Le Silmarillion présente en effet une mythologie explicative des origines et des premiers temps du monde, avec un "dieu" créateur, des "divinités" régissant divers aspects du réel, et aussi avec l'origine du mal.
Cependant, Muskull a raison : même dans le Silmarillion, on ne trouve pas de véritable religion, c'est-à -dire de culte, de croyances, de coutumes à base religieuse.
Bien sûr, on sait que les Nains, par exemple, ont une affection particulière pour Mahal (le nom qu'ils donnent à Aulë, une des divinités), mais comment cela se traduit-il concrètement ?
Il y a deux choses qui s'en rapprochent cependant :
Dans l'Akallabeth (la Chute de Numenor), il est dit :
"... il y avait au milieu des terres une haute et abrupte montagne, appelée Meneltarma, le Pilier du Ciel, en haut de laquelle était un endroit consacré à Eru Illuvatar. C'était un temple sans mur et sans toit, et aucun autre ne s'élevait au pays des Numénoréens...." Ceux-ci apportent des prémices de leurs récoltes à Eru à l'occasion de fêtes saisonnières.
D'autre part, il y a les Elfes qui rencontrent la Compagnie de l'Anneau dans la Comté, ceux de Gildor Inglorion, je crois, et qui, au lieu de dormir, chantent aux étoiles. C'est leur seul rite connu.