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Florilège...Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Florilège...Salut,
Anne Marchand vient de m'envoyer un florilège des plus belles erreurs sur les Celtes qu'elle a pu rencontrer dans des ouvrages anciens. Accrochez-vous, c'est plutôt tordant: Dolmens et menhirs  Les romains avaient élevé là ces rochers pour mettre leurs tentes et leurs baraques à l’abri des coups de vents violents qui règnent fréquemment sur ces côtes (…) Il ne fallait rien moins que leur industrie pour imaginer un semblable retranchement, et leur ardeur infatigable pour l’exécuter. M. de la Sauvagnère, Recherches sur les antiquités de Vannes, 1775  On s’y perd et le silence est meilleur parti à prendre. L’étude de l’Antiquité présente, comme celle des sciences, quelques points dont l’éclaircissement est impossible et qui sont définitivement condamnés à une entière obscurité. Comte de Caylus, Recueil d’antiquités égyptiennes, étrusques, grecques, romaines et gauloises, 1767  C’est aux Celtes moins qu’à tout autre population antéhistorique de l’Occident qu’on peut attribuer ces gigantesques constructions. Leur tempérament lymphatique, le manque d’énergie de leurs grands corps, qui ne pouvait supporter de longues fatigues, leur aversion enfin pour le travail prolongé forment un faisceau d’impossibilités qui prouvent jusqu’à l’évidence que jamais, ils n’ont pu dresser le moindre menhir, construire le moindre dolmen…C’est à la race des Ligures, à ces petits corps secs et nerveux, à ces esprits tenaces et entêtés, qu’on peut et qu’on doit faire l’honneur des effrayants travaux qu’on exigés les monuments mégalithiques. Baron Roget de Belloguet, Ethnologie gauloise, 1872  Les dolmens recouvrent les restes de cette population, les Hyperboréens, dont l’histoire ne nous parle pas et qui n’existait plus au temps de César. Alexandre Bertrand, Archéologie celtique et gauloise, 1876  Ces pierres doivent être considérées comme la preuve la plus flagrante qui se puisse trouver de la vérité du christianisme et proclament majestueusement le triomphe de Dieu Hippolyte Clauzel, Le triomphe du Christ, 1875   Druides :  Les druides vivaient au fond des cavernes creusées à même la roche dont les gaulois n’avaient pas à approcher. Ils sacrifiaient à leurs dieux des victimes humaines, animales, soit même des hommes. Nouveau cours d’histoire de France, cours préparatoire, 1930 (Guiraud)  Langue :  A cette question : qu’est-ce que la langue celtique ? il n’y a évidemment d’autre réponse raisonnable à faire que celle-ci : la langue celtique est celle que parlaient les Celtes. Granier de Cassagnac, antiquité des patois, antériorité de la langue française sur le latin, 1885  Le breton est une langue immaculée qui n’a jamais proféré ni doute ni blasphème. Baudrillard, les populations de la France, Normandie et Bretagne, 1885 A+ Patrice
Florilège...Je crois qu'au XIXe siècle on a proclamé que la Science avait tout résolu et qu'il n'y avait plus rien à découvrir, non ?
Hihihiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! Trop ! C'est trop ! Arrête Patrice ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Râââ, j'agonise... ![]() ![]() ![]() Dul ![]()
Florilège...
GAST E DOUE ! voilà c'est fait ![]()
Florilège...Haaa, je ne sais pas ce que ça signifie, mais je suis certain que c'est bien envoyé, Lulu !!!!
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() T'as bien le bonjour du Moine de Lewis (que je lis actuellement...), héhéhé... @+ Dul. ![]() ![]()
Florilège...Moi celle que je préfère, c'est quand même celle-là :
![]() A+ Patrice
Florilège... « Les Bretons parlent une langue morte qui fait habiter une tombe leur esprit ».Â
(Victor Hugo, Quatre- Vingt- Treize) « les Celtes ne sauraient être inclus parmi les races progressives et entreprenantes ». (Lord Acton, historien Anglais du 18ème s.) « Je vois citoyen. Vous voulez revenir au temps des gaulois ? ». (Daladier à une personne réclamant plus de responsabilité pour la Bretagne lors d'une réunion à Callac) n n
Florilège..."Les Bretons sont-ils des gens comme nous? Je dis non.
Le Breton est têtu. Sinon pourquoi dirions-nous d'un Breton: "Il est têtu comme un Breton"? Alexandre Vialatte, le plus grand écrivain français avant Dutour et Poulidor, disait que "le loup est appelé ainsi à cause de ses grandes dents. "De la même façon, le Breton est appelé ainsi parce qu'il est têtu. Je n'en démordrai pas. On a pu prouver scientifiquement que le Breton était têtu. Les travaux des plus éminents chercheurs du CNRS ont démontré théoriquement que le Breton trempé est encore plus résistant aux fortes pressions que l'acier trempé. Pour passer de la théorie à la pratique, il suffirait de porter un Breton à ébullition. Mais jusqu'à ce jour aucun Breton contacté pour aider la science dans ce domaine n'a voulu prêter son concours. Donc le Breton est têtu. Par sa faute, la recherche française marque le pas. Et c'est navrant, quant on songe que les américains, dans leurs laboratoires d'Atlanta, nous ont une fois de plus rattrapés, puisqu'ils ont d'ores et déjà réussi à démontrer que les nègres étaient solubles dans l'acide sulfurique. (Pierre DESPROGES, "Manuel du savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis") ![]()
Florilège...Coucou !
J'ai passé un bon moment à lire ce sujet ![]() ![]() On rigole de ces textes car ils commencent (pour un grand nombre d'entre eux) à dater. Il n'empêche que le problème, c'est qu'aujourd'hui encore, on trouve parfois ce type de "théories" (ou des équivalents...) sur certains livres mais aussi sur des sites Internet... C'est déjà moi drôle, car c'est autant d'images fausses qui s'insèrent dans l'esprit des personnes... ![]()
Florilège...j'aime beaucoup ;
"Les cotes Bretonnes sont situees au niveau de la mer. " ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
Florilège...Et ajoutons que le regretté Pierre Desproges est né dans le nord du Laos, alors Indochine française, à Luang Prabang, que j'espère avoir l'occasion de visiter dans le courant du mois de novembre...
@+ Dul.
Florilège...moi, je croyais que Pierre Desproges était lemovique
merci à Muskull, c'est vraiment très drôle. Pour Alexandre Bertrand, il n'a quand même pas écrit que des sottises...
Florilège...Salut,
Anne Marchand vient de m'en renvoyer deux autres pas inintéressantes non plus. Goûtez-les donc: ![]() Le baiser sur la bouche, c’est à dire sur les lèvres, dit baiser nominal, est certainement préhistorique, mais sûrement pas aussi ancien que la femme. Je le fais désormais remonter, au plus, à l’âge de bronze. Dr Marcel Beaudoin, coutumes sexuelles du Pays de Mont (Vendée), 1917  Les gaulois n’ont pas laissé vingt mots de leur propre langue. Louis Ferdinand Céline A+ Patrice
Florilège...Heu... C'est très breton mais... Â
![]() http://www.claudenadeau.net/humour.html http://www.claudenadeau.net/humour.html
Florilège...Excellent,
surtout la première ![]()
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