Le macrocosme temporel est bâti à l'image des cosmologies et cosmogonies divines. Ce monde-ci est une image, un reflet de l'Autre Monde. Parfois, le monde réel (c'est-à-dire l'Autre Monde) fait irruption dans le monde humain. Toutefois ces rapports sont limités à une courte période symbolique, celle de Samain, la fête du 1er novembre. La fête celtique constitue une "période close", dans laquelle un cycle complet d'évènements s'accomplit sans empiéter sur le temps extérieur. La plupart des récits irlandais ont pour centre temporel cette fête de Samain. Le "temps sacré" couvre une période bien délimité, concentrée, et équivaut à toute l'année, à vingt-quatre heures, ou à l'éternité. La conception du temps à Samain rejoint donc celle de l'Autre Monde.
Le calendrier celtique est axé sur une année à deux saisons différenciées, claire et chaude, et froide et sombre, et qui convient à un peuple d'origine nordique.