Mes notes précedentes viennent d'un article de Francis Vian sur la Crète minoenne et la Grèce achéenne où il analyse les traductions du linéaire B crétois qui, à la surprise des historiens s'est avéré I.E.
Ces textes démontrent aussi que la venue de l'idéologie I.E. (en sa première vague) s'est faite de façon douce en Grèce archaïque, leur dieu guerrier se mettant sous la domination de la déesse et produisant une "fille".
C'est important, dès la fin de la période achéenne, avant la venue des héllènes, le compère Zeus, dieu suprématique des mycéniens commençait déjà à prendre la 1° place sur Poséidon et ce fût aussi la fin de la suprématie des déesses peu à peu réléguées aux rang des subalternes des divinités patriarcales.
Poséidon Maître de la Terre et dieu des chevaux que l'on évoquait aussi pour se protéger des seismes, s'est trouvé relégué au domaine marin par Zeus l'ouranien et cet enfant fille qui représentait la nature en se partageant le domaine souterrain et le domaine diurne, Perséphone, s'est trouvée remplacée par un enfant mâle, dyonisiaque, voué aux sacrifices cycliques des renouveaux de la nature.
Ainsi vont les choses et le mythes mutent suivant les idéologies au pouvoir temporel.