Voilà , j'ai commencé la lecture d'un livre dont le titre est"Bruxelles Mystérieux"de Saint Hilaire.
Autant vous dire tout de suite que l'auteur passe aux yeux de certains pour être assez"markalien"dans nombre de ses jugements sans doute un peu hâtifs, voire fantaisistes...
Personnellement, j'ai tendance à ne pas me fier aux rumeurs et à juger par moi-même.
Les premières pages lues -faisant apparaître des dolmen dans des cryptes médiévales...- me laissent effectivement un léger goût de méfiance...
Je vais donc vous livrer un passage sur lequel vous me ferez peut-être l'honneur de me donner votre avis, voiçi(p.7):
"Or, comme la plupart des villes et villages de ce pays, Bruxelles tire tout simplement son nom du celtique, langue de nos ancêtres à nous. L'origine d'autres Bruxelles dans l'Aisne ou le Nord, les mentions les plus anciennes, relevées dans des actes antérieurs à la germanisation de ces contrées, interdisent à ce propos le moindre doute.Il sera temps encore de poser aussitôt après les vrais points d'interrogation.
BRUCO ou BRUOC désignaient la végétation d'une lande humide; d'où vient le mot bruyère, comme salle dérive de SALE ou SELA, terme gaulois correspondant au CELLA latin et caractérisant un petit temple, une chapelle, un prieuré.Les Bretons n'ont pas cessé d'employer Brug et Sal avec le même sens. BRUCSELA était donc la "Chapelle sur la Lande".
Dès le septième siècle, en effet, sur une butte dominant les marécages herbeux d'une rivière alors appelée BRAINE, s'élevait un oratoire d'assez d'importance que pour détourner de son chemin Vindicien, l'évêque de Cambrai dont il dépendait.Le pays relevait de cette abbaye de Nivelles, qui courait chercher ses chapelains en Irlande et sa bibliothèque en Ecosse. Et la butte était dédiée à l'archange Michel".
Et l'auteur de rappeler que"l'Occident médiéval comptait sept hauts lieux, témoins de phénomènes surnaturels, où l'archange avait planté son épée".
On les nommait, dit-il, les monts Saint-Michel.
Et de çiter:
-le Mont Tombe de Normandie;
-son doublet de Cornouailles;
-un troisième surplombait la vallée mosane et le vieux Saint-Mihiel;
-un Saint-Michel-en-l'Herm jumelé au mont Mercure au-dessus du marais poitevin;
-Il y en avait un autre dans une clairière de Thuringe;
-celui d'Aiguilhe au Puy;
-le septième était cette chapelle de Brucsela, que Vindicien était venu tout spécialement visiter, l'an 695.
Saint Michel est certes l'emblème de la Ville de Bruxelles et tout le monde sait qu'il se dresse fièrement au bout de la flèche de l'Hôtel de Ville de Bruxelles.
On croit savoir que derrière saint Michel se cache Mercure, et derrière Mercure,Lugos.
Donc tout cela est bien tentant et sympathique, mais sont-ce des informations réellement fiables ?
Donc:
1.Pour les linguistes, l'info"Brucsela"vous paraît-elle fiable ?
2.Avez-vous connaissance de l'existence d'autres Bruxelles dans l'Aisne et le Nord ?
3.Que pensez-vous des concordances entre les différents monts Saint-Michel incluant Bruxelles ?
Ma question précédente sur le dieu aux trois visages ne semblent pas vous avoir particulièrement motivés, celle-ci attirera peut-être plus de commentaires !
J'attends vos réactions avec impatience et grand intérêt !
Ceci dit, prenez votre temps:je ne reviens que lundi...
Bon week-end à toutes et à tous !
Et merci d'avance !
Dulovios.