Orgétorix - Notable Helvète, qui vécut peu de temps avant le guerre des Gaules, son nom signifie "le roi des tueurs". C'est lui qui fit le projet de migration de son peuple, et fut choisi pour mener à bien cette entreprise (Jules César, La guerre des gaules, I, 2). Mais Orgétorix avait aussi des ambitions politique. Pour celà il s'associa avec le Séquane Casticos et l'Eduen Dumnorix auquel il offrit sa fille en mariage (Jules César, La guerre des gaules, I, 3). Il fut probablement à cause de cette alliance, soupçonné de conspiration et d'aspirer à la Royauté. Devant passer devant le tribunal des Helvètes, il s'y présenta accompagné de tout sa clientèle, soit près de dix mille hommes, et put de ce fait s'exempter de défendre sa cause. Les Helvètes mécontents de ce stratagème, commencèrent à rassembler des troupes pour le vaincre par la force, mais Orgétorix mourut sur ces entrefaites, probablement en se suicidant (Jules César, La guerre des gaules, I, 4).
Jules César, La guerre des gaules, I, 2: "Orgétorix était chez les Helvètes l'homme de beaucoup le plus noble et le plus riche. Sous le consulat de Marcus Messala et de Marcus Pison, séduit par le désir d'être roi, il forma une conspiration de la noblesse et persuada ses concitoyens de sortir de leur pays avec toutes leurs ressources [...]"
Jules César, La guerre des gaules, I, 3: "Orgétorix fut choisi pour mener à bien l'entreprise : il se chargea personnellement des ambassades. Au cours de sa tournée, il persuade Casticos, fils de Catamantaloédis, Séquane, dont le père avait été longtemps roi dans son pays et avait reçu du Sénat romain le titre d'ami, de s'emparer du pouvoir qui avait auparavant appartenu à son père ; il persuade également l'Héduen Dumnorix, frère de Diviciacos, qui occupait alors le premier rang dans son pays et était particulièrement aimé du peuple, de tenter la même entreprise, et il lui donne sa fille en mariage."
Jules César, La guerre des gaules, I, 4: "Une dénonciation fit connaître aux Helvètes cette intrigue. Selon l'usage du pays, Orgétorix dut plaider sa cause chargé de chaînes. S'il était condamné, la peine qu'il devait subir était le supplice du feu. Au jour fixé pour son audition, Orgétorix amena devant le tribunal tous les siens, environ dix mille hommes, qu'il avait rassemblés de toutes parts, et il fit venir aussi tous ses clients et ses débiteurs, qui étaient en grand nombre : grâce à leur présence, il put se soustraire à l'obligation de parler. Cette conduite irrita ses concitoyens : ils voulurent obtenir satisfaction par la force, et les magistrats levèrent un grand nombre d'hommes dans la campagne ; sur ces entrefaites, Orgétorix mourut et l'on n'est pas sans soupçonner - c'est l'opinion des Helvètes - qu'il mit lui-même fin à ses jours."