REBOND
Vacuité indistincte du non-dit où s'égaillent, effilochées
De gris tissages, des vouloirs posés sur la brume,
Des après-mots en agrès sur des sens dispersés,
Evanescentes constructions qu'un nouveau dire dissipe...
Parfois consciences des franges, apeurées de lumières
Préfèrent vaguer d'algues grasses abreuvées en filets dérivants
Dont les mailles trop larges leur laissent liberté.
Sentiment des confins, frigide mémoire hivernale.
Venir pierre claire en ce jeu, le vent, le souffle manque un peu
Pour écarter ces nuées qui ensorcellent, cette lourdeur
Etrangère pesant sur les possibles apparus un instant.
Jouer douce musique nocturne en attente du matin...
Car l'aube vient toujours, même en ces paysages las,
Elle vient, claire audience d'un moment rectifiant tous les autres,
Sentiment d'un rivage allégeant la mollesse sous-marine.
Il dit qu'après tout il est encore possible de vivre au vent et au soleil.
Un jour...
Muskull...