Jean Markale

[ejds]

Voilà de quoi relancer la sempiternelle dispute sur le sujet.

Oui, je dirai même plus : au lieu de tourner en rond, de quoi nous donner du fil à retordre...!!

Mais de préférence sur le fil en question, où personne n’empêche le "druidou" d'être conformèment acceptable dans la journée, et un p’tit peu "chamanou" zinzin parfois le soir, quand l'exige le désespoir.
(Y'a pas droit d'être les deux à la fois !?) :

Shamanisme et religions

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... sc&start=0

Merci JM tout de même!

e.

[ejds]

Mort de l'écrivain Jean Markale, spécialiste des mythologies celtiques

Il y a 4 heures

http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... 5SUttGwegg

PARIS (AFP) — L'écrivain Jean Markale, spécialiste des civilisations celtiques et de leur mythologie, est mort dimanche à Auray (Morbihan) à l'âge de 80 ans, a annoncé à l'AFP l'une de ses proches, l'écrivain Claire Fourier.

M. Markale avait publié 102 ouvrages consacrés pour la plupart aux civilisations celtiques, et plus particulièrement au cycle du roi Arthur, parmi lesquels un "Cycle du Graal" en huit tomes, "Contes et légendes des pays celtes", "Vercingétorix", "Druides et chamanes" ou "Petite encyclopédie du Graal".

Il s'intéressait également à l'ésotérisme à travers des sujets comme les Cathares, les Templiers ou la légende de "l'or du diable" de Rennes-le-Château.

"Il a fait découvrir à un large public l'épopée celtique, connaissance auparavant réservée à une petite élite de chercheurs", a souligné Mme Fourier.

Cela lui avait d'ailleurs valu des critiques d'autres spécialistes, qui le considéraient avant tout comme un vulgarisateur.

Son 103e ouvrage, "L'homme lesbien", paraîtra en janvier, selon Mme Fourier.

Jean Markale était né le 23 mai 1928 à Paris de parents bretons. De son vrai nom Jacques Bertrand, il avait emprunté son pseudonyme au roi Mark de la mythologie celtique.

Il avait grandi dans la forêt de Brocéliande (également nommée forêt de Paimpont), le berceau du mythe de la Table ronde, auprès d'une grand-mère qui l'avait initié aux légendes celtiques.

Après des études à Paris, il était devenu professeur de lettres puis avait quitté l'enseignement pour se consacrer à l'écriture.

Ses livres sur le cycle arthurien ont été traduits en 25 langues, a indiqué Claire Fourier.

M. Markale était également conférencier.

e.

[Guillaume]

Salut à tous,

Je ne fais pas partie de ces personnes qui, à la mort d'une personne, se sentent obligées de ne dirent que du bien d'elle parce que c'est politiquement plus correct.

Néanmoins, je dois avouer que j'ai commencé à m'intéresser au domaine celtique par les livres avec Jean Markale, que j'ai trouvé bien plus faciles d'accès que certains autres auteurs, certes beaucoup plus sérieux mais tellement plus ch..t à lire..

C'était juste une précision que je souhaitais apporter, et je pense que nous sommes beaucoup à avoir commencé à lire des libres de cet homme aujourd'hui disparu...

[DT]

Salut à tous,
Salut Guillaume, Il fût une part de l'imaginaire celtique,, même si cela dérapaît.
A+

[André-Yves Bourgès]

Néanmoins, je dois avouer que j'ai commencé à m'intéresser au domaine celtique par les livres avec Jean Markale, que j'ai trouvé bien plus faciles d'accès que certains autres auteurs, certes beaucoup plus sérieux mais tellement plus ch..t à lire..

Votre franchise et votre honnêteté vous honorent, Guillaume : on peut dire en effet avec le poète que
Jean Markale n'a pas mérité
Ni cet excès d'honneur ni cette indignité.

Bien cordialement,

André-Yves Bourgès

[Jacques]

Néanmoins, je dois avouer que j'ai commencé à m'intéresser au domaine celtique par les livres avec Jean Markale, que j'ai trouvé bien plus faciles d'accès que certains autres auteurs, certes beaucoup plus sérieux mais tellement plus ch..t à lire..

C'était juste une précision que je souhaitais apporter, et je pense que nous sommes beaucoup à avoir commencé à lire des libres de cet homme aujourd'hui disparu...

Salut, Guillaume

C'est également mon cas, et je dois dire que son gros bouquin, Les Celtes, édité chez Payot en 1969, et que j'ai acheté dès sa parution, m'a passionné. Il m'a définitivement attiré vers la civilisation celtique ancienne.

[Pierre]

Bonsoir à tous,

C'est là, tout le paradoxe de l'œuvre de Mr Markale. L'avantage d'exister, et l'inconvénient d'exister.

Pour beaucoup d'entre nous, c'est grâce à lui que nous avons découvert le monde celtique. Même si, par après, il nous a fallu bien souvent corriger le tir.

@+Pierre

[Sedullos]

Doué da bardono an anaonn !

[ejds]

Nécrologie. Jean Markale un passionné de celtisme

http://www.letelegramme.com/gratuit/gen ... 543629.php

Auteur d’une centaine d’ouvrages, notamment sur les Celtes, Jean Markale est mort hier matin, à l’hôpital d’Auray (56), à l’âge de quatre-vingts ans. De son vrai nom Jacques Bertrand, Jean Markale avait, avant de se lancer dans l’écriture, exercé, pendant vingt-cinq ans, le métier de professeur de lettres classiques dans un collège parisien. Mais, en 1979, fort de son succès avec « La femme celte » (Payot), il avait arrêté l’enseignement et était venu s’installer à Camors, près d’Auray (56), le pays de ses ancêtres. C’est là qu’il écrira, à une cadence pour le moins soutenue, tous ses livres. Ses grandes spécialités : les Celtes, le mythe du Graal, l’histoire de la Bretagne, l’ésotérisme et les énigmes historiques. Autant de thèmes qu’il a développés à satiété et exploités sous différentes formes, en particulier à travers des « cycles » qui lui permettaient de laisser libre cours à sa verve épique et à son imagination.

Poète plutôt que chercheur

Son manque de rigueur scientifique était, d’ailleurs, le reproche que lui faisaient ses nombreux détracteurs. Mais Markale s’en moquait : « Je préfère être considéré comme poète plutôt que comme chercheur », assurait-il. En 1998, il avait reçu le prix Trévarez pour son premier roman, « Notre-Dame de la Nuit ». Un genre dans lequel il envisageait de poursuivre. Mais il avait finalement repris le sillon qu’il avait creusé et qui lui réussissait : la civilisation celtique et le Graal. Coïncidence troublante : Jean Markale s’est éteint il y a une semaine seulement après la mort de son ami Charles Le Quintrec, qu’il avait connu dès 1948, à Paris. La maladie l’aura ainsi empêché de respecter le pacte que tous deux avaient passé : le survivant devait prononcer l’éloge funèbre du premier décédé !


Yves Loisel

e.

[Marc'heg an Avel]

En em digeriñ o deus graet dorioù Avallon evit degemer Jean MARKALE.

Gant ma vo dous Bleunioù Avallon gant e ene.

Jean-Claude EVEN

[Jacques]

En em digeriñ o deus graet dorioù Avallon evit degemer Jean MARKALE.

Gant ma vo dous Bleunioù Avallon gant e ene.

Hag eñ e ouie brezhoneg ? n'on ket sur en dije komprenet ar c'homzoù-se...

[Sedullos]

Jacques, toute parole de compassion sonne juste quelle que soit la langue utilisée.

[Jacques]

Jacques, toute parole de compassion sonne juste quelle que soit la langue utilisée.

C'est vrai, mais de la même façon qu'on parle breton, ou picard, ou gascon au vieux locuteur natif pour le mettre en confiance, pour tenter d'entrer dans son univers personnel, il m'a semblé, justement, mais peut-être que je me trompe, que ces paroles un peu rituelles de Jean-Claude étaient un peu à côté du monde de Jean Markale ; de celui de sa grand-mère, peut-être, mais pas du sien. À ma connaissance, il n'a pas non plus pris part activement aux mouvements en faveur de la langue bretonne.
Ceci dit, et je le répète, il m'a enchanté en m'ouvrant la porte du monde celtique ancien il y a presque quarante ans.

[Jacques]

Ch.-J. Guyonvarc'h n'a pas été tendre avec lui, comme on peut le lire ici :

« M. Jean Bertrand, dit Jean Markale, se fait parfois passer pour professeur de lettres classiques. Il ne dit jamais où il enseigne ; Mais (…) il ne sait pas accentuer le grec, ignore tout du latin (…) il ne sait pas combien de cas comporte la déclinaison irlandaise (tantôt deux, tantôt trois)(...) Jean Markale lui-même se cite très complaisamment dans ses publications ultérieures et, chaque fois qu'il est question d'un texte irlandais, il renvoie à L'épopée Celtique comme si cet ouvrage contenait des traductions ou constituait la référence essentielle. Tout cela est, au mieux, une plaisanterie. »

[Marc'heg an Avel]

... il m'a enchanté en m'ouvrant la porte du monde celtique ancien il y a presque quarante ans.

Salut Jacques,

C'est exactement pour cela que j'ai salué sa mémoire en langue celtique, à savoir la seule que je puisse prétendre connaître.

Ca a la même valeur que si je l'avais faite en latin : cette dédicace s'adresse à l'Ame, donc au Sacré.

Et - je suppose, parce que je n'y suis pas encore allé - que la langue sacrée d'Avallon est une langue celtique, sachant, quoi qu'il en soit, que la langue sacrée de l'Autre Monde est universelle, et que là, il n'y a pas besoin de traducteur.

Aujourd'hui, il en sait plus que nous : il sait s'il s'est trompé ou pas.

Jean-Claude EVEN