Province de La Corogne, entre le Tambre et le rio Ulla
Celtiques praestamarques - Fraction des Celtiques de Galice, puis gens de la juridiction Lucensis, ils furent mentionnés par Pline (Histoire naturelle, IV, 111) sous la forme Celtici cognomine Praestamarci, par Pomponius Méla (Description de la Terre, III, 7) sous la forme Praesamarchi et par Strabon (qui ne les distingue pas des Celtiques nériens et des Celtiques supertamarques), sous la forme Κελτικοί (Géographie, III, 3, 5). Leur territoire se situait entre l'Ulla (río Ulla) et le Tamaris (Tambre).
Leur surnom est latin, on y reconnaît le préfixe prae- "avant, en face", suivi de l'hydronyme Tamaris (Tambre).
Pline, Histoire naturelle, IV, 111 :"la région des Cantabres avec neuf cités ; le fleuve Sanda ; le port de Victoria des Juliobrigiens ; à 40.000 pas de ce lieu, les sources de l'Ebre, le port Blendium ; les Orgénomesques des Cantabres, avec leur port Vereasueca ; la région d'Asturum, la ville Noega ; dans une péninsule, les Paesiques ; puis, du ressort de Lucus, à partir du fleuve Navia, les Albions, les Cibarques, les Egivarres, surnommés Namariniens, les Iadoves, les Arrons, les Arrotrèbes, le promontoire Celtique ; les fleuves Florius et Nelo ; les Celtiques surnommés Nériens, et, au-dessus, les Tamariques, dans la péninsule desquels sont les trois autels Sestiens, consacrés à Auguste ; les Capores, la ville de Noela ; les Celtiques surnommés Praesamarques ; les Cilènes. Parmi les îles dignes d'être nommées, Corticata et Aunios ;"
Pomponius Méla, Description de la Terre, III, 7 :"L'enfoncement que forme cette sinuosité, comprend la ville de Lambriaca et les embouchures du Laeros et de l'Ulla. La partie saillante qui le suit est habitée par les Praesamarques, dont le pays est traversé par le Tamaris et le Sars, fleuves qui n'ont qu'un cours de peu d'étendue. Le premier se jette dam la mer près du port Ebora, et le second près d'une tour consacrée par le nom d'Auguste. Le reste de la côte est habité par les Tamariques et par les Nériens, qui sont les derniers peuples qu'on y rencontre. Car là se termine la côte qui fait face à l'occident. Celle qui suit regarde le nord dans toute sa longueur, c'est-à-dire depuis le promontoire Celtique jusqu'au promontoire Scythique."
Sources
• D. Dopico Cainzos & P. Rodríguez Álvarez, (1992) - "Paleoetnografía de Gallaecia", in : M. Almagro-Gorbea & G. Ruiz Zapatero (coord), Paleoetnología de la Península Ibérica, Actas de la Reunión celebrada en la Facultad de Geografía e Historia de la Universidad Complutense, Madrid, 13-15 diciembre de 1989, Complutum, n°2-3, pp.395-398
• E. R. Luján Martinez, (2009) - "Pueblos celtas y no celtas de la Galicia Antigua : fuentes literarias frente a fuentes epigráficas", in : J. Aparicio Pérez & L. Silgo Gauche (Eds.), XXII Seminario de Estudios de Lenguas y Epigrafía Antiguas-ELEA , n°9, Real Acadèmia de Cultura Valenciana. Valencia, pp.219-250
• Julien Quiret pour l'Arbre Celtique