Alexandre a écrit:Muskull a écrit:C'est très bien, Alexandre est un grand garçon qui a bien appris ses leçons.![]()
Toi aussi, tu devrais essayer... On ne sait jamais !
Merci pour ton humour
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
En fait j'ai été très studieux à l'école primaire "de garçons", en 6° les cours étaient mixtes et l'essentiel de mon attention s'est portée sur ce si étrange psychomorphisme de l'autre moitié de l'humanité. Comme il me semblait que les profs passaient leur temps à m'empêcher de communiquer avec l'élue du moment, je me suis vite désintéressé de leurs absconses manigances, talents oratoires et autres punitions...
Signifiant et signifié c'est un peu comme contenant et contenu non ?
Je me suis donc moi aussi longuement étendu ravi par ces délicieuses manifestations psycho-charnelles où contenant et contenu se parfont singulièrement comme une manifestation de l'unité de la vie où la dualité disparait subrepticement.
Il n'y a pas de lien contingent entre un signifiant et son signifié - sinon, il n'y aurait qu'une seule langue possible.
Tu comprendras que vu mes études je ne puis être d'accord avec ce que je considère comme un dogme car si le signifiant (celui qui contient) n'a pas de lien avec le signifié (le sens évoqué) où serait la vie ?
La problématique est, à mon sens, que le signifiant (le mot en ce contexte particulier) véhicule un sens, mais un sens graduel suivant la personne qui profère ce contenant. Or suivant les travaux de Jung et d'autres tout aussi mésestimés, les sens (contenus) suivent une échelle de subtilité qui mène aux archétypes communs à toute l'humanité. D'où cette langue unique que tu évoques et qui est effectivement en acte pour les psychologues et les philosophes de l'unité.