Des commentaires éclairés sur ce passage ?En hydronymie La Dourbie (dour + bie « eau vive » ; -bie étant à rapprocher du breton beo), une rivière de l'Hérault, présente un intérêt exceptionnel puisqu'en 856 elle s'appelait UR / BIO où nous avons un premier élément préceltique ur- que l'on rapprochera du basque ur « eau, rivière ». Ceci revient à dire qu'à la fin du IXème siècle les sens de ur et de dour « eau-cours d'eau » étaient toujours connus de la population locale, ce qui ne semblait déjà plus le cas pour L'Orge (Essonne), UR / BIA chez Grégoire de Tours ( VIème siècle ). De ce constat on peut affirmer que le nom gaulois de l'eau-du cours d'eau a survécu plus longtemps aux confins du Massif Central qu'en Île-de-France, ce qui nous oblige à reconsidérer certaines hypothèses concernant une disparition rapide du gaulois sur l'ensemble du domaine roman actuel.