Vie de saint Rigomer, trad. Jacques Melchionne et Martine Coquet
Et le saint apprenant qu'un temple antique se trouvait dans un lieu tout proche que les gens appelaient Morifanum (temple de Morus?), qu'ils vénéraient et qu'ils gratifiaient par leurs offrandes de voeux diaboliques et profanes; alors le serviteur de Dieu, saint Rigomer, pleurant sur ce peuple rustique et ignorant, parce qu'il pratiquait un tel culte non en l'honneur de Dieu (et) pour son salut, mais plutôt pour le culte du diable pour sa perdition. Enflammé du zèle des Chrétiens, il se rendit dans ce lieu-même avec ses frères et des fidèles Chrétiens, recherchant ardemment et la trouvant, une représentation diabolique illusoire, prêchant en annonçant la parole de Dieu aux habitants de cette ville pour leur faire abandonner cette fanatique croyance et fréquenter plutôt l'église de Dieu, attendre enfin leur salut de Jésus-Christ: ce qu'ils firent, avec l'aide de Dieu, et ce temple une fois détrruit, ils édifièrent dans ce lieu-même une basilique où l'on voit maintenant présentes à Dieu les offrandes sacrées.