Fondamentalement, le même principe s'appliquait ici qu'à la divagation. La pénalité était en rapport avec le dommage causé. De plus, si des bâtiments étaient utilisés sans le consentement du propriétaire, la même pénalité s'appliquait.
En exception à cette règle, si le moulin d'un individu était utilisé illégalement, le prix de l'honneur du propriétaire devait lui être payé en plus de la répération des dommages.
Comme la plupart des bâtiments, à l'époque des textes juridiques, étaient construits en bois, il semble y avoir eu des considérations particulières sur l'incendie criminel. Cependant, le texte spécifique à ce sujet, "Bretha Forloiscthe" (Jugements d'Incendie) ne nous est pas parvenu, et son contenu ne peut donc qu'être entrevu à partir des quelques commentaires restants. Apparemment, le texte distinguait entre les feux causés par la négligence et ceux allumés délibérément, et fixait les amendes pour l'incendie de différents bâtiments et pour l'homicide ou les blessures causés aux personnes ou aux animaux qui se trouvaient dedans. Néanmoins, un roi était autorisé à perpétrer des incendies pendant son circuit royal si ses sujets s'étaient affranchis de leurs devoirs envers lui (KELLY 1988, 145).
Ce texte a été initialement rédigé par par le Pr. Raimund Karl, diplomé
en Etudes Celtiques de l'Université de Vienne (Autriche), et professeur à
l'Université de Bangor (Pays de Galles). Il met cette introduction à disposition
du public, à condition qu'on cite son nom, ce qui est la moindre des choses, et son
adresse e-mail : a8700035@unet.univie.ac.at et que ce texte ne soit pas utilisé
à des fins commerciales. Traduit, et adapté pour cette encyclopédie celtique par Fergus Bodu.