d'Apollon par Hermès qui est encore au berceau.
Hermes "fils jeune" (Mac Oc) de Maïa (une des pléiades) :
" Né en Arcadie, il eut toujours dans cette région une grande popularité. Sa naissance est racontée dans l'Hymne à Hermès datant de l'époque homérique : Zeus rendait régulièrement visite à la nymphe Maia, fille d'Atlas et de Pleioné, dans une grotte du mont Cyllène, tandis qu'Héra était endormie. Maia lui donna bientôt un fils, Hermès. Né aux premières lueurs du jour, à midi il était déjà assez grand pour sortir seul de la grotte. Une fois dehors, il trouva une tortue, qu'il tua et dont il confectionna la première lyre; il adapta un cadre sur la carapace ainsi que sept cordes, faites de boyaux de mouton, ou des vaches qu'il devait voler par la suite.

En effet, le même jour, dans la soirée, il se rendit en Macédoine et vola cinquante vaches du troupeau d'Apollon. Puis il les traîna par la queue jusqu'à Pylos, dans le Péloponnèse, près de la rivière Alphée.
Il sacrifia alors deux des animaux aux douze dieux de l'Olympe, mais s'abstint de manger de leur viande. Il brûla les têtes et les sabots pour supprimer toute trace de son méfait, puis cacha le reste du troupeau avant de jeter ses sandales en feuillage dans la rivière. Il s'en revint alors à la grotte de Maia et s'allongea innocemment dans son berceau. Apollon survint bientôt, à la recherche de son bétail ; il fut décontenancé de trouver Hermès dans son berceau, tout comme un nourrisson. L'enfant prétendit ne rien savoir du vol et affirma même ignorer le sens du mot «vache». Apollon fouilla la grotte et quoique n'ayant rien trouvé, fit comparaître Hermès devant le tribunal de Zeus.

Là, Hermès, pour se disculper, raconta une histoire ingénieuse, mais Apollon ayant le dos tourné, il lui déroba son arc et son carquois. Zeus comprit à qui il avait affaire et il lui ordonna de rendre le bétail. Hermès montra à Apollon où ses vaches étaient dissimulées, puis il prit sa lyre et en joua merveilleusement ; Apollon, enchanté, voulut posséder l'instrument. Hermès proposa alors un marché selon lequel Apollon, en échange de la lyre, oublierait le vol de ses vaches; le marché fut conclu. Quand Hermès lui rendit aussi son arc et son carquois, Apollon fut très amusé ; ils devinrent de grands amis. Apollon fit de lui le protecteur des bergers, lui enseigna l'art de prévoir l'avenir à l'aide de petits cailloux et lui remit son bâton (en grec : kerykeion; en latin : caduceus) comme marque de ses pouvoirs. On nous montre souvent Hermès portant un bélier sur ses épaules : il est alors le «protecteur des troupeaux » (nomios)."
http://www.sitec.fr/users/mcos/dico/H/Hermes.html

Le "fils jeune" qui reçoit les pouvoirs de guérison parce qu'il à utilisé des plantes pour "cacher les vaches", il y a aussi du Diancecht là dessous.