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Equivalent CeltesModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Equivalent CeltesBonjour, je voulais savoir si on pouvait associer des Dieux scandinave aux Dieux Celtes, et si oui, me faire une liste detaillé, merci bien a vous. Par exemple peut on associer Teutatès à Tyr ? Taranis à Thor ? etc...
Honneur à nos Pères les Celtes.
élément de réponse (mais là , la comparaison est faite avec les dieux romains):
http://www.arbre-celtique.com/approfond ... re-txt.php enfin à mon avis ça doit bien être faisable, vu que certaines des divinitées des deux cotés sont issues d'une même divinité indo-européenne.
Slt Morholt,
Les peuplades anciennes de l’Est de l’Europe paraissent avoir développé plus d’affinités plus particulièrement avec celles du Nord plutôt que celle de l’Ouest. Il devient difficile de s’y reconnaître dans cet écheveau des noms et flux migratoires des panthéons des Dieux, mais tu trouveras aussi des fragments de réponses à travers le forum, ainsi : ![]() ![]() Les Dieux du Nord http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 8152#18152 Rapports Celtes-Vikings http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 0577#20577 Celtes et Germains http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... sc&start=0 N’hésite pas à rebondir directement sur ces fils pour les faire remonter… (Quant à savoir si nos Pères ou arrières Grands-Pères étaient des Celtes, hu... ça c'est aussi un autre débat) ??! ![]() e.
Pfff !
Tout le monde sait que le celtisme se transmet par la mère.... ! ![]() Aucune troupe ne peut venir à bout d'un seul gaulois, si celui-ci a appelé sa femme à la rescousse. (Ammien Marcellin résumé à la louche...)
z'êtes sur que c'est possible de faire la rapprochement entre les dieux gaulois et romain..ou autre. Je croyais que ces rapprochement étaient impossibles à cause du manque d'informations sur les dieux gaulois, à cause du fait que parfois, il n'y a pas d'équivalent, EPONA, et parfois, parceque les atributions, les rôles des dieux ne sont pas identiques du religion à une autre, (à la diiférence, du panthéon grec ou romain beaucoup beacoup plus similaire).. enfin, dîtes moi si je me goure...(je sors de trois heures de math appliquées aux systèmes linéaires... ![]()
à la fin du lien:
mais bon, c'est quand même un sujet assez délicat à traiter, car il est difficile de savoir où des similitudes sont le fait de l'héritage IE commun, et où c'est le fait de l'influence des voisins romains.
Salut,
La comparaison entre les dieux a été faite dès l'Antiquité, par les Romains et les Grecs eux-mêmes. C'est ce que Tacite a appelé l'interpretatio. Ca n'est jamais parfait, mais ça donne des idée. Ce "travail" a bien entendu été fait pour les dieux des peuples germaniques, dès l'Antiquité, donc (voir le texte de Tacite, La Germanie), mais aussi au début du Moyen Âge. L'un des meilleurs moyens de comparaisons reste, par exemple, les noms des jours: Mercredi (jour de Mercure) > Wednesday (jour d'Odin). Or on a depuis longtemps reconnu les similitudes entre Lug (interprété en Mercure, le plus souvent) et Odin. Cela est valable pour les autres jours en général. Après, bien sûr, on peut affiner. Sinon, pour les dieux gaulois et les dieux latins, dans la liste des dieux gaulois que j'ai mise sur ce site (bien imparfaite maintenant car ni mise à jour ni corrigée depuis plus de deux ans), il y a systématiquement les interprétations romaines. Elles sont très nombreuses. A+ Patrice Pi d'avri vaut fout' d'berbis
Salut à tous,
Patrice a écrit : "L'un des meilleurs moyens de comparaisons reste, par exemple, les noms des jours: Mercredi (jour de Mercure) > Wednesday (jour d'Odin). Or on a depuis longtemps reconnu les similitudes entre Lug (interprété en Mercure, le plus souvent) et Odin. " Oui, même si les noms des jours viennent des noms des planètes ainsi que quelqu'un, peut-être Jean-Claude, l'avait signalé sur ce forum. Lug et Odin ont en commun la souveraineté, la lance, les corbeaux, et les chaînes... Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Il me semble qu'il y a un gros travail de Bernard Sergent sur le sujet ?
![]() Aucune troupe ne peut venir à bout d'un seul gaulois, si celui-ci a appelé sa femme à la rescousse. (Ammien Marcellin résumé à la louche...)
L'origine commune indo-européenne des panthéons celtique et germanique - mais aussi slave, romain, grec, iranien, indien, etc. - ne suffit pas à permettre une équivalence stricte de divinité à divinité. Chaque branche indo-européenne a sans cesse réinterprété sa mythologie, à la fois en intégrant les mythes et les dieux des peuples conquis, en empruntant à leurs voisins, et en évoluant de manière interne selon son propre génie.
En outre, un dieu n'est pas un personnage isolé, il appartient à un complexe mythologique qui s'exprime par des récits. CE n'est pas les personnages, qu'il faut comparer, mais les mythes.
Salut à tous,
Leuco, je suppose que tu parles de ce livre : Celtes et grecs. 2, Le livre des dieux / Bernard Sergent.- Payot, 2004. La comparaison porte essentiellement sur les dossiers d'Apollon et de Lugh. Cornelius a écrit : "En outre, un dieu n'est pas un personnage isolé, il appartient à un complexe mythologique qui s'exprime par des récits. CE n'est pas les personnages, qu'il faut comparer, mais les mythes." Bien sûr, c'est la base du comparatisme de Dumézil. j'aurais dû écrire que Lugh a des traits odhiniques dont les principaux sont ceux listés plus haut. Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
C'est ça, je ne l'ai pas encore lu, j'ai surtout écouté ses (excellentes) causeries sur France Culture.
![]() Aucune troupe ne peut venir à bout d'un seul gaulois, si celui-ci a appelé sa femme à la rescousse. (Ammien Marcellin résumé à la louche...)
C'est très juste mais... ![]() Comment pouvons nous savoir que pour les anciens il s'agissait d'un "dieu" dans son sens courant contemporain ou simplement d'un "aspect", d'une forme de manifestation d'une divinité au delà même du polytechnicien Lug qui résolvait toutes les capacités humaines. Un homme parfait plutôt qu'un dieu, Un "sur-homme" maître de la "sur-nature" tel que Nietzche en parle dans sa conception du surhumain. En fait, un maître des animaux et du domaine sauvage dans les cultes plus anciens. De fait, en histoire des religions, nous parvenons à définir une trame, une définition du concept du divin, en fonction des attributs privilégiés que chaque culture porte à ce domaine. L'on peut ainsi parvenir à une forme de définition de cette société du fait de cette "teinture" particulière. Les évènements historiques contraignants ou pacifiants n'y sont bien sûr pas étrangers. Un des concepts de base étant que ces "aspects divinisés" en fonction des évènements, ses mutations dans la conscience collective, donc à plus long terme dans la culture, définisse un "espace de croyance" à la création de cette Totalité dont les Maîtres des animaux et autres polytechnitiens ne sont que les médiateurs. Le sur-humain n'a pas créé le champ de sa sauvegarde devant l'alléatoire, voire le chaos, il n'en est que le gardien, celui qui manifeste les actes nécessaires à la perduration de l'équilibre. Ne pensons pas que nos anciens, d'ici ou de là bas, étaient incapables de concevoir la "source" ou le Principe de tous ces attributs. ![]() Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Bonjour,
Tout les dieux sont à la base des déesses !!! Avant, c'était le matriarcat qui dominait car les Hommes ne savaient pas que la sexualité donnait la fécondation. ce qui faisait de la femme un être suprême. Elle avait plusieurs amants. Ils pensaient que la fécondité était dû au vent du nord ou parceque la femme avait avalée un inscte par accidentn ou d'autres choses de ce genre. Une fois que l'Homme a compris le rôle qu'ils jouait dans la fécondité , tout a changé. On est passé à ce que l'on appelle l'ère olympienne, six dieux et six déesses !, moitié ,moitié. Puis l'homme, a prisle dessus et nous vivons le patriracat encore de nos jours. Celà a donné pour les anglo saxon et les scandinaves le mot GOD, qui veut dire dieu mais qui vient du nom d'une déesse commune et surême chez ces peuples là . la déesse GODA. Chez les juifs, Yawé vient de Iahu "LA COLOMBE d'en haut". qui est sumérienne et les hébreux viennent de là bas. Tiré du lien ci dessous ! "Ces ressemblances étonnantes avec la cosmogonie préolympienne semblent être confirmées par le second récit biblique. Celui-ci parle bien en effet de "l'enfantement des ciels et de la terre". C'est ainsi que Chouraqui, dans sa version très littérale, le traduit (Louis Segond parle simplement de "l'origine" de la terre et des cieux). Tout ceci peut laisser penser que Yahvé aurait hérité des traits de cette déesse voyageuse. Ou, tout du moins, de son équivalent sumérien : la déesse Iahu. C'est de cette manière que le poète et mythologue anglais Robert Graves interprète le récit biblique. Dans Les Mythes grecs, il rapproche les deux cosmogonies de manière assez convaincante. Il fait en particulier de Yahvé une masculinisation de cette Iahu ("la colombe qui vient d'en-haut"). Elle serait une déesse lune, semblable à l'Anatha canaanite, que les hébreux vénéraient encore au VIe siècle avant JC (Jérémie évoque ce culte de "la Reine des ciels" en 7,18). Un certain nombre de correspondances peuvent donc être relevées entre ces différents mythes. Quoi qu'il en soit, c'est de manière récurrente que la liberté créatrice est assimilée à la danse. À cet égard, la ressemblance entre Yahvé et Eurynomée est presque mimétique. On prend néanmoins ici le contre-pied de la vision qu'a Nietzsche de la danse. Pour lui, la danse est davantage l'expression de la beauté que celle de la liberté. C'est d'ailleurs dans la contrainte, voire dans la souffrance physique que la ballerine peut atteindre la maîtrise de son geste. C'est dans celle-ci que réside la beauté. Je dirais pour ma part qu'elle est une mise en scène maîtrisée de l'érotisme, tout comme la tauromachie est la maîtrise ritualisée et compassée de la mise à mort. La danse divine est au contraire libre de ses mouvements ; elle réside dans la spontanéité. Elle n'est pas finalisée (l'esthétique n'est pas son but). Il demeure que les récits hébreux de la Création soulèvent un certain nombre d'autres questions. Par exemple, contrairement à certaines autres, la cosmogonie biblique commence son récit sans poser la question de la place de Yahvé-Elohim. Une hypothèse peut alors être celle d'une origine polythéiste tue du monothéisme judaïque (un topo sur ce sujet). Disons simplement que les auteurs de la Bible auraient très bien pu éluder une bataille opposant les dieux entre eux à l'issue de laquelle aurait émergé un vainqueur : Yahvé. Ainsi, dans le Poème de la Création sumérien, le récit de la création n'est pas initial. En effet, ce n'est qu'après avoir terrassé les autres dieux que Marduk crée le cosmos, les vivants et les êtres humains. La Bible, elle, laisse planer un silence suspect sur la fameuse "milice des ciels et de la terre" créée par Yahvé en même temps que les astres (on peut imaginer que "milice" ou "armée" ne sont pas de simples périphrases évoquant la multitude des astres ; elle signifie autre chose). Yahvé crée peut-être des êtres pour chaque astre comme le fait Eurynomée dans le mythe pélasge " http://meditation.free.fr/myth/contrast.htm Pour Goda , il faut absolument lire "les mythes grecs " de Robert Grave. au revoir salut tout le monde !
Totalement dépassé, caricaturé, simpliste et orienté, RAME16 (2 ?).
Nous pouvons savoir qu'il s'agissait d'un "dieu" dans leur esprit, car les textes utilisent parfois le terme de "dieu" (dé, dia) pour le désigner. Comme aucun texte celtique équivalent aux Upanishads indiennes ne nous est parvenu, nous ne pouvons pas savoir si les druides mentionnaient l'existence d'une entité supérieure aux "dieux" de la mythologie. Aucun des textes qui nous sont parvenus ne mentionne une telle entité. On peut supposer que la notion globale de sacré existait dans l'esprit des anciens Celtes, en particulier des druides, mais rien ne permet de supposer une personnification de cette notion, qui irait dans le sens du monothéisme sémitique. Le malentendu vient de la définition même du mot "dieu". Alors qu'il désigne, à l'origine , une notion indo-européenne "numineuse" liée au ciel (*dyaus), puis les "personnages" de la mythologie gréco-romaine (latin : deus), il est "récupéré" par le christianisme latin pour désigner la personnification du total divin judéo-chrétien, qui est d'une autre nature.
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