Réservée à une élite du peuple au début du second âge du fer, l'épée se répand et devient ensuite un objet standard de la panoplie du guerrier. Du fait d'une utilisation de plus en plus courante, la forme de l'épée se modifie. A l'origine courte et effilée (quelques décimètres), l'épée s'allonge vers la fin du VIème siècle avant JC pour devenir plate et longue, dépassant parfois le mètre de longueur. Le bout de la lame subit lui aussi une transformation et devient arrondi.
L'épée est en fer car les Celtes manient très bien cette matière. De ce fait, elle est d'une qualité irréprochable et crainte par de nombreux peuples en même temps qu'admirée. Elle est davantage conçue pour trancher que pour porter des coups. Ces épées sont imitées et exportées en Corse et dans certains peuples italiques.
La soie est séparée de la lame par une petite pièce indépendante en fer. Cette lame est généralement simple, contrairement à la poignet et au fourreau qui possèdent de nombreuses décorations, en particulier des symboles astraux. Le plus souvent, la poignée est en matière périssable. D'après les nombreuses fouilles et les oeuvres des auteurs antiques, on sait maintenant que le guerrier celte porte l'épée dans son fourreau sur son côté droit. Cependant, il peut aussi la porter à hauteur d'épaule si celle-ci est longue.