|
Saints celtiquesModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice 11 février :
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= * Saint Ecian d'Irlande * Sainte Gobnet de Ballyvourney =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= Saint Ecian, évêque en Irlande --------------------------------------------------------- "En Irlande, saint Etchen ou Ecian, évêque et confesseur (+ 577). Né vers 490, en Irlande, d'une famille princière, Etchen devint évêque de Clonfert, ordonna prêtre saint Columba et voulut même en faire un évêque. Il accomplit de grands miracles jusqu'au moment de sa mort, arrivée le 11 février 577. (J. O'Hanlon, Lives of the Irish Saints, vol.2, p.470; Acta Sanctor. 11 févr.)" "En Irlande, saint Ecian ou Echen, évêque de Clonfert, dont la naissance fut obtenue par sainte Brigitte, et qui ordonna prêtres saint Colomba et saint Berach. On représente saint Echen labourant avec une charrue attelée de cerfs blancs. An 577." (Petits Bollandistes) Sainte Gobnait de Ballyvourney, Vierge (Gobnet, Gobnata) --------------------------------------------------------- 6ième siècle. Une des saintes les plus populaires du Munster, elle naquit dans le Conté de Clare, mais dû fuir des ennemis et se réfugier sur l'ile d'Aran, où se trouve une église à Inisheer, Kilgobnet, c'est-à -dire l'église de Gobnait. Après un certain temps, un Ange lui apparu et lui expliqua que ce n'était pas là "l'endroit de sa résurrection" mais qu'elle devait voyager jusqu'à ce qu'elle rencontre 9 cerfs blancs, et que tel serait le signe du lieu où elle devrait s'arrêter, s'installer et fonder un monastère. Elle se mit en route pour trouver le lieu où Dieu l'attendait, fondant des églises en cours de route, entre autres Dunguin dans le Conté de Kerry et Dungarven dans le Conté de Waterford. Arrivée dans le Conté de Cork, elle rencontra 3 cervidés blancs près de Cloudrohid; puis à Ballymakeera, elle en vit 6 et continua jusqu'à Ballyvourney; là elle en rencontra 9 occupés à paître près d'un bois. Elle y fonda son monastère. C'est Saint Abban de Kilabban, Conté de Meath, Irlande, qui aurait travaillé avec elle à la fondation du couvent à Ballyvourney, Conté de Cork, sur une terre donnée par la famille O'Herlihy, et placée sainte Gobnait à sa tête comme abbesse. Sainte Gobnait avait un don particulier pour s'occuper des malades et a sauvé les gens victimes de la peste à Ballyvourney. Elle est considérée comme la patronne des abeilles et des apiculteurs. Gobnata signifie "abeille à miel", l'équivalent en hébreux de "Déborah". Le miel est bien entendu un aliment très important pour divers remèdes. Mais la réputation de Gobnait vient aussi de ce qu'un jour, elle envoya un essaim d'abeilles pourchasser un voleur de bétail, jusqu'à ce que ce dernier ramène le troupeau volé. Elle semblait très douée pour traiter avec les brigands. On a retrouvé dans un mur de l'église en ruine de Ballyvourney une pierre ronde, on rapporte qu'elle aurait servit de "boomerang" pour empêcher la construction d'un fortin par un brigand, de l'autre côté de la vallée, en face du monastère. A chaque fois qu'il recommençait sa construction, elle jettait la pierre contre ses murs et les faisait tomber, autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce qu'il abandonne de dépit. Un champ près du village est appelé "champ de la peste", rappelant l'endroit qu'elle a marqué comme sol consacré, au delà duquel la peste ne pouvait pas frapper. Le "Tomhas Ghobnata", ce qui signifie en Gaélique "la mesure de Gobnait", est une longueur de laine mesurée sur sa statue, et est toujours recherchée pour des guérisons. Et dans l'église il y a une très vieille statue en bois datant du 13ième siècle, qui a été beaucoup portée, qui est présentée lors de sa fête. A Killeen il y a la "pierre de Gobnait", un vieux pillier de croix sur lequel on aperçoit un petit visage tenant une crosse sur le côté. Il existe encore une source qui porte son nom à Ballyvourney. Comme avec beaucoup de saints Irlandais, il y a des histoires d'interactions merveilleuses avec la nature. Sa tombe dans le cimetière à Ballyvourney est décorée avec des béquilles et d'autres preuves de guérisons obtenues par l'intercession de Gobnait. Parmi les miracles attribués à son intercession il y a bien sûr cet éloignement de la peste en ayant marqué le sol de la de la paroisse comme sol sacré. Une autre tradition relate qu'elle a mis en déroute des ennemis en lachant ses abeilles sur eux. Sa ruche est demeurée une précieuse relique pour les O'Herlihys. La pierre ronde associée à son nom est toujours conservée. Dans l'art, sainte Gobnata est représentée comme apicultrice. Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
La Société des études Euro-Asiatiques http://seea.free.fr/ a publié dans le n° 11 de sa revue, La Forge et le Forgeron I. Pratiques et croyances, en 2002, un article de Véronique Guibert de la Vaissière intitulé : Le forgeron irlandais: de Gobniu à Gobnait, le Gabha irlandais.
Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
12 février :
Saint Siadhal (Sedulius, Seadhal, Siadal) ------------------------------------------------- Cinquième siècle. Sedulius (écrit Siadhal en irlandais, que l'on prononce "Shiel"), était un prêtre Irlandais connu comme le Virgile Chrétien par la force de ses poèmes épiques contenus dans 5 livres "Carmen Paschale". Il partit d'Irlande pour fonder une école de poésie à Athènes, prouvant que cette érudition remarquable existait sur l'Ile d'Emeraude avant saint Patrick. Il fut probablement disciple de saint Ailbe (Elvis, 12 septembre) pendant qu'il était encore en Irlande. Le premier Concile romain de 494 a un décret contenant une phrase qui dit : "honorant d'insignes louanges l'oeuvre "Paschal" du Vénérable Sedulius". Le plus ancien manuscrit connu de Siadhal était recopié par les moines de saint Columban à Bobbio (Montague). Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
St MalachieBonjour à toutes et tous,
Je viens de m'inscrire. Les thèmes me paraissent fort intéressants, surtout pour la néophyte en celtisme que je suis. Puisque que nous en sommes à une forme d'intégration du druidisme par le christianisme, j'aimerai savoir ce que vous pouvez me dire sur St Malachie. Je connais très peu le personnage, sauf qu'il paraîtrait qu'il fut un ami très proche de Bernard de Clervaux (St Bernard), fondateur de l'ordre des Cisterciens, et dont on connaît quelques "dissentions" avec le Vatican et qu'il fut très proche des Templiers auxquels il donna la Règle de St Benoît. Et qu'en est-il, tant que j'y suis, des fameuses prophéties de St Malachie (si elle s'avèraient exactes, l'actuel Pape serait le dernier, mais ...) ? Au plaisir de vous lire, Bastet
Re: St MalachieBienvenue Bastet,
Je ne vois pas trop le rapport avec le druidisme. Saint Malachie d'Armagh était au XIIIème siècle, un moine Irlandais, avant de devenir archevêque d'Armagh en Ulster, puis légat d'Irlande. Il est bien trop tardif pour être qualifié de saint celtique, c'est tout simplement un saint Irlandais.
Qu'elles étaient l'oeuvre d'un faussaire. Avec un but bien plus politique que prophétique. Cela fait huit siècles que le faux est démontré, il est étonnant qu'aujourd'hui encore, on puisse encore se poser des questions sur ces prophéties.
LÃ , je suis formel, le pape actuel est le dernier ..... en date @+Pierre Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité (outrecuidance sur commande uniquement) Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
Re bonjour, et merci pour la rapidité de la réponse.
Moi non plus, c'est pour cela que je demandais. Il me semblait que Malachie était du fin XIème, mais là encore mon information doit laisser à désirer.
Les "prophéties" ont toujours intrigué de tous temps. Peux-tu me renseigner sur l'identité du faussaire ? Ca ne changera pas le cours de ma vie, mais je suis curieuse. Décidément, on lit bien de contre-vérités dans certains articles et bouquins !
Cordialement, Bastet
Re,
Au temps pour moi, c'est le XIIème siècle (Il est né à la toute fin du XIème) Le faussaire n'est pas connu à ce que je sache, mais le commanditaire était le cardinal Simoncelli au XVIème siècle, qui par un étrange hasard s'avérait être le suivant sur la liste des futurs papes En tout cas la prophétie ne s'est pas réalisée pour lui @+Pierre Dernière édition par Pierre le Lun 12 Fév, 2007 18:07, édité 1 fois.
Pierre Crombet
Fourberie en tout genre ... stock illimité (outrecuidance sur commande uniquement) Membre du Front de Libération des Dolmens et Menhirs....
http://www.dinosoria.com/malachie.htm Pas élu mais candidat semble-t-il Bien Malachie ne profite jamais, c'est bien connu ! Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
13 février :
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= * Saint Modomnoc O'Neil * Saint Dyfnog =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= Saint Modomnoc O'Neil, évêque. (Domnoc, Dominic, Modomnock) ---------------------------------------------------------------- Mort vers 550. Modomnoc, appartenait à la lignée royale Irlandaise des O'Neil. Pour pouvoir faire les études pour être prêtre, les grands monastères Irlandais n'ayant pas encore été créés, il dût quitter l'Irlande Son nom réel est probablement Dom ou Donogh mais les saints Celtes étant si aimés, on leur rajoutait un affectueux "mon" ou "petit" ou "cher" à leur nom, ce qui finissait par le changer complètement. Un autre disciple Irlandais bien aimé de Saint David était appelé au début Aidan, mais apparaît d'habitude dans les registres du monastère comme Maidoc. Il traversa le bras de mer anglaise pour être instruit par le grand saint David au monastère de Mynyw (Menevia, maintenant saint David) dans le Pays de Galles. Il était prévu que tous ceux qui résidaient dans la communauté prennent part au travail manuel, en plus de l'étude et des Offices. Une histoire nous raconte comment un jour, Modomnoc travaillait avec un autre moine à faire une route, quand il dût le réprimander pour quelque question. L'autre moine fut saisi de colère et pris une pince, mais avant qu'il ne put en frapper Modomnoc, Saint David, qui était témoin de l'incident, bloqua son bras par ses pouvoirs spirituels et il resta paralysé. Modomnoc reçut la charge des abeilles et il aimait ça. Et si tous les autres aimaient le miel, peu aimaient s'occuper des ruches. Modomnoc a aimé les abeilles presque plus qu'il n'a aimé leur miel. Il les a soignées, les gardant tendrement dans abris de paille dans un coin spécial et abrité du jardin, où il planta les genres de fleurs préférées des abeilles. Chaque fois qu'elles fourmillaient en groupe, il prennait l'essaim très délicatement et avec amour, et il préparait une nouvelle ruche. Il parlait aux abeilles tout en travaillant au milieu d'elles et elles bourdonnaient en nuage autour de sa tête, comme si elles répondaient. Et, bien sûr, elles ne l'ont jamais piqué. A la fin d'été, elles lui donnaient beaucoup de miel, tant que Modomnoc avait besoin de l'aide pour porter le tout à l'intérieur. Les moines n'ont jamais manqué de miel pour leurs repas ou de faire de l'hydromel. Le bon Modomnoc remerciait Dieu pour cela, et aussi les abeilles. Il marchait parmi les abris le soir et parlait aux abeilles, et elles, de leur côté, venaient à sa rencontre. Tous les autres moines évitaient soigneusement ce coin du jardin de monastère parce qu'ils avaient peur d'être piqué. De même que remerciant les abeilles, Modomnoc faisait tout son possible pour prendre soin d'elles dans le froid et l'orage. Bientôt ses années d'étude terminées, Modomnoc put retourner en Irlande pour commencer son ministère de prêtre. Tout en étant heureux de rentrer à la maison, il sentit qu'il manquerait à ses abeilles. Le jour de son départ, il dit au revoir à l'Abbé, aux moines, et ses collègues étudiants. Puis il descendit au jardin pour dire adieu à ses abeilles. Elles sortirent par centaines, par milliers, à l'appel de sa voix et jamais là -bas un tel bourdonnement et une telle agitation n'eurent lieu parmi les rangs et les rangs de ruches. Les moines restés à distance admiraient le prodige, "On dirait que les abeilles ont su," disaient-ils. "On dirait qu'elles savaient que Modomnoc partait." Modomnoc s'en alla résolument et descendit sur la rive et embarqua dans un bateau. Quand ils étaient à peu près 3 miles de la rive, Modomnoc vit ce qui ressemblait à un petit nuage noir dans le ciel dans la direction de la côte Galloise. Il le regarda et comme il se rapprochait de plus en plus, il vit à son étonnement que c'était un essaim d'abeilles, se rapprochant jusqu'à finalement se poser sur le bord du bateau. C'était un essaim gigantesque -- toutes les abeilles de toutes les ruches, en fait. Les abeilles l'avaient suivi! Cette fois Modomnoc ne félicita pas ses amies. "Mais vous êtes sottes," les gronda-t'il, "vous ne m'appartenez pas mais au monastère! Comment voulez-vous que les moines fassent sans vous le miel, ou l'hydromel? Retournez tout de suite, petites sottes!" Mais si les abeilles ont compris ce qu'il avait dit, elles ne lui ont pas obéi. D'abord, elles se posèrent dans le calme sur le bateau, dans un murmure d'endormissement, et restèrent là . Les marins n'ont pas apprécié et demandé à Modomnoc ses intentions. Il dit de reprendre le cap sur le Pays de Galles. C'était déjà trop loin pour que les abeilles puissent retourner en volant, même si elles avaient voulu lui obéir. Il ne voulait pas laisser ses petites amies souffrir de leur bêtise. Mais le vent poussait le bateau vers l'Irlande et quand ils réussirent le changement de cap, la voile était devenue inutilisable. Les marins dûrent ramer jusqu'à la côte Galloise. Ils le firent de très mauvaise grâce, mais ils avaient si peur des abeilles qu'ils auraient fait n'importe quoi. Saint David et les moines furent très étonnés de voir revenir Modomnoc, qui avait l'air plutôt honteux. Il leur expliqua ce qui était arrivé. Au moment où le bateau toucha la terre ferme, les abeilles retournèrent à leurs ruches et s'y calmèrent. "Attends jusqu'à demain," lui conseilla l'abbé, "mais ne fait pas tes adieu aux abeilles. Elles arriveront à accepter la séparation dans ce cas." Le lendemain matin, le bateau était à nouveau prêt pour Modomnoc et cette fois il partit précipitamment sans dire adieu à personne. Mais arrivés à peu près 3 miles de la rive, il fut découragé de voir encore ce petit nuage noir s'élevant au-dessus de la côte Galloise. Tout le monde reconnu la situation et les marins refirent cap sur la terre immédiatement. Une fois plus Modomnoc, honteux, revint chercher David et lui dit son histoire. "Que dois-je faire?" demana-t'il. "Je dois rentrer à la maison. Les abeilles ne me permettent pas de partir sans elles. Je ne peux pas vous priver d'elles, si utiles au monastère." David dit, "Modomnoc, je vous donne les abeilles. Prennez-les avec ma bénédiction. Je suis sûr qu'elles ne prospéreront plus sans vous. Prennez-les. Nous obtiendrons d'autres abeilles plus tard pour le monastère." L'abbé descendit au bateau et raconta l'histoire aux marins. "Si les abeilles suivent Modomnoc pour la troisième fois, emmenez-les en Irlande avec lui et avec ma bénédiction." Mais cela lui pris du temps et beaucoup de palabres pour obtenir que les marins l'acceptent. Ils ne se souciaient pas de savoir qui avait les abeilles tant qu'elles n'étaient pas dans leur bateau. L'abbé rassura les marins : les abeilles ne feraient pas d'ennui aussi longtemps que Modomnoc serait à bord. Les marins demandèrent pourquoi les abeilles n'avaient pas obéi à l'ordre de Modomnoc de retourner au monastère. Après beaucoup de longues explications, les marins furent finalement persuadés de reprendre la mer. Pour la troisième fois que le bateau repartait, Modomnoc pria intensément afin que les abeilles aient la bonne idée de rester dans leur jardin au lieu de risquer leurs vies en mer. Pour la troisième fois, il vit un petit nuage noir s'élevant en haut, approchant de plus en plus, jusqu'à ce qu'il vit que c'était le même essaim. Il s'installa sur le bateau une fois plus. Cette fois il fit pas revenir le bateau au port. Modomnoc cajola ses fidèles amies dans un coin abrité du bateau, où elles restèrent silencieusement durant le voyage, au grand soulagement des marins. Quand il arriva en Irlande, il établit une église à un endroit nommé Bremore, près de Balbriggan, dans le Comté de Dublin, et il installa ici les abeilles dans un jardin heureux tout comme elles en avaient un au Pays de Galles. L'endroit est connu encore aujourd'hui comme "l'église de l'apiculteur." Il devint ermite à Tibberaghny dans le Comté de Kilkenny et quelques-uns disent qu'il fut sacré évêque ultérieurement. (Bénédictins, Curtayne). Saint Dyfnog ---------------------------------------------------------------- Septième siècle. Dyfnog était un saint Gallois de la famille de Caradog. (Bénédictins). Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Tous ces saints et saintes ami(e)s des abeilles ! Remarquez bien, à la proximité de la Chandeleur, c'est plutôt normal...
Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
14 février :
Saint Conran, évêque --------------------------- Mort au septième siècle. Un apôtre et saint évêque des Iles Orkneys (surtout de Kirkwall). La tradition le relie aux saints Palladius et Sylvestre (Bénédictins, Farmer, Husenbeth). Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
15 février :
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= * Saint Berach de Cluain * Saint Dochow du Pays de Galles * Saint Farannan d'Iona =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= Saint Berach de Cluain, abbé (Barachias, Berachius, Barry) ----------------------------------------------------- Sixième siècle. Dès sa naissance, Berach a été confié aux bons soins de son oncle, saint Freoch. Plus tard dans la vie il devint disciple de saint Kevin, et fonda une abbaye à Clusin-Coirpte dans le Comté de Connaught. Il est le saint patron de Kilbarry, Comté de Dublin. (Bénédictins). Saint Dochow (Dochau, Dogwyn) -------------------------------------------- Date inconnue. Selon la vie de saint Samson, Dochow a voyagé du Pays de Galles vers les Cornouailles et fondé là -bas un monastère. Les annales de l'Ulster le citent comme évêque. Saint Dochtwy, bien que proche de nom, n'est pas la même personne. (Bénédictins). Saint Farannan, abbé ----------------------------- Mort en 590. L'Irlandais saint Farannan fut disciple de saint Columba. Il retourna finalement en Irlande pour mener une vie d'ermite dans le All-Farannan, qu'on appelle maintenant Allernan, Sligo, où il mourut probablement. (Bénédictins). Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
16 février :
Saint Guevroc de Saint-Pol-de-Léon (Gueroc, Guevroc, Guivrok, Guirec, Kirecq, Kerric) Ermite (6ième siècle). Saint Gevroc est un "Britton" qui suivit saint Tugdual vers la Bretagne; il lui succèda comme abbé de Loc-Kirec. Il aida saint Paul de Léon dans la direction du diocèse (Bénédictins). Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Bonsoir,
On chercherait en vain le nom de saint Guévroc alias Guirec dans les différentes vitae qui forment le dossier littéraire de saint Tugdual. La composition tardive d’Albert Le Grand amalgame deux saints distincts dont le souvenir respectif a presque complètement disparu. Nul vestige ne se rencontre d’une éventuelle vita latine de l’un ou l’autre saint ; et nul indice ne permet d’en inférer l’existence. Les miracles rapportés par Albert Le Grand sont assez banals, si ce n’est celui qui permet d’associer le souvenir de Guévroc à la célèbre chapelle du Creisker à Saint-Pol-de-Léon. Le long chapitre (p. 155-187) consacré à saint Guévroc, l’un des « trois saints » honorés à Tréflez (avec saint Judicaël et sainte Édiltrude) dont a traité J.-J. Baley dans une « monographie » consacrée à cette « petite commune de Léon » (s.l., 1979), ne présente aucun intérêt pour notre sujet. Cordialement André-Yves Bourgès www.hagio-historiographie-medievale.fr
17 février :
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= * Saint Finan d'Iona et Lindisfarne * Saint Fintan de Clonenagh * Saint Fortchern de Mince * Saint Guevrock de Saint-Pol-de-Léon * Saint Loman de Mince =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= Saint Finan d'Iona, évêque. ----------------------------------------------------------- Mort en 661. Finan était Irlandais, est devenu moine au monastère de saint Columba à Iona, et été renommé pour sa vie sainte et sa discipline. A la mort d'Aidan, les moines de Lindisfarne ont fait appel à son ancienne abbaye pour un remplaçant, c'est Finan qui fut choisit comme digne successeur. Ses 10 années comme évêque de Northumbrie ont été un épiscopat plus paisible que celui d'Aidan. Le roi Oswy fut amené à se rendre compte de son péché : le meurtre d'Oswin, roi de Deira, dont il avait annexé le royaume. Finan l'encouraga à fonder monastères et églises comme marques de son repentir. Le plus célèbre de ceux-ci se trouvait à Streaneshalch sur le promontoire au-dessus du port, à présent appelé Whitby, et qui devait devenir un grand centre Chrétien. Il a reçu et a baptisé 2 des futurs rois de l'heptarchie saxone, Sigebert des Saxons de l'Est et Peada de Mercie, et envoya des missionnaires dans leurs royaumes respectifs pour y établir la Foi. Il retira Saint Cedd de sa charge au centre du pays et le consacra pour être l'évêque des Saxons de l'Est, et il sacra Diuma, un moine Irlandais, comme évêque pour la Mercie. Finan, en plus d'administrer le vaste diocèse de Northumbrie, qui s'étendait jusqu'au sud de l'Ecosse, encouragait les travaux de construction dans le monastère à Lindisfarne. Il y construit une cathédrale spacieuse sur le modèle celtique, faite en bois et couverte avec cette herbe qui pousse de manière prolifique en bord de mer, liant le sable avec ses racines. Il effectua la translation du corps de son précesseur, saint Aidan, dans son église. Et à sa mort en 661 son corps fut posé aux côtés du premier évêque. (Baring-Gould, Bénédictins, Delaney, Farmer). Saint Fintan de Clonenagh, abbé ----------------------------------------------------------- Né dans le Leinster; mort en 603. Disciple de saint Columba (ou selon Montague, de saint David), Fintan mena la vie d'ermite à Clonenagh dans le Leix. Bientôt de nombreux disciples, dont saint Comgal (11 Mai), s'attachèrent à lui, et il devint leur abbé. L'austérité de la vie menée à Clonenagh était telle que les monastères avoisinants ont protesté. Fintan était réputé pour se contenter d'un régime de pain d'orge et d'eau argileuse; cependant, il établit une Règle moins stricte pour les moines avoisinants. Un jour quelques soldats ont amené les têtes coupées de leurs ennemis au monastère. Fintan les fit enterré dans le cimetière des moines espérant qu'au Jour du Jugement ils aient profité des prières de générations de moines: "puisque la partie principale de leurs corps repose ici, nous espérons qu'ils trouveront miséricorde." La fête de saint Fintan est célébrée partout en Irlande (Bénédictins, Farmer, Husenbeth, Montague). Saint Fortchern de Trim. (Forkernus) ----------------------------------------------------------- Sixième siècle. Saint Fortchern, converti à la Foi par saint Loman (cfr aujourd'hui), lui succèdera comme évêque de Trim, Irlande, avant de devenir ermite. (Bénédictins). Dans l'art, Saint Fortchern est représenté comme un évêque parmi les fondeurs de cloches dont il est le saint patron. (Roeder). Saint Guevrock de Saint-Pol-de-Leon, abbé (Gueroc, Guevroc, Guivrok, Guirec, Kirecq, Kerric) ---------------------------------------------------------- Ermite. Sixième siècle. Saint Guevrock était un "Briton" qui suivit saint Tuagdwal en Bretagne et lui succéda comme abbé de Loc-Kirec. Il aida saint Paul de Léon dans l'administration du diocèse. (Bénédictins). Voir 16 février Saint Loman de Trim, évêque. (Luman) ----------------------------------------------------------- Mort vers 450; il a une deuxième fête le 11 octobre. La tradition nous apprend qu'il est le fils de Tigris, une soeur de saint Patrick. Loman a probablement au moins été disciple de Patrick. Il accompagna Patrick en Irlande et continua avec leur bateau vers Boyne pendant que Patrick partit pour Tara. En chemin, il rencontra Fortchern (cfr aujourd'hui), le fils du chef de Trim, sa mère, une Chrétienne, et son père Fedelmid, un païen. Plus tard, il converta au Christianisme Fedelmid et sa maison toute entière, y compris son successeur Fortchern. Fedelmid donna un terrain de Trim à Patrick pour une église, et Loman devint l'évêque de Trim dans le Meath, Irlande. Certains "scientifiques" prétendent que Loman a été évêque de Trim au 7ième siècle et en aucune façon apparenté à Patrick. (Bénédictins, Delaney, Farmer). Fergus
-------------- - Ceist, a gillai forcetail, cia doaisiu mac ? - Ni ansa : macsa Dana, DÃ n mac Osmenta, (...) Ergna mac Ecnai, Ecna mac na tri nDea nDÃ na Extrait du Dialogue des Deux Sages
Retourner vers Mythologie / Spiritualité / Religion Qui est en ligneUtilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 106 invités
Accueil |
Forum |
Livre d'or |
Infos Lègales |
Contact
Site protégé. Utilisation soumise à autorisation Conception : Guillaume Roussel - Copyright © 1999/2009 - Tous droits rèservès - Dèpôts INPI / IDDN / CNIL(1006349) / SCAM(2006020105) |