Le Pseudo-Apulée nous en donne un synonyme: "l'aloès de Gaule": "Gentiana, ... alii aloen gallicam" (Pseudo-Apulée, Herbarius). Le Pseudo-Dioscoride a annoté le chapitre traitant de la gentiane et en donne le même synonyme (Pseudo-Dioscoride, Sur la matière médicale).
Le Pseudo-Apulée l'utilisait comme "antidote dans les morsures de serpents" (Pseudo-Apulée, Herbarius).
Dioscoride signale également l'efficacité de la gentiane contre les morsures, mais aussi dans les ulcères ainsi que les inflammations oculaires (Dioscoride, Sur la matière médicale).
Pline constate que ce simple possède des "propriétés échauffantes" mais spécifie "qu'il ne faut pas le faire prendre à des femmes enceintes" (Pline, Histoire Naturelle). Il retrouve les indications en ophtalmologie et l'action bénéfique de la gentiane en cas de morsures de serpents, surtout celles des couleuvres.