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Cours de bretonModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Au temps pour moi, je connaissais pas de Kerigonan, merci de me l'apprendre
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Tout près de Trégrom, au nord, se trouve PLUZUNET, dans laquelle on trouve aussi un lieu en : Kerizunet, qui semble provenir d'un Ker i Dunet, Dunet étant ici l'éponyme d'origine latine *Donatus, qu'on trouve porté par l'un des fils de Cunedda : Dunawd, éponyme du Dunoding en Pays de Galles.
Je vais voir si Bernard TANGUY parle de ce i intervocalique. JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
ce serait pas Ker-Idunet, par hasard ? vu qu'il existe un saint breton de ce nom :
Ediunet (saint) : c’est la forme la plus ancienne du nom de ce saint, frère de Guénolé. Il a donné son nom au prieuré de Loc-Idunet en Châteaulin. C’est une forme inexacte, comme le prouve la prononciation Loc-Yonet. Ediunet est identique au gallois Eidduned, désir, et signifie désiré. On est arrivé à Yonet par Ediunet, Eyunet, Iyönet. Joseph Loth, les noms des saints bretons. Les Bretons sont plus grands et mieux proportionnés que les Celtes. Ils ont les cheveux moins blonds, mais le corps beaucoup plus spongieux.
Hippocrate
Pour moi, il s'agit, pour le "i "de certains de ces toponymes, de l'article vieux breton fossilisé, "i, in" équivalent au vieux gallois. J'ai autrefois lu quelque chose là -dessus, de la main de Léon Fleuriot.
Je trouve dans Gourvil (NFBOT, rééd. de 1993, p. 128) les toponymes Kericuff, Kericun et Kerincun. Autres cas cités par Gourvil où "i" breton serait l'équivalent de "y" gallois: Kerifaouen, Kerifloch, Keriforn, Kerigonan. A noter (je ne sais s'il y a un rapport) que ce qui s'écrit a est localement prononcé i, par exemple à Plouay: i-(h)èd = le long de, qui s'écrit a-hed en orthographe standard. Attention: Kerizouët, Kerizot, Kerizout, et, avec autre suffixe, Kérisit, Kerésit, Kerizit (noms féminins, je crois, "ar gerizid", k devient g après l'article au singulier) : cerisaie. 'tag d'er getañ! (jusqu'à la prochaine [fois]) jéjé
Réponse à Taliesin :
Il est possible même que ce soit localement : Saint Idunet, détenteur d'une chapelle. Je dois avoir çà au magasin ! ![]() JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Réponse à Gérard :
Connaissant des lieux dits Kericuff / Kerincuff en Ploëzal et en Pommerit-Jaudy, je puis apporter le fait (that is my Bro !) qu'on se trouve sur un réseau gallo-romain parfaitement reconnu Runan / Plougrescant et Runan / Pleubian, chacun des points d'aboutissement se trouvant sur les rives opposées de l'embouchure du Jaudy. J'y connais les vers de terre par leurs prénoms ! Je chercherais, dans ce cas, des noms en : ker *Hen - etc ... (ancien village) devenus > Ker-i- etc ... par imitation ou influence. JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Citation de Ronan :
"Colline c'est bryn. Quand à Craigh, ca ne peut pas être gallois à mon avis, aucun mot gallois ne se termine par -gh". me promenant, en 1976, dans le sud du Pays de Galles, je suis passé une jour dans un village qui, s'il me souvient, était indiqué sous le nom de Pen y craigh. (1) C'était véritablement à flanc de colline. Ma mémoire pouvant être défaillante ( ![]() ![]() - Pen-y-Crug, Y Fenni-fach, Brycheiniog / Brecknockshire. --------------- Je pourrais, à l'occasion, donner une liste de noms gallois en : Pen -y- (+ nom) au nombre de 53. ---------------- note (1) Je m'en souviens d'autant plus que mes filles, étant alors encore toutes jeunes enfants, m'avaient demandé de m'arrêter car elles avaient envie de chips. Ce à quoi les enfants du coin ont éclaté de rire, car chez eux, celà ne se disait pas chips, mais crispies ! L'essentiel, c'est d'avoir la frite ! JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Juste pour ajouter mes impressions sur la necessité de questionner ceux qui parlent breton depuis la prime enfance. Voir messages plus haut concernant, entre autre, le vannetais.
J'ai demandé récemment à l'une de ces personnes (non loin de Plouay) : comment traduire le mot Panorama ? Sachant que le mot officiel est "Gwelva" et qu'un autre mot existe aussi, que donne le Favereau, et c'est "Gwel Meur". La réponse qui fusa instinctivement chez la personne à qui je posais la question fut : "Ur sell bro" Bon sang de bonsoir : que choisir entre ces trois-là ? Pour l'apprenant que je suis, je me suis tracé une ligne de conduite puisée dans la méthode assimil de Fañch Morvannou que je me permet de citer ici car celà positionne ma pensée vis à vis de l'apprentissage de la langue bretonne : "Nous préconisons un éventail très large [...concernant le vocabulaire donc] : la langue parlée fournit des ressources extraordinaires qui sont loin d'avoir été inventoriées complètement, la langue savante, à côté de bien des scories, inévitables, propose des termes techniques, des néologismes quelquefois heureux. Aucun ostracisme : la langue bretonne est vivante." Mais ce que je puis conseiller pour sur, c'est d'aller par tous les moyens possibles questionner nos aînés, ceux qui parlent la langue depuis le biberon, car sans la saveur de cette langue parlée il n'est de breton qu'une langue docte et simplement mathématique. Entre "Gwelva", "Gwel Meur" hag "Ur sell Bro" pour dire Panorama, il y a un éventail qui permet justement de nuancer sa pensée au moment où l'on parle. Je suis heureux de savoir maintenant que l'on peut dire Panorama en disant "Ur Sell Bro" et je saurais, si besoin est, dire ou utiliser Gwel Meur. Je progresse en breton et cette langue me parle et me plaît au sens qu'elle me donne du plaisir. Je ne vois pas comment je pourrais, en tant qu'apprenant, me priver de la savourer à la source même d'où elle fuse à profusion. Parler comme un livre c'est bien mais "añmerdus eo" à vivre avec. ![]() Kado
Salut Kado,
Personnellement, je me méfie des noms en -va, car il s'agit très souvent de fabrications récentes à l'inspiration du gallois. Mais ce n'est souvent que du 'brezhoneg chimik' ! ---------------- Ma grand-mère, qui était à cent mille lieues des querelles linguistiques, utilisait, comme tout le monde, pour un haut de côte entre La Roche-Derrien et Pommerit-Jaudy : Belle-Vue, parfois en son langage : kra Belle Vue. Sinon, pour des points situés sur des hauteurs, ouverts à tous les horizons, nous avions un correspondant du français : les quatre vents : ar seiz(h) avel = les sept vents. Il y a eu une auberge de ce nom : Ar Seizh Avel, à Confort-Berhet, sur la route romaine au sud de La Roche-Derrien en direction de Carhaix. Il faut dire que c'était le pays de mon compatriote et ami Fanch PERU, éminent linguiste trégorrois. JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Sell bro est le seul à être vraiment du breton. Gwelva, comme l'a dit JC, c'est du néo-breton, et gwel meur ça sonne bizarre. Le mot "meur" est un mot à l'origine très rare, et récupéré par le néo-breton pour traduire tout un tas de trucs, alors que le breton populaire a beaucoup d'autre solutions que de déterrer des mots médiévaux!
Ur sell bro, voila une belle expression. Ur sellad bro...
Moi, j'aurais bien vu un : sell dro = vue tout autour / vue périphérique / vue en faisant un tour sur soi-même.
... et il est même possible que cette expression existe déjà ! mais je ne saurais où la situer. JCE ![]() "Apprends tout et tu verras que rien n'est superflu".
Hugues de Saint-Victor.
Un autre mot appris (un verbe en l'occurence) et qui est plus que magnifique, c'est Bugulein (Buguliñ) pronnoncé avec la couleur du vannetais (budjulaiñ)
![]() Ce qui veut dire "surveiller, garder" s'appliquant aux animeaux ainsi qu'aux personnes. Le pendant breton de "faire du baby-sitting" donc ![]() Donc quelqu'un faisant du "baby-sitting" pour un dénommé Kado dirait donc : "Me zo o (f)vuguliñ Kado" (Je suis en train (en ce moment même) de "baby-sitter" Kado) Je l'ai entendu tel quel ![]() Peut-être que ce verbe est connu par certains d'entre vous mais pour moi ce fut un bonheur de l'entendre pour la première fois à la source même du Breton parlé (Vannetais en l'occurence). Dernière édition par kado le Lun 19 Fév, 2007 20:00, édité 2 fois.
Maria Prat
J'ai trouvé chez un bouquiniste, deux livres édités par Ar Skol Vrezhoneg/Emgleo Breiz, deux livres de Maria Prat. Pour le prix ridicule proposé, je me suis empressé de les prendre. Ensuite j'ai fait quelques recherches sur le net et je suis tombé sur ce lien, http://www.tv-tregor.com/spip.php?article265 Il se trouve que dans l'interview, elle explique qu'elle apprit à écrire le breton au travers (entre autre) de la lecture de Buhe ar Sent que faisait sa mère chaque soir. J'ai de suite eu une pensée pour Marc'heg an Avel qui est du Tregor comme elle ![]() Je découvre tout juste l'histoire fantastique de cette dame. Mais je n'ai pas pu trouver plus de données sur elle. J'en appelle à vous pour m'informer. Je suis étonné du peu d'information sur Maria Prat disponibles. En tout cas, je vais mettre à profit les deux volumes de peziou-c'hoari acheté. Kenavo an distro ![]() Kado
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