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carte (ou le "cachet de la poste fait-il foi")Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice Salut à tous,
Obéron, le petit roi de Féerie, est bien le fils de Jules César et de la fée Morgue, dans la chanson de geste du XIIIe siècle, Huon de Bordeaux . Cela ne choquait personne au Moyen Age. Continuer à étudier de façon historique l'épopée arthurienne à partir d'une adaptation moderne, préfacée par quelqu'un qui ne comprend rien à l'histoire, ta démarche d'historien est très atypique, J.C.E. ! Tu aurais autant de chance d'aboutir avec disons, Xena la guerrière dont la route croise celle d'Hercule et de Jules César Jean-Paul Brethenoux. Sedullos Lemouico immi exobnos in catue ! ΣΕΔΟΥΛΛΟΣ (Graecum est, non legitur !)
"Honorer les dieux, ne pas faire le mal, s'exercer à la bravoure."
Oui.
A la différence près que dans l'un des textes, il est donné une date : Mardi 30 avril. Et que cette date, même tronquée, permet de retrouver l'année 474, pendant laquelle Jules NEPOS fut césar (=vice empereur), du 9 février au 24 juin. En 474, Aelia Ariadne était l'impératrice de Constantinople. L'anagramme de son nom nous donne : ADRIAN-, attribué par la Légende à un empereur de Constantinople qui aurait transmis des lettres à Merlin. La concomitance de Jules NEPOS (Jules le césar) d'Occident, et d'Ariadne / Adrian, impératrice de Constantinople, dans cette partie de la Légende, est donc parfaitement conforme à l'Histoire ! Pas besoin de traverser les siècles, ni d'évoquer Caius Iulius Caesar, mort depuis plus de 500 ans. C'est le mythe de Merlin qui en prend un coup, et en même temps tous ceux qui, super intelligents, sont tombés dans le panneau, mais qui persistent cependant à prétendre qu'ils ont raison alors qu'ils n'ont même pas vu le piège. ----------- NB :Jules NEPOS était le neveu par alliance d'Aelia Ariadne. Nous sommes donc dans le cas d'un parentèle, parfaitement conforme aux traditions politiques impériales de l'époque. CQFD. JCE :wink:
Bonjour,
Euh... J'ai pas tout compris là ...
Il s'agit de ce livre ? Jean-Claude, tu dis que c'est une traduction mais une traduction de quoi ? Cela ressemble bigrement à une oeuvre d'imagination, littéraire donc. Serais-ce dans cet ouvrage que:
Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Salut Muskull,
Non, il ne s'agit pas de cette édition, même s'il s'agit bien de Jacques Boulenger. Je vais te rechercher çà . La question qui se pose, dès lors, est de savoir qui a donné cette date, tronquée, du mardi soir 30 avril, quand, et selon quelles sources. En tout cas, ce n'est pas moi ! Cette date a toujours retenu mon attention, depuis le début des années 1970, bien avant de me mettre au travail sur l'histoire des Bretons, en G. et en P. Bretagne. C'est du reste à cause et grâce à cette date tronquée que je me suis mis à étudier la question des calendriers, et de trouver la clef qui permet de trouver la date au jour juste à partir du dimanche de Pâques +325. J'ai publié cette étude sous le titre Calendrier romain, en 1980. Il existe bien entendu d'autres modes de calculs, qui donnent les mêmes résultats, mais de façon plus compliquée. Ce mardi soir 30 avril correspond exactement à une année = 474, où il y avait un prénommé Jules, et qui était césar = vice empereur, pour l'Occident, et Aelia Ariadnè impératrice à Constantinople. Je n'y peux rien : c'est comme çà . Donc, si certains veulent contester le fait historique, ils doivent s'attaquer à celui qui a introduit cette date dans le texte. Tout ce que les Légendaires ont trouvé à me dire, jusqu'à présent, c'est qu'il s'agissait d'un coïncidence ! Autrement dit : c'est vrai que cette date est juste, mais on ne veut pas le savoir ! JCE :wink:
Puisqu'il est question de : Carte,
revenons donc à celle d'origine, proposée par notre nouveau collègue : ------------- Sur le fond, je ne diverge pas tant que çà ! Voir Emgann Karaez ... Quoi qu'il en soit, la localisation de la Carmélide est révélatrice du malaise des chercheurs et commentateurs. Il semble évident que ce pays, n'étant pas sous la coupe directe d'Arthur (ou alias Arthur), ne se trouvait pas dans la Britannia Romania, à savoir dans l'ïle britto-romaine jusqu'au Mur d'Hadrien. Les Ecossais l'ont donc revendiquée en Ecosse. Sur cette carte, on la place en Irlande. Quant à moi, je la place au Centre Bretagne Ouest de la Petite Bretagne armoricaine actuelle. Il faut savoir que ce pays a pour capitale Carohaise, que son roi se nomme Léodagan, que celui-ci a pour voisin Claudas de la Terre Déserte, qui l'emmerde depuis six ans, et que dans l'armée qui l'attaque on trouve aussi Ponce Antoine, qui commande aux Romains, pour le compte du roi Rion, qui a coutume de demander à ses rois vassaux de lui donner un morceau de barbe avec la peau, qu'il coud au revers de son manteau, comme signe d'allégeance et de soumission de ceux-ci. (sic) ------------ Il est donc incohérent de placer la Carmélide en Irlande ou en Ecosse si son voisin dit de la Terre Déserte se trouve en Pays de Retz ou en Poitou ! Il faut aussi savoir comment on fait pour relier les thèmes de Carohaise et de Brocéliande, puisque c'est à partir de Carohaise que Merlin (ou alias) est allé en Brocéliande. Il faut aussi proposer des étymologies pour Carohaise et pour Carmélide ! J'ai donné les miennes : Carohaise > Carhaix, et on retrouve la racine de Carmélide dans le nom même de Mael-Carhaix < Medle, voisine immédiate à l'est de Carhaix, sachant que tout ça se trouve dans un pays de collines ( = *metlo-) sur un aqueduc romain qui prend sa source tout près d'un Brecheliant / Brécillien /Bressillien, et qui aboutit à Carhaix, preuves archéologiques à l'appui. Donc, le temps et l'espace sont cohérents et respectés. N'en déplaise ! ... et même si ça déplait ! Celui ou celle qui peut proposer mieux n'a qu'à le faire. JC Even :wink:
Pour ce qui est de la naissance de notre Arthur ou alias :
La Légende dit que son père, nommé ici Uther, aurait accompagné son frère, Ambroise Aurèle, pour tenter de réduire le problème posé par l'inefficacité de Vortigern et de son clan contre les Jutes établis dans le Kent. Nous avons connaissance des batailles d'Aylesford, 455, et celles de Crayford, 456/457, perdues par le clan de Vortigern. Anglo-Saxon Chronicle : " 455 : In this year Hengest and Horsa fought against king Vortigern at e place which is called Aegelthrep (Aylesfoed, K) and his brother Horsa was slain. And after that Hengest succeeded to the kingdom ans Aes, his son". Traduction JCE : " 455 : Cette année-là Hengest et Horsa combattirent le roi Vortigern à un endroit appelé Aylesford, (bataille durant laquelle le) frère Horsa fut tué. Après quoi Hengest devint roi avec son fils Aesc". Anglo-Saxon-Chronicle : - version Laud Chronicle (E) : " 457. In this year Hengest and Aesc fought against the Britons at a place which is called Crecganford (Crayford, K), and there slew four companies; and the Britons then forsook Kent and fled to London in great terror". - version Parker Chronicle (A) : " 457. In this year Hengest and Aesc fought against the Britons at a place which is called Crecganford (Crayford, K), and there slew four thousand men; and the Britons then forsook Kent and fled to London in great terror". Traduction française JC Even : " 457. Cette année là Hengest et Aesc combattirent les Bretons à un endroit appelé Crecganford (Crayford. Kent), et y tuèrent quatre ( 1 : 4 compagnies) (2 : 4000 hommes); et les Bretons abandonnèrent le Kent et s'enfuirent vers Londres en grande panique (= terreur). --------------- L'intervention d'Ambroise, accompagné de son frère Uther, s'est donc faite après la défaite de Crayford, à savoir en 456, 457 ou 458. Tenant compte d'une gestation féminine, on doit ajouter 9 mois à l'une de ces dates. Or le texte de la Bataille de Carohaise nous dit qu'Arthur y est encore tout jeune, et qu'il n'a pas encore acquis tout à fait l'expérience militaire. Il semble que ce texte lui donne un âge entre 16 et 18 ans. En ajoutant l'âge de ce jeune homme à 457 ou 458, en tenant compte d'une gestation, on tombe donc entre 473 et 476. Jules Népos a été césar dans le premier semestre de 474. On est en plein dedans ! JCE :wink:
Salut Jean-Claude,
Excuse ce petit retour en arrière.
Je pige toujours pas trop ton raisonnement. Tu veux dire que tu trouves une date dans un roman relativement récent et sans rechercher une éventuelle transmission historiographique tu affirmes que cette date correspond à l'année 474 et tu bâtis toute une théorie la dessus ? Mais si l'auteur avait mis cette date au pif pour situer l'action vers Pâques, procédé courant chez les littéraires pour "faire vrai" ? Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
En tout état de cause, ce sont les sources littéraires mises en oeuvre par Jacques Boulenger - sources nombreuses comme le rappelle Joseph Bédier dans la préface de cet ouvrage - qu'il conviendrait donc d'inventorier :
Voici le passage incriminé du texte de Boulenger où figure la date du mardi 30 avril. Questions pour trancher la question : cette date figure-t-elle dans un texte-source et lequel ? Le cas échéant, peut-on déterminer avec certitude s'il s'agit d'une véritable réminiscence historique ou d'une simple "cheville" du récit, comme le souligne Muskull ? Et enfin, si cette date ne figure que dans la "reconstruction" de J. Boulenger, quelle conclusion en tirer ? André-Yves Bourgès
------------- Salut et merci pour ce passage, qui permettra à chacun de disposer des mêmes bases de discussion. Quelle conclusion en tirer ? >>> ou bien qu'il avait de bonnes sources, >>> ou bien que c'était un sacré manipulateur, sachant utiliser des données historiques réelles et ne les donner que de façon éparse de façon à brouiller les pistes. A Muskull, Quant à moi, je n'étaye rien pour me faire plaisir. J'ai la prétention d'être intellectuellement honnête. Et quand j'apporte un avis, j'ai l'habitude de donner mes sources. Ainsi, les batailles d'Aylesford et de Crayford sont données par la Chronique anglo-saxonne, le césariat de Jules Népos est vérifiable dans les ouvrages d'histoire sérieux, et la chronologie est parfaitement vérifiable aussi par la recherche des dates de Pâques. Tu penses bien que j'ai vérifié la chose avant de la publier. cf : Centre National de Pastorale Lithurgique, Paris. en 474, année de 365 jours commençant un mardi, Pâques est au dimanche 21 avril. http://marikavel.org/calendriers/calendriers-gma1.htm JCE :wink:
Il est évidemment parfois plus facile de prendre le temps de réfléchir avant d’écrire que de parler. Chacun est à même à discerner le décalage entre le rêve et la réalité. Et faire la différence entre une fable inventée, un conte à peine à dormir debout, mais "fait de beaux rêves" pour petits enfants, une légende semi-historique, une mythologie à peine croyable, un roman d'aventure approximatif, une BD limite fantastique... à une histoire véridique dans ses moindres détails ! Ainsi :
Joseph Loth, dans les Mabinogion, présente une autre version :
Puis qu'on est dans le domaine de la rêverie (dont il a été ainsi fait une approche antique sur le fil dodo), il est une autre histoire plus récente celle-là du vieux professeur d’histoire empêtré dans le passé et comme habité de son métier. Racontée par Anatole France, Les dernières paroles de Décius Mus, elle commence de la sorte :
e.
--------------- Salut Edjs, C'est bien là le problème ! Car cet auteur croyait à ce qu'il disait, étant baigné par l'idée qu'il ne pouvait pas y avoir d'autre lecture que la romanesque. Comme je l'ai dit par la suite de mon propos : " ... il ne s'en n'est même pas posé la question". -------------- Je suis baigné, quant à moi, par les analyses des textes anciens dans la collection Guillaume Budé, Editions des Belles Lettres. Et je puis te garantir que ces analyses là n'ont strictement rien à voir avoir des introductions comme celle citée ci-dessus. Etudier la chronologie, la géographie, la topographie, le climat, les saisons, les sens du vent selon la période de l'année, pour savoir sous quel angle tirer des flèches de façon à ce qu'elles portent à leur cible, etc ... voilà qui est bien du domaine de la Recherche. On aimerait bien que les littérateurs arthuriens s'occupent un peu plus d'analyses objectives que de fantasmes mythologiques, qui, bien souvent, ne sont eux-mêmes que des déviations de la Mythologie qui, elle, est respectable. Beaucoup associent la vision romanesque arthurienne au 'Rêve'. Mais à ce point là , ça n'est plus du rêve, c'est de la folie. Et ce sont ces gens là qui prennent les autres pour des imbéciles. Image extraite de Ronan Coghlan : The Illustrated Encyclopaedia of Arthurian Legends. JCE :wink:
Voir ici en ce qui concerne le caractère supposé archaïque du Livre des faits d'Arthur. AYB
Quelles sources et, si ces sources existent, en quoi sont-elles "bonnes" d'un point de vue historique ? Sources littéraires "tardives", à l'instar de celles qui constitue le corpus hagiographique médiéval et dont l'intérêt se situe au-delà du récit d'évènements dont l'écrivain était le plus souvent éloigné de plusieurs siècles ; mais j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer ces aspects historiographiques dans plusieurs fils de discussion de ce forum... André-Yves Bourgès
Je souhaitais saisir l'occasion de cette reprise de dialogue autour de la difficile utilisation de sources "littéraires" médiévales tardives dans la reconstitution de l'histoire événementielle de la période du "Dark Age" occidental, pour souligner combien j'ai apprécié le travail systématique de collecte d'informations, de repérage, de photographie et d'interprétation de sites anciens en Bretagne effectué par Jean-Claude, notamment en ce qui concerne la région de Carhaix.
AYB
Salut André-Yves,
Je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'on puisse ne pas avoir les mêmes interprétations que moi à partir d'une analyse de texte, surtout en ce domaine où, par la force des choses, il n'y a plus aucun témoin vivant depuis longtemps. Mais les réponses toponymiques et archéologiques que j'ai recensées sont faciles à vérifier. Il est indéniable que les Archéologues, sachant mes recherches, puisque j'ai échangé avec eux là -dessus, se gardent bien pour l'instant de contester mes propos avant d'être allés au bout de leurs travaux de fouilles. Il se trouve qu'actuellement, ils ont mis à jour un site encore plus important que celui que je croyais à Saint-Symphorien, en Paule, au niveau des sources, et que leur prochaine campagne sera de retrouver la source elle-même. Nous sommes donc contraints à l'attente des conclusions de cette recherche. Recherche de quoi ? Recherche du calix de l'aqueduc ! Sincèrement, ça m'étonnerait qu'on le trouve, connaissant l'acidité des sols en ces endroits. Mais à Rome même, on n'a retrouvé que deux calices d'aqueducs sur treize ! Il en existe un au musée du Vatican; l'autre se trouve au musée municipal de Rome. J'ai eu des échanges de courriers avec les deux. On peut leur acheter des photographies de ces calices. Tout ceci est lié à l'étude de Carohaise, qui est donnée par la Légende en tant que capitale de la Carmélide, et qui est en relation directe avec Brecheliant. Après tout, c'est une partie du sujet de ce fil : la demande de crédibilité que l'on doit accorder à des cartes de reconstitution. J'ai réagi sur ce sujet à propos de la Carmélide placée en Irlande. Le point commun de cette hypothèse avec mon étude, c'est que la Carmélide ne se trouve pas en Britannia Romania. Après, c'est une question d'arguments ! Ceux qui ont suivi mon étude savent où je la place, et pourquoi. Ceux qui en proposent une autre localisation n'ont qu'à en faire autant, en restant fidèles à la fois à la Légende et à l'Histoire. ----------- Concernant Jules NEPOS, en qualité de "césar", on peut penser que nos auteurs avaient une bonne connaissance de l'histoire politique et religieuse, et une bonne connaissance des biographies des hommes politiques, y compris de cette période du Bas Empire. Après tout, on ne manque pas de témoignages écrits de la part des historiens ni des chancelleries de l'époque, et que beaucoup de ces écrits nous précisent des dates. Il suffit de relire Suétone, pour le Haut Empire, pour savoir que dans ce type d'Etat, la Bureaucratie et la Cour sont toujours en quête de détails pour faire valoir les arguments ou les droits éventuels de tel ou tel grand personnage. Comment les aurions nous su, si tel n'avait pas été le cas ! Nous connaissons les biographies assez détaillées des autres césars et augustes, hommes ou femmes. Pourquoi ne connaîtrions nous pas celle de Jules Népos ? Et si nous les connaissons aujourd'hui, d'autres bien avant nous les connaissaient déjà . Partant de l'identification de Jules NEPOS comme étant le Jules César de la Légende, contemporain d'Aalia Ariadné, du pape Simplice, d'Euric le Wisigoth, d'Ambroise Aurèle, et de Sidoine Apollinaire, doit-on penser que la Légende n'est qu'une vision historique déformée au cours des âges par les poètes, ou que ce personnage historique y a été introduit après l'élaboration de la Légende pour lui donner un semblant de valeur historique ? Je voudrais terminer cet envoi en disant à notre jeune collègue que la Géograhie et l'Histoire ne peuvent pas être dissociées, parce que l'Histoire ne peut se dérouler que dans le cadre de la Géographie. Autrement dit, la Géographie est l'une des composantes principales de l'Histoire, puisque le cadre de l'Humanité c'est la Géographie. Vouloir dissocier les deux est un autre monde. Mais cet autre monde là , même sous des présentations prétendument hautement intellectuelles et/ou littéraires, n'a aucun droit à nier le monde réel, c'est à dire celui des Historiens. --------- PS : quand je dis Historiens, je ne dis pas Politiciens, dans l'acceptation actuelle de ce dernier mot, synonyme de vomitif. JCE :wink:
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