J'avoue ne pas savoir où poster ce message... Un passage de Pline m'intrigue...
Pline, Histoire Naturelle, VIII, 43 : "On trouve des exemples non moins célèbres de destructions dues même à des animaux méprisés. M. Varron rapporte qu'une ville fut ruinée en Espagne par les lapins, en Thessalie par les taupes ; qu'une population fut chassée par les grenouilles en Gaule, par les sauterelles en Afrique; que les habitants de Gyaros, une des Cyclades, furent mis en fuite par les rats ; qu'en Italie Amycles fut dé-truite par les serpents. En deçà des Éthiopiens Cynamolges, est une vaste étendue dépeuplée ; les habitants en ont disparu devant les scorpions et les solipuges ; Théophraste assure que les Rhoetiens ont été chassés par les scolopendres."
Si l'on peut comprendre que des populations puissent fuir les sauterelles, les rats (destruction des cultures), voire les lapins et les taupes (idem), que penser de ces Gaulois qui fuient devant les grenouilles ?
Ca me fait penser à ces Belges qui seraient arrivés en Gaule suite à des inondations... fuyaient-ils les grenouilles qui à la faveur de l'humidité prospéraient ?