Musée du quai Branly

[Pierre]

avec une fermeture éclaire

Ah si en plus t'allumes les phares, c'est pas gagné


@+Fourbos

[Luernos]

moqueu d'gens va

[Pierre]

moqu' eud gins

[Muskull]

Hi, hi !
Ma fille était au vernissage avec les pontes de la politique et du showeuh biznesseuh.
Dingue elle m'a dit, tous comme des hérons, cou penché, prêts à saisir le moindre vairon et surtout des tas de dindons glougloutants qui étaient assurés de leur prédominance et que dindons juvéniles et dindes encore bien emplumées courtisaient éhontement.
Quoi de plus qu'une basse cour de Pen ar Bed ?

[Marc'heg an Avel]

Salut,

J'ai reçu, gratos, le n° 5350, du 9 juin 2006, du Moniteur des Travaux Publics et du Batiment.

Ben oui ! relations obligent !

Il y est publié une interview de Jean NOUVEL, l'architecte concepteur de l'ouvrage.

Citation en page 1 de couverture, extraite de l'interview :

"L'architecture est la pétrification d'un monument de culture" p 16".

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Vous avez deux heures !

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Ou bien vous achetez le numéro 5,50 Eur); ou bien je vous en scanne des morceaux.

JCE

[Pierre]

Ou bien vous achetez le numéro 5,50 Eur); ou bien je vous en scanne des morceaux.

Mais c'est du chantage financier

M'en fout moi et Guillaume avons une troisième soluce : Le moniteur à l'oeil.

Ben oui ! relations obligent !


@+Pierre

[Sogoln yg Ysca]

Je n'ai pas vu le musée du Quai Branly, je ne me prononcerai donc pas dessus.

Personnellement, j'aimais bien le musée de la Porte Dorée, en partie pour son côté "fatras poussiéreux" mais je pense qu'une petite modernisation lui aurait fait grand bien, ne serait-ce que pour qu'on puisse comprendre ce qu'on y voyait sans nécessairement avoir un diplôme d'ethnologie ou d'anthropologie en poche. Il fallait être motivé pour faire la visite.

J'apprécie avec Mme Traoré (qui porte le nom d'une de mes amies très chères qui ne m'avait jamais avoué avoir été ministre) le paradoxe qui veut qu'on expose les oeuvres et refoule les auteurs.

Toutefois je m'interroge.

Si des oeuvres doivent être conservées dans des laboratoires au seul bénéfice des chercheurs, si elles doivent croupir dans des réserves, rester dans des collections privées ou être rapatriées dans leur pays d'origine, qui pourra les voir ?

Je comprends tout à fait que le Mali puisse vouloir récupérer de l'artisant Dogon comme la Grèce devrait retrouver les frises du Parthénon, mais si les oeuvres ne circulent pas dans le monde, de musée en musée, qui les verra ? Uniquement ceux qui pourront se payer le billet d'avion.

La démocratisation de la culture passe par la mise à disposition des oeuvres dans un cadre non-élitiste. Les chercheurs peuvent poursuivre leurs recherches sans avoir nécessairement tous les objets sous la main (ou plutôt dans des cartons).

D'un autre côté, il faut aussi faire attention qu'en vulgarisant, on ne rende pas tout vulgaire. Tout est affaire de dosage.

C'était juste mes deux sesterces dans le débat.

J'y reviendrai peut-être quand j'aurais pu jeter un oeil au musée.