• Vie des Pères du Jura, III, Vie du saint abbé Oyend, 120, Traduction de : François Martine, 1968, Paris, Cerf
Texte:
Le saint serviteur du Christ, Oyend, disciple en religion des bienheureux Pères Romain et Lupicin, fut aussi, par la naissance, par sa province d'origine, un fils de leur pays, un de leurs concitoyens. Oui, car il naquit non loin du bourg que l'antique paganisme, à cause de la renommée et de la très solide enceinte d'un sanctuaire où fleurissait la superstition, appela dans la langue des Gaules " Isarnodurum " [Izernore], c'est à dire " Porte de Fer ". En ce lieu, aujourd'hui, le temple est en partie détruit, mais on y voit resplendir l'Edifice très sacré du Royaume céleste, consacré aux adorateurs du Christ.