Les derniers analis radiocharboniques fixent la fondation du "castro" (village fortifié) dans le VIII siécle a.C., date qui coincide avec celle du depôt du crâne.
Tout semble indiquer que la fondation du castro d'El Chao Samartín en Grandas de Salime, Asturies, s'est produite à la fin de l'Àge du Bronze. Les derniers analis confirment qu'entre les IX et VIII siécles il était un village fortifié avec un grand bâtiment central, capable d'auberger un groupe social privilégé. Cette même datation a été établie pour le crâne trouvé à l'entrée du village. Ces mêmes dates ont été aussi prouvées pour les castros de San L.luis et d'Os Castros, ce qui permet d'établir un rapport parmi ces societés.
Oviedo,
Mercedes MARQUÉS
Les dernières analis de radiocarbon réalisées sur de différents échantillons pris dans plusieurs zones du "castro" (village fortifié) d'El Chao Samartín (Grandas de Salime, Asturies) ont conclu que la fondation du village date du début du IX siècle et des fins du VIII av. J.-C. Ces datations coïncident de même avec la chronologie qui est assignée à l'emplacement où l'on a trouvé un crâne - probablement de femme-, que les archéologues lient avec le moment fondational de ce village fortifié.
Les recherches que l'on vient réalisant dans le castro dans les années dernières ont permis de savoir qu'au VIII siècle avant notre âge les puissants remparts délimitaient une clôture dans laquelle il y avait, à la position détachée, un bâtiment de grandes dimensions qui a probablement aubergé un groupe sociale privilégié. Tout semble indiquer que de cette originale clôture renforcée, que, selon les archéologues, pourrait être une sorte de place de prestige propre d'une classe détachée, a pu se développer ce qui déviendrait plus tard ce qu'aujourd'hui nous connaissons comme castros.
Les datations récentes coïncident en donner les mêmes dates pour les places différentes du village: les palissades, la fosse, la cabanne ... qui coïncident avec celle de l'estratigraphie où l'urne a été découverte avec le crâne. Cet élément, le seul reste humain localisé jusqu'à maintenant dans un gissement qui retourne à l'Âge du Bronze, suggère une série de questions aux archéologues toujours sans réponse, qui demandent une réflexion permettant aproffondir dans une histoire aujourd'hui très légèrement établie et moins connue.
Cista avec crâne
Ángel Villa, le directeur du plan archéologique du bassin du Navia, dis qu'il est nécessaire d'agir avec de la prudence avant d'avancer des hypothèses sur la présence du crâne dans le gissement. Jusqu'à maintenant la seule chose sûre est son antiquité et son emplacement. Il a été trouvé, dans une cista construite avec des blocs d'ardoise, devant la porte d'accès à l'acropole, au niveau du sol utilisé comme chemin vers la clôture. Les analis faites preuvent que le sol dans lequel la niche a été creusée est contemporain des remparts monumentales qui délimitaient le village. Comme les archéologues ont vérifié, les tombements eus après sa ruine primitive ont couvert définitivement le sol et la cista.
Il y a, puisqu'il a été dit, peu de références de crânes dans des dépôts si antiques, tout au moins dans la Péninsule Ibérique. Une autre chose est ce qui arrive en Grande-Bretagne. Là les experts ont vérifié que les Romains ont pratiqué la coupe rituelle des têtes de leurs prisonniers pour les lui offrir aux dieux chaque fois qu'ils ont été placés dans le danger, en suppossant qu'avec de tels sacrifices ils gaignaient le faveur de la divinité concernée.
Les coupeurs de têtes
Jusqu'à peu de temps en Grande-Bretagne on a pensé que ces trouvailles de corps démembrés répondaient aux pratiques rituelles célébrées par les Druides, mais les derniers restes on a pu les dater au II siècle d.n.a., lesquels, selon les historiens Jose Maria Blázquez et Javier Cabrero, indiqueraient qu'ils étaient des légionnaires romains les auteurs du rituel.
Les ressemblances qui peuvent exister entre les trouvailles d'El Chao Samartín et les britanniques se montrent comme non coïncidantes dans les dates, puisque dans le cas asturien il semble que le rituel était très antérieur à la présence romaine dans la zone. Les historiens mentionnent aussi dans leur étude sur les coupeurs de têtes que c'était une tradition très répandue parmi les peuples celtiques et parmi toutes les cultures qui faisaient de la guerre l'une de leurs occupations principales.
Dans le cas d'El Chao, les experts semblent se décanter plutôt par une fonction rituelle du crâne que par le résultat de des actions de guerre.
![Image](http://forum.arbre-celtique.com/images/photos/2004/01-janvier/craniu-chao-samartin.jpg)
Le crâne dans la cista dans lequel il a été trouvé avant la porte d'accès au règlement.
Pris et traduit du journal La Nueva España, 21/JAN/2004, section Sociedad-Cultura, http://www.lanuevaespana.es/