Bj je vous livre un message privé qui m'a été adresse de Mr Messmer
je n'ai aucun avis là -dessus
Tout autre chose maintenant : je suis toujours en recherche sur
Vesontio ; cela va aboutir à une publication qui sera sur un Internet
d'ici quelque temps. J'ai fait en effet de très grosses découvertes
sur le peuple des Séquanes, grâce à des mythologies chrétiennes
anciennes les concernant, Saints Lin le premier évêque, Ferréol et
Ferjeux et Saint Seine: il s'avère qu'il existe bien un lien de
Vesontio avec le texte de César, notamment à propos du "compas" : en
effet Saint Linos de Volterra fut à la fois évêque de Besançon et
premier pape "consacré". Il faut en référer pour comprendre le
personnage aux différents Linos "aèdes" et liés à la Lyre "forme du
site de Besançon tracé au compas par le "Doubs" profond comme les
Enfers . Il faut penser aussi que le personnage de Linos, qui n'a pas
réussi à adoucir Héraclès, s'est confondu de plus en plus avec
Orphée, celui qui adoucit les moeurs des animaux sauvages -- lien
énorme avec l' "indomptable ", magnétique comme le fer,
"renard" (adamans, "amant - aimant" en gréco-latin) qui apparaît dans
l'invention "sous terre" des Saints Ferréol et Ferjeux -- et surtout
des androphages de Thrace, de la même manière qu'à la source de la
Sequana (fleuve symbolisés par une oie -canard), Saint-Seine
convertit les "mangeurs de chairs crues" (il existe une racine *wes-
"dévorer", mais problème d'accentuation). Le "renard" est omni-
présent dans Orphée, et dans les mystères de Dionysos, notamment avec
les Ménades de Thrace, revêtu de peau de "bassara - renard" et
"*déchireuses" de chairs fraîches, de taureaux, boeufs par exemple
(ou mieux de "Bisons") mais aussi d'humains. Cela nous rapproche
aussi des "Sirènes" qui étaient fils de Calliopé, et déchiquetaient
les corps vivants. Systématiquement, ce qui est apporté par les
Muses de Thrace, dont la "musique", est lié aussi à ce renard
carnassier, référent pour les "femmes" ! Orphée est fils de la muse
Calliopé et du "Bélier Sauvage" (ou mieux du "chasseur - mangeur
sauvage d'agneau" (référence à la douceur et à certaines moeurs?),
Oeagros : son instrument qui calme les ardeurs et séduit les corps et
les âmes est la Lyre. Linos est quant à lui, fils d'Apollon,
quelquefois d'Oeagros aussi, du Thébain Amphimaros encore, mais en
tous cas fils d'une muse qui est quelquefois Calliopé (encore !)
mais surtout "Uranie" l'astronome, la Muse représentée avec une
sphère et un "compas". Le mot est dit : le site de Vesontio des
Séquanes "androphages" mais "pacifiés" (*sek- "adoucir" - + gwhen -
"frapper, tuer, égorger" : *Sek -wanu) représente un "Lyre" tracé au
compas. Le système de la Lyre est avant tout "astral" comme Uranie ou
Vénus Ouranienne et calendaire avec passage au moment des équinoxes
(voir la précession) de l'ère "sanglant" et omophage du Taureau Ã
l'ère beaucoup plus calme du Bélier (lire la Bible !). nous avons lÃ
certainement l'explication de la confusion tout à fait construite par
Ammien Marcellin et Julien l'Apostat avec le thème du "Bison". La
racine la plus appropriée semble être la racine *wei- "tourner" comme
le "lierre" ou la" vigne" dionysiaque, qui conduit à la racine *wei-
s- "couler tout autour", notamment en méandre, comme le fait une
"veine" ( *weis-na) mais aussi "couler abondamment" comme le pressoir
de la vigne ou une artère ouverte, une plaie ou un mammifère tel le
"bison" (*weis-unt). Reste le *unt- qui n'est sûrement pas un simple
suffixe, mais peut appartenir à la racine *wen- "frapper, ouvrir une
plaie, blesser", équivalente à *gwhen- (Pokorny, IEW., p. 1108, peut-
être la même d'ailleurs), présente dans Sequanus, qui donne wan,
gwane "perforer" en gallois et conduit à unt, wunt en germanique
"Wunde - blessure, plaie". On comprend alors pourquoi Vesontio est
une épithète de Mars celtique.
PS: la racine sek- "couper", malgré une sémantique appropriée ne peut
pas être utilisée en raison de son accentuation brève; par contre il
existe bien une racine *sek-, issu de *se(i)-, "couler
lentement" (latin segnis et certainement le gaulois "seignes,
sagnes "eaux stagnantes", celtique *se(i)-ros > sir = latin se-rus
"qui dure" , aussi sia-m-, seine en germanique) très appropriée à la
vie de Saint Séquane et à la représentation que l'on se fait de la
"Seine" qui supporte sur ses eaux "calmes" les bateaux et les oiseaux
dont le renard est friand. Jules Pokorny la signale dans son IEW., p.
889 et 896.