Dans la tradition celtique continentale et insulaire , l'oie est un équivalent du cygne, dont la lexicographie ne la distingue pas toujours nettement. Considérée comme une messagère de l'Autre Monde, les Celtes lui attribuent des pouvoirs divinatoires. Elle fait alors l'objet chez les Bretons d'un interdit alimentaire, en même temps que le lièvre et la poule. César, qui rapporte le fait dans le de Bello Gallico (5, 12), ajoute que ces animaux étaient élevés pour le plaisir (voluptatis causa) mais il n'a pas compris pourquoi. Elle est aussi associée à la guerre et garde une place importante dans le folklore. Voir le symbolisme du cygne.
Jules César, La guerre des gaules, V, 12: "Le lièvre, la poule et l'oie sont, d'après eux [les Bretons], nourriture interdite : ils en font pourtant l'élevage, pour leur plaisir."