Broceliande en feu !

[An Ardeven]

Pauvre forêt :

Coëtquidan. Le feu prend dans un réceptacle de tir et ravage 84 hectares

18 avril 2013 à 09h56
.Le Télégramme

20 hectares supplémentaires ont été détruits par le feu depuis 7 h ce matin. Cela porte à 84 ha la superficie de végétation détruite par l'incendie qui s'est déclaré hier soir sur la camp militaire de Coëtquidan.

Il était 23H40 cette nuit lorsqu'un incendie s'est déclaré dans une zone du camp militaire de Coëtquidan dédiée à la réception de tirs, notamment d'obus. Cette zone couverte d'herbe rase en son centre abrite en périphérie une végétation arbustive et aussi de la forêt.

Très vite, le feu s'est propagé et couvrait ce matin à 7 h près de 64 hectares. Depuis il a gagné 20 hectares supplémentaires. Il présente un risque particulier du fait de l'impossibilité pour les secours de pénétrer dans le périmètre. S'y trouvent en effet des munitions explosées...ou pas.

D'importants secours luttent à la périphérie de l'incendie. Une soixantains de sapeurs-pompiers et de nombreux engins placés sous la direction de la section incendie de coëtquidan. Il y a là les centres de guer, Campénéac, Ploërmel, Josselin, Mauron, Grandchamp, Plescop et des soutiens d'Ille-et-Vilaine.

Le vent qui doit se lever ce matin ne facilitera pas la tâche des secours mais la pluie attendue en début d'après-midi devrait calmer le jeu.


Le 1er Avril 2009, un feu avait déjà détruit 130 hectares.

[André-Yves Bourgès]

Ben alors, le prodige de la fontaine de Barenton ne se produit plus ? Peut-être que le seigneur de Montfort n'est pas avantageusement remplacé par le conseiller général du lieu ?

"Item joignant la dicte fontayne y a une grosse pierre que on nomme le perron de Bellenton, et toutes foiz que le seigneur de Montfort vient à la dicte fontayne et de l'eau d'icelle arouse et moulle le dit perron , quelque chaleur temps, assure de pluye, quelque part que soit le vent, et que chacun pourroit dire que le temps ne seroit aucunement disposé à pluye, tantost et en peu d'espace aucunes foiz plus tost que le dit seigneur ne aura peu recoupvrez son chasteau de Comper, aultres foiz plus tart, et quelque soit ains que soit la fin d'icelui jour, pleut ou pays si abundaument que la terre et les biens estans en ycelle en sont arousez et moult leur prouffite" (voir ici).