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Magniacus - Nom apparaissant (sous la forme MACNIACO) sur un autel votif avec base et couronnement découvert en 1857 en réemploi dans le mur d'un cimetière à Hières-sur-Amby (Isère). Pour Allmer (1875) un Mars victorieux est peu probant. Il propose d'y voir un Mercure protecteur de trois personnes surnommées : Victor, Magniacus et Vellaunus. Vallentin (1880), parle bien d'un Mercure Victor Magniacus Veilaunus, mais précise que l'épithète Victor donnée à Mercure ne figure sur aucune autre inscription. Ce qui signifierait, selon lui, que nous avons avons affaire dans ce cas-ci à un Mercure typiquement gaulois. Allmer (1887), rapprochant Magniacus avec le nom de la commune de Magnieu dans l'Ain. Allmer (1899), toujours sceptique concernant un Mercure victorieux, pense qu'il s'agit probablement d'une faute de graphie pour Viator (protecteur des chemins), et émet l'hypothèse de surnoms tirés de noms de lieux sous la protectiion du dieu. Pour Lambert (2009), Magniaco est le cognomen topique du dieu Mercure, le village de Magnieu (Ain) se trouvant dans le secteur du lieu de découverte(1), "Magniacum représente un fundus Magniacus "propriété de Magnius" ; la même épithète pouvait s'appliquer secondairement aux habitants (Magniaci) ou au dieu local (Mercurius Victor Magniacus) (Lambert, 2009)". Bien que le nom puisse être rapproché d'un gaulois *magno- "roche, pierre" (ou du latin magnus "grand"?), il est évident qu'il ne peut s'agir d'une pierre divinisée, mais du dieu protecteur d'un lieu dénommé "La Roche" (Magniacum), ou plus certainement le "domaine de Laroche (Magnius)", comme semble le suggérer la suffixation en -acum.