C'est entre 227 et 226 av. J.-C. que les sources situent la mort d'Antiochos Hiérax, assassiné par un Galate, Cintaretos. D'où venait ce Galate ? Solin (Les Merveilles du Monde, XLV, 11), Pline (Histoire Naturelle, VIII, 64) et Elien (De la Nature des Animaux, VI, 44) n'en disent rien. Tous les trois tirent leurs sources du traité historique de Phylarque (disparu). Ils insistent sur le fait qu'Antiochos est mort sur le champs de bataille et que le chef galate qui avait tué le roi, fut à son tour tué par le cheval du roi mort. Polybe (Histoires, V, 74) assure quant à lui que le roi séleucide est mort en Thrace. Nous savons en effet qu'à la fin de règne d'Antiochos, ce dernier livrait des campagnes visant à étendre le pouvoir séleucide en Thrace. La notion de "Galate" est parfois délicate à utiliser, dans la littérature grecque, du fait qu'elle désigne sans distinction les Gaulois d'orient et d'occident. Il paraît donc évident que Cintaretos est un Galate (Gaulois) de Thrace.
Polybe, Histoires, V, 74 : " Ils choisirent pour cela Logbasis. Cet homme avait été longtemps ami de cet Antiochus qui était mort en Thrace, et avait élevé, comme sa propre fille et avec une tendresse extrême; Laodice, qui lui avait été confiée, et qui fut depuis femme d'Achéus."
Solin, Les Merveilles du Monde, XLV, 11 : "Antiochus, ayant dans une bataille vaincu les Galates, monta, pour triompher, sur le cheval d'un chef du nom de Cintarète, qui avait été tué en combattant ; le cheval se rendit tellement maître du frein, que, se laissant tomber à dessein, il écrasa son cavalier en succombant lui-même."
Pline, Histoire Naturelle, VIII, 64 : "Phylarque rapporte que Centaretus, de la nation des Galates, ayant tué Antiochus dans un combat, s'empara de son cheval et le monta, en signe de triomphe; mais l'animal fut tellement indigné, que, maîtrisant le frein, pour ne pas s'en laisser diriger, il se lança dans des précipices, et s'y tua avec le cavalier".
Elien, De la Nature des Animaux, VI, 44 : "Le cheval d'Antiochos vengea son maître et tua le Galate qui l'avait égorgé dans le combat. Le nom de ce Galate était Centoarates ; je n'en dis rien de plus"