Au combat les Gaulois utilisaient des frondes, comme l'attestent Jules Cèsar dans la Guerre des Gaules (VII, 81) et Aristote dans Singularités merveilleuses (XC). Il ne reste malheureusement aucune trace archéologique de ces frondes. Leur portée maximum était de 200 mètres, mais n'était en fait meurtrière que jusqu'à 70 mètres. Pouvant provoquer des lésions sans avoir à percer les armures, cette arme s'est montrée très efficace lors de la guerre des Gaules. Voir aussi: "Les balles de fronde".
Jules César, La guerre des gaules, VII, 81 : "Les Gaulois ne laissent passer qu'un jour, et pendant ce temps fabriquent une grande quantité de passerelles, d'échelles et de harpons ; puis au milieu de la nuit, en silence, ils sortent de leur camp et s'avancent vers nos fortifications de la plaine. Ils poussent une clameur soudaine, pour avertir les assiégés de leur approche, et ils se mettent en mesure de jeter leurs passerelles, de bousculer, en se servant de la fronde, de l'arc, en lançant des pierres, les défenseurs du retranchement, enfin de déployer tout l'appareil d'un assaut en règle. Au même moment, entendant la clameur, Vercingétorix fait sonner la trompette pour alerter ses troupes et les conduit hors de la ville."
Aristote, Singularités merveilleuses, XC : On raconte que quelques-uns des Ligyes se servent si bien de la fronde que, voyant ensemble plusieurs oiseaux, ils débattent entre eux quel est celui que chacun s'apprête à tirer, comme si chacun allait atteindre l'un ou l'autre à son gré.
Sources
• Pierre Crombet pour l'Arbre Celtique
• Julien Quiret pour l'Arbre Celtique