Pline nous dit: "La farine d'orge cuite... s'utilise pour évacuer les suppurations, dans de l'eau vinaigrée, additionnée de résine de Gaule". (Pline, Histoire Naturelle)
Dioscoride nous explique que "la résine liquide vient du pin et du picéa [...] ; on apporte de la résine liquide du pays des Gaules qui sont près des Alpes, tirée d'un arbre nommé larix, et les paysans l'appelle laricina. Celle-ci soit elle est composée en forme d'électuaire soit prise seule, elle aide (en la faisant fondre dans la bouche) vertueusement à la toux ancienne" (Dioscoride , Sur la matière médicale, I, 76).
On pourrait donc, en suivant les propos de Dioscoride, évoquer, pour ce résineux, le pin (Pinus L.) ou l'épicéa (Picea A.Dietr.). Dottin voit dans le larix, le chêne (p. 264), mais le chêne ne produit pas de résine. Le traducteur et annotateur du manuscrit de Dioscoride avait déjà évoqué le mélèze (A, p. 5.).
On pourrait penser, même si le larix est assimilé à la résine et non à un arbre, que ce mot, s'il est vraiment gaulois, soit passé dans la langue latine; on pourrait ainsi évoquer le mélèze (Article Ogam).
Sources
• Pierre Louarn pour l'Arbre Celtique
Liens analogiques
• melatia / melic- : (mélèze) [ mots et étymons de la langue gauloise : arbres et plantes ]