Dans les faubourgs de Millau fut découvert à partir de la fin du XIXème siècle des milliers de tessons de céramiques sigillées. Les potiers gallo-romains utilisaient en commun les mêmes fours. Et pour reconnaître et dénombrer leur production, inscrivaient sur des fonds d'assiette la liste des céramiques apportées par chacun d'eux.
Si une grande partie de ces inscriptions est en latin, il existe cependant quelques phrases en gaulois, quelques noms typiquement gaulois, des termes comptables, et des termes techniques liés au métier de potier.