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DragonModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Citation EJDS
---------------------- Pour revenir sur les dragons des Parthes, Lucien de Samosate (né en Syrie au IIème siécle ap J.-C.) s'en prend aussi aux surprenants raconteurs d'histoires fausses: remacle.org a écrit: LUCIEN ....XXV COMMENT IL FAUT ÉCRIRE L'HISTOIRE (01) http://remacle.org/bloodwolf/philosophe ... stoire.htm 29. Un autre historien, mon cher Philon, personnage tout aussi ridicule, n'ayant jamais mis le pied hors de Corinthe et n'ayant pas été jusqu'à Cenchrées (37), loin d'avoir vu la Syrie et l'Arménie, commence de la sorte, si j'ai bonne mémoire : "Les yeux sont de plus sûrs témoins que les oreilles ; j'écris donc ce que j'ai vu, et non point ce que j'ai entendu dire." Et il a si bien vu ce qu'il raconte, qu'à l'occasion des dragons des Parthes, étendards qui, chez eux, guident les corps de troupes, chaque dragon, je crois, servant de guide à mille hommes, il dit que ces dragons sont des serpents vivants d'une grosseur monstrueuse, qui naissent en Perse, un peu au-dessus de l'Ibérie. Quand on se met en marche, on les tient attachés à de grandes piques et élevés en l'air, afin d'effrayer de loin les ennemis, mais dans la mêlée même, quand on s'aborde, on les détache et on les lance sur eux. C'est ainsi que beaucoup de Romains ont été dévorés, d'autres étouffés, broyés sous les nœuds de ces dragons. Il a vu tout cela de près, quoique en sûreté, du haut d'un arbre où il s'était placé en observation. Il a bien fait de ne pas attaquer de front de pareilles bêtes, nous serions privés aujourd'hui d'un historien si admirable, qui lui-même a fait durant cette guerre plusieurs exploits brillants et héroïques. Il a, en effet, couru beaucoup de dangers, et il a été blessé auprès de Sur (38), probablement dans un voyage de Cranium à Lerne (39). Et cependant il a lu tout cela aux Corinthiens, qui savaient fort bien qu'il n'avait jamais vu de guerre, même en peinture. Aussi ne connaît-il ni les armes, ni les machines, ni les évolutions d'armées, ni les ordres de bataille. Il appelle oblique la phalange droite, et dit marcher contre l'aile, au lieu de marcher contre le front. -------------------- On en revient donc aux dragons de cavalerie, racontés faussement comme des serpents vivants d'une grosseur monstrueuse. C'est bien ma façon d'interpréter cette objet de guerre, et la sémantique qui en a suivi : dragon > cavalier. Merci beaucoup Ejds; Désolé pour les autres ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
tu ne confondrais pas l'oeuf et la poule par hasard ?
Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
---------------- Non ! Parce qu'il y a les deux ! le mythe, et l'ojbet de guerre. Mais, une fois de plus, dans notre monde dévoré par l'obsession des mythes, il n'y a plus de place pour le reste. Mais Uther Pendragon n'a jamais eu une tête de dragon. Les autres s'en seraient rendus compte ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Ouais !
C'est ce qui s'appelle se faire bouffer par les mythes ! mais celle là , on l'a déjà faite ! JCE "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
N'en déplaise à Jean Claude, un petit tour d'horizon des monstres écailleux mythiques
http://lett.ubbcluj.ro/~echinox/caiete2/13.html Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Pourrait-on savoir d'où vient ce texte, et surtout à quand il remonte ?
Il fait sans hésiter de la légende hittite d'Illuyanka une adaptation du mythe sémitique de Tiamat, postulant implicitement que son équivalent grec serait un emprunt et ignorant superbement l'intervention humaine incarnée par Hupasya et que l'on retrouve spécifiquement et exclusivement dans des textes de traditions indo-européennes. Encore une fois, je renvoie à la version bretone mentionnée plus haut. Je soupçonne une analyse du début du 20e siècle, dépassée aujourd'hui.
L'auteur :
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=10417 Il s'agit bien sûr de son analyse mais les mythes sémitiques et I.E. ne sont pas si cloisonnés. Celui d'Atana par exemple que l'on retrouve au III° millénaire en Asie Centrale et dans l'Indus, la route de la soie fonctionnait déjà et Akkad était bien proche de la Caspienne. Muskull / Thomas Colin
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Le mythe d'Etana n'a rien à voir avec le dragon - il porte sur la justification divine du patriarcat. Il est connu chez les Sémites orientaux, chez les Sumériens, et chez des peuples dont on ignore le rattachement philogénique mais qui pourraient très bien être apparentés aux Sumériens.
On est certes sur des voies commerciales, mais rien ne dit que ce mythe ait été aussi "voyageur" qu'on le dit. Son extention peut très bien se limiter à des apparentements et des contacts étroits déjà connus de très longue date.
Pour savoir de koikonkause : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythe_d'Etana Pour moi le symbole du dragon est proche de celui du serpent. Dans quelques représentations l'aigle est dans l'arbre (de vie) et le serpent dans les racines dans un premier état d'équilibre et d'alliance. Leur combat suite au vol des oeufs du serpent par l'aigle (et ses enfants) rend la nature infertile (voir aussi le symbole freudien). Inspiré par la divinité solaire le serpent se cache dans un cadavre et capture l'aigle/vautour qui vient s'en nourrir et le jette dans un trou où il se décompose. Les symboles sont inversés, le serpent allié du soleil devient dragon et la terre "gaste", brûlée... L'intervention d'Atana qui soigne l'aigle est proche du mythe de Lleu du mabinogion de Math. Certains voient aussi un rapprochement avec le mythe grec de Ganymède et celui du Simorgh et de Jal n'est pas loin. La coupe de vie que ramène Atana suite à son "pacte" avec la déesse de la fertilité est très I.E. je trouve, de même que cet envol avec l'aigle (ressucité) vers l'autre monde... Voir aussi en Asie Centrale au III° millénaire : http://hommefemme.joueb.com/news/101.shtml Muskull / Thomas Colin
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En postulant suffisamment d'inversions, on peut réussir à rapprocher à peu près n'importe quoi de n'importe quoi. Si tu veux démontrer un lien entre ce mythe sumérien et des mythes indo-européens, il te faudra une analyse vraiment détaillée.
Malheureusement, le mythe d'Etana n'est attesté par des textes que pour la 1e partie. Toute la 2e partie, à partir de la rencontre entre Etana et la déesse de la fécondité, est reconstituée à partir de sceaux-cylindres du Karakoum. C'est assez pour postuler un récit, mais un peu léger pour asseoir avec certitude un comparatisme.
Ne sois pas si... carré.
Les mythes ne relatent pas des faits historiques, ce sont les mutations des mythes originels qui le sont, sorte de "tripotage idéologique" par les sacerdotes successifs. De ce fait les mythes originels sont certainement ceux des chasseurs nomades, ils ont muté au néolithique puis quand le culte du héros a supplanté celui de la déesse mère. Dans cette recherche je suis un peu dans le sens de Jung qui voit les mythes premiers comme des archétypes, des intuitions imagées des très anciens qui tentaient d'expliquer le monde et ses lois et ont construit la tradition orale en la transmettant par des légendes, des histoires, des contes, basés sur cette trame cognitive. Bien sûr je serais incapable de traduire cela en language universitaire étant seulement poète et souriant des certitudes névralgiques de certains, ce que je pense est qu'il y a un rapport certain entre cette aigle/vautour qui se décompose et Lleu dont la rédomption ouvre la quête de l'immortalité et de cette herbe/plante, soma/haoma en cette coupe de souveraineté commune aux I.E. Ce que je ne crois pas est cette frontière idéologique plus que linguistique entre sémites et non sémites ; style "pouah c'est sémite et pas I.E." Entre Sumer, l'Indus, les civilisations de Jiroft, des oasis et celles d'Iran, il y avait des relation commerciales par mer et par terre, de ces dernières l'évolution d'Akkad était la plus prenante au III° millénaire. Le fait qu'ils aient utilisé une écriture et un langage sémitique n'en fait pas un peuple sédentaire du moyen orient comme l'utilisation, plus tard, du panthéon Hatti ne fait pas des hittites des "Cappadociens". Muskull / Thomas Colin
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A ne pas rater !
Pour comprendre le déroulement, voir ou revoir le récit fondateur d'Etana : le combat de l’aigle et du serpent ; le film qui a été diffusé le samedi 13 janvier 2007, et qu'Arte rediffuse :
e.
Effectivement, ce reportage et celui qui suit immédiatement "Les secrets du Karakoum" sont passionnants :
http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broad ... =2007.html Civilisation sans armes comme celle de Jiroft (plus au Sud), leurs réussites artisanales sont aussi remarquables dans les premiers travaux du métal, bronze et argent... http://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_de_Jiroft http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 6327#36327 Muskull / Thomas Colin
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