Les Celtes élevent, en plus des chèvres et des volailles, des bovins qui constituent pour eux une activité importante. En effet, ces derniers sont élevés non seulement pour le lait qui sert à faire le fromage, pour la viande à manger, mais aussi en tant qu'énergie pour tracter le matériel agricole. Les Celtes maîtrisent parfaitement l'équitation, ce qui fera trembler Rome entre le IIIème et le IIème siècle avant JC, le cheval étant alors un atout guerrier certain.
En hiver, les moutons paissent le chaume. Les autres animaux sont nourris en étable avec du foin et de l'écorce de bouleau séchée. Jusqu'en hiver, on conserve les feuilles d'orme dans des puits. Elles servent ensuite à nourrir le bétail en attendant le retour des beaux jours. En été, les gardiens de troupeaux conduisent les bêtes paître sur les landes et les terres en friches.
Les porcs sont très nombreux ; on les rencontre surtout dans les régions forestières où ils se nourrissent de glands et de faînes. L'image de la chasse au sanglier est assez fausse. Les Celtes chassent très peu, et encore moins le sanglier, animal sacré qui est le symbole de la classe sacerdotale. Si on a longtemps cru que les Celtes chassaient le sanglier, c'est en raison de la proche parenté morphologique entre le porc domestique de cette époque (qui possédait encore des défenses) et son cousin sauvage.