Dioscoride nous dit que "la lavande pousse sur certaines îles au large de Marseille, en Gaule. Sa décoction [...] est bonne pour les maladies de poitrine" (Dioscoride, Sur la matière médicale). Pour Pline, la lavande entre dans les contrepoisons, et, prise en boisson, soulage les douleurs de poitrine (Pline, Histoire Naturelle). On pourrait rapprocher ceci des propos de Marcellus qui nous cite le spica celtica (épi celtique). Il s'en sert dans la composition "d'un élixir destiné aux phtisiques et à ceux dont les poumons sont atteints par le catarrhe" (Marcellus de Bordeaux, De medicamentis liber)