Marc'heg an Avel a écrit:
2. Partition :
Normalement, une cité gallo-romaine fait 1 évêché.
Ici, il y en a 3. Si ça n'est pas une partition, alors c'est quoi ?
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Nantes, Rennes, Vannes, ça fait trois évêchés gallo-romains, on est bien d'accord, mais ce n'est pas une partition Nord-Sud, plutôt Nord-Ouest/Sud-Est. De plus, au départ de ce fil, tu parlais d'une partition Nord-Sud du territoire des Osismes, pas d'une partition de la Bretagne. Et ça ne me dit toujours pas pourquoi ce "Corn o galliae" ?
Si je t'ai bien suivi jusque-là , le Nord du territoire Osisme est confié aux britto-romains de Maxime, alors que le Sud est désigné par "le secteur des Gaulois". Mais, au cap Ouest et en territoire venète (donc au sud), on trouve des unités maures qui font aussi partie de ces troupes britto-romaines. Que désigne "Galliae" alors ? Les soldats maures, les populations parlant encore gaulois, ou les habitants des cités gallo-romaines ?
Tu dis : "Il se trouve que c'étaient aussi des Maures qui étaient installés à Aballaka / Avalon, à l'embouchure de la rivière Ituna / Eden." Cette rivière se situe au Nord-Ouest de l'Angleterre, à la frontière avec l'Ecosse. Quel rapport avec les Cornovii du Sheshire, du Caithness ou avec le Cornwall britannique ?
Et si au lieu de parler d'unités militaires, on parlait peuplement et langue ? Car ce ne sont pas des soldats qui ont colonisé le Nord-Ouest de la péninsule armoricaine. Ce sont les populations venues du Sud-Ouest de l'Angleterre, qui parlaient la "lingua britannica", dont deux dialectes, le breton et le cornique, sont restés très proches l'un de l'autre, puisqu'il y avait intercompréhension jusqu'au 15ème siècle.
Et comment croire que ces émigrants bretons auraient pu accepter d'habiter une terre nommée "secteur des étrangers" dans leur propre langue ? Ils l'auraient baptisée autrement, non ?