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Offrande fondationale dans un village celtique asturienModérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice
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Offrande fondationale dans un village celtique asturien"El Chao Samartín" fut il y a 3.000 ans résidence d'un group privilégé.
Les derniers analis radiocharboniques fixent la fondation du "castro" (village fortifié) dans le VIII siécle a.C., date qui coincide avec celle du depôt du crâne. Tout semble indiquer que la fondation du castro d'El Chao Samartín en Grandas de Salime, Asturies, s'est produite à la fin de l'Àge du Bronze. Les derniers analis confirment qu'entre les IX et VIII siécles il était un village fortifié avec un grand bâtiment central, capable d'auberger un groupe social privilégé. Cette même datation a été établie pour le crâne trouvé à l'entrée du village. Ces mêmes dates ont été aussi prouvées pour les castros de San L.luis et d'Os Castros, ce qui permet d'établir un rapport parmi ces societés. Oviedo, Mercedes MARQUÉS Les dernières analis de radiocarbon réalisées sur de différents échantillons pris dans plusieurs zones du "castro" (village fortifié) d'El Chao Samartín (Grandas de Salime, Asturies) ont conclu que la fondation du village date du début du IX siècle et des fins du VIII av. J.-C. Ces datations coïncident de même avec la chronologie qui est assignée à l'emplacement où l'on a trouvé un crâne - probablement de femme-, que les archéologues lient avec le moment fondational de ce village fortifié. Les recherches que l'on vient réalisant dans le castro dans les années dernières ont permis de savoir qu'au VIII siècle avant notre âge les puissants remparts délimitaient une clôture dans laquelle il y avait, à la position détachée, un bâtiment de grandes dimensions qui a probablement aubergé un groupe sociale privilégié. Tout semble indiquer que de cette originale clôture renforcée, que, selon les archéologues, pourrait être une sorte de place de prestige propre d'une classe détachée, a pu se développer ce qui déviendrait plus tard ce qu'aujourd'hui nous connaissons comme castros. Les datations récentes coïncident en donner les mêmes dates pour les places différentes du village: les palissades, la fosse, la cabanne ... qui coïncident avec celle de l'estratigraphie où l'urne a été découverte avec le crâne. Cet élément, le seul reste humain localisé jusqu'à maintenant dans un gissement qui retourne à l'Âge du Bronze, suggère une série de questions aux archéologues toujours sans réponse, qui demandent une réflexion permettant aproffondir dans une histoire aujourd'hui très légèrement établie et moins connue. Cista avec crâne Ángel Villa, le directeur du plan archéologique du bassin du Navia, dis qu'il est nécessaire d'agir avec de la prudence avant d'avancer des hypothèses sur la présence du crâne dans le gissement. Jusqu'à maintenant la seule chose sûre est son antiquité et son emplacement. Il a été trouvé, dans une cista construite avec des blocs d'ardoise, devant la porte d'accès à l'acropole, au niveau du sol utilisé comme chemin vers la clôture. Les analis faites preuvent que le sol dans lequel la niche a été creusée est contemporain des remparts monumentales qui délimitaient le village. Comme les archéologues ont vérifié, les tombements eus après sa ruine primitive ont couvert définitivement le sol et la cista. Il y a, puisqu'il a été dit, peu de références de crânes dans des dépôts si antiques, tout au moins dans la Péninsule Ibérique. Une autre chose est ce qui arrive en Grande-Bretagne. Là les experts ont vérifié que les Romains ont pratiqué la coupe rituelle des têtes de leurs prisonniers pour les lui offrir aux dieux chaque fois qu'ils ont été placés dans le danger, en suppossant qu'avec de tels sacrifices ils gaignaient le faveur de la divinité concernée. Les coupeurs de têtes Jusqu'à peu de temps en Grande-Bretagne on a pensé que ces trouvailles de corps démembrés répondaient aux pratiques rituelles célébrées par les Druides, mais les derniers restes on a pu les dater au II siècle d.n.a., lesquels, selon les historiens Jose Maria Blázquez et Javier Cabrero, indiqueraient qu'ils étaient des légionnaires romains les auteurs du rituel. Les ressemblances qui peuvent exister entre les trouvailles d'El Chao Samartín et les britanniques se montrent comme non coïncidantes dans les dates, puisque dans le cas asturien il semble que le rituel était très antérieur à la présence romaine dans la zone. Les historiens mentionnent aussi dans leur étude sur les coupeurs de têtes que c'était une tradition très répandue parmi les peuples celtiques et parmi toutes les cultures qui faisaient de la guerre l'une de leurs occupations principales. Dans le cas d'El Chao, les experts semblent se décanter plutôt par une fonction rituelle du crâne que par le résultat de des actions de guerre. Le crâne dans la cista dans lequel il a été trouvé avant la porte d'accès au règlement. Pris et traduit du journal La Nueva España, 21/JAN/2004, section Sociedad-Cultura, http://www.lanuevaespana.es/
Bonjour,
<< Là les experts ont vérifié que les Romains ont pratiqué la coupe rituelle des têtes de leurs prisonniers pour les lui offrir aux dieux chaque fois qu'ils ont été placés dans le danger, en suppossant qu'avec de tels sacrifices ils gaignaient le faveur de la divinité concernée. >> Mais qui étaient ces "légionnaires romains" ? Il semble bien que depuis longtemps (-2èm ??) les romains utilisaient des Gaulois, plus généralement des Celtes comme légionnaires. Dans les légions de César il y auraient eu des Volques Tectosages (Je n'ai plus la référence).. Je n'ai pas connaissance de la pratique de ce rituel chez les Romains-Latins ??? Cordialement
Romains ou presqueSalut.
Effectivement, dans ce cas il s'agit du langage des journalistes, sans une formation specifique sur le thème. Comme le journal ne cite pas le nom concret des lieux dites romains où ce type d'offrandes ont été réalisées, il n'a été possible pour moi de rechercher des renseignements plus précis. Or, j'ai donné par supposé qu'il était pas question de vrais romains, mais de troupes auxiliaires d'origine bien probablement celtique, peut être de l'Ibérie. C'est bien atestée la présence des troupes d'infanterie et aussi de chevalerie d'origine hispanique en Grande Bretagne, des Celtiberi, Astures et Gallaeci, plusieurs Cohors Asturum, etc. , après de la défaite des Guerres Cantabro-Astures, 29-19 a.J.C. Mais beaucoup plus tard, la Notitia Dignitatum parle des Symmmachiarii Astures, étant les Symmachiarii un mot d'origine grecque signifiant Sym = cum = avec, Machia = lutte, = "ceux qui luttent avec nous". Ces troupes de Symmachiarii luttaient avec leurs propres équipements, tactiques, etc. C'est à dire, il s'agit des gens peu ou pas romanisés, mais qui portent leurs armes au profit de Rome. Dans ce contexte, il semblerait normal le maintien d'habitudes comme la coupe des têtes.
Salut,
Il existe des cas avérés de décapitation chez les Latins. Le cas le plus célèbre est celui de Pompée, dont la tête fut apportée comme trophée à César. Cela se passait en Orient, pas loin de l'Egypte, et il n'y a pas l'ombre d'un Celte ici. J'ai le souvenir aussi d'autres cas, mais vaguement, sans référence. En tous cas, il n'y a pas (ou plus) de valeur religieuse dans ces têtes coupées. A+ Patrice
En 286 ap. J.-C., comme certaines tribus de Gaule, sous la direction de deux officiers Romains, Aelianus et Amondus, se révoltèrent contre l'Empereur Maximien, ce dernier appela à son secours, de l'Est, une légion appelée Thébaine, (car elle était du voisinage de Thébaïde en Egypte.) Ils étaient tous Chrétiens (6666 membres). Avant d'entrer en guerre, l'empereur fit une revue des troupes et leur demanda de jurer allégeance, avec toutes les cérémonies païennes habituelles. Encouragés par l'exhortation de leur commandant Mauritius, ils refusèrent. Un dixième d'eux eurent la tête coupée devant tous les soldats, mais, au lieu de se soumettre, ils écrivirent une lettre à l'empereur, où ils dirent :
« Ô grand César, nous sommes vos soldats, mais, en même temps, nous sommes les serviteurs de Dieu. Nous devons servir dans le service de (l'armée) Nationale, mais nous nous soumettons aussi, de tout notre coeur, à Dieu; Nous recevons une récompense temporaire de vous, mais nous recevons la récompense éternelle de Lui. Nous n'obéissons jamais à des ordres qui s'opposent aux commandements de Dieu» Ayant lu ce message, il ordonna qu'un autre dixième ait la tête coupée. Le reste refusa toujours de sacrifier aux idoles. Ensuite, ils furent tous martyrisés. Muskull / Thomas Colin
Comme l'eau modèle la terre, la pensée modèle le possible. http://muskull.arbre-celtique.com/ http://thomascolin.fr
Bonjour
Dans le message original de Carlos on trouve cette idée d'un crâne enterré lors de la fondation d'un temple ou d'un village. On retrouve cela dans le mythe de Bran : "Bran fut tué à la suite d'une blessure causée par une flèche empoisonnée. Sur son lit de mort, il demanda aux siens de lui trancher la tête qui, semble-t-il, pouvait manger et parler sur le chemin du retour , pour l'ériger à Gwynn Vryn ( la Colline Blanche ) . On raconta ensuite que sa tête fut amenée à Londres et enterrée, le visage tourné vers l'Europe, afin de dissuader tout envahisseur. Le roi ARTHUR se serait servi d'elle et de ses pouvoirs magiques." Il y a peut être là trace d'une pratique ancienne où les crânes conservés des ancêtres "héroïques" étaient enterrés aux lieux où la tribu se fixait. On pourrait voir une survie de cette pratique dans les piliers du temple d'Entremont. Il me semble avoir lu d'autres mythes ou légendes similaires mais je n'arrive pas à les retrouver. Toujours est-il que cette pratique existait déjà au néolithique levantin (vers - 8000). Les crânes surmodelés d'argile des ancêtres étaient enterrés sous les habitations. Muskull / Thomas Colin
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"Gwynn Vryn" c'est une graphie galloise ; cela renvoie donc à de "l'histoire " ancienne du Pays de Galles, ou au moins, de l'histoire conservée et écrite à l'ouest de l'île (de Grande Bretagne) ; la période de cette notation par écrit est probablement assez tardive, après l'an mil.
mikhail
Bonjour,
Ne croyez-vous pas que la question des têtes décapitées dans un contexte cultuel ou rituel soit à distinguer des exécutions militaires ou politiques ? Si j'étais un expert, je rechercherais, des relations avec la question des sacrifices humains liés à des rites religieux ou guerriers. L'importance attachée au sqelette de la tête m'apparaît comme une permanence, un invariant, dans les civilisations préhistoriques. On en trouve, en effet, dans de nombreuses civilisations. Citons à titre d'exemple, chez les Mayas qui n'ont donc aucun contact avec les civilisations continentales, les vestiges et les sculptures de têtes de mort décapités. Chez les Celtes Gaulois nous avons en effet quelques crânes qui évoquent une insertion dans cette invariance. A mon avis, les rituels Celtes liés aux têtes de mort ne seraient pas spécifiques des traditions Celtes ni Indo-Européennes. Dans les légions romaines je suggère plutot une influence celte mais il resterait en effet à étudier (ou à rapporter) des pratiques de ce genre chez les protos-romains : les Latins ? Les Etrusques ? Qu'en pensez-vous ? Cordialement
Bonjour Tectosage
Les têtes coupées sont un "varia" de la très ancienne tradition shammanique et animiste. La tête représentait pour eux le siège du "pouvoir" parce que les sens principaux y résident. Les inhumations à l'ocre rouge sont communes à l'Eurasie, Australie et Amériques, ces pratiques cultuelles s'accompagnaient certainement de mythes communs à l'origine. Dans un tel contexte, prendre la tête de l'ennemi permet avec des rites particuliers de l'empêcher de nuire. Le caractère bénéfique du "chef" d'un sage ou d'un héros permet au contraire de conserver ce bénéfice pour le groupe ou la tribu. Voir aussi le fil que j'ai essayé de lancer sur la persistance dans les cultures I.E. (et le pourquoi) de concepts shamanniques: forum.php Muskull / Thomas Colin
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Les têtes coupées de RoquepetuseSur le portique d’Entremont:
http://www.culture.gouv.fr/culture/arcn ... hi_san.htm Et sur le portique votif de Roquepertuse, sorte de porte de la mort où des crânes de guerriers ( ?) décorent des colonnes de pierre, d’autres sont entassés à même le sol devant le sanctuaire. http://www.historia.presse.fr/data/them ... 03601.html http://membres.lycos.fr/eracless/druides.html L’on peut reconnaître le portique funèbre de Roquepertuse dans le dernier Seigneur des anneaux: le retour du roi, où, lorsque les héros du film en franchissent le seuil, se lient avec les âmes des guerriers morts pour combattre les ennemis. Dans ce film, beaucoup des personnages, thèmes ou symboles déjà vus, semblent tirés des autres mythologies ou conflits guerriers antiques telle l’épée Excalibur ou bien les énormes éléphants de combats d’Hannibal partis d’Espagne pour aller écraser Rome. N’oublions pas aussi l’étrange coïncidence qu’on peut interpréter comme hommage appuyé au nom de Rohan, une des plus illustres familles de Bretagne et dont l’on retrouvera la question sur le forum suivant : http://www.jrrvf.com/divers/divers.html e.
Merci edjs
L'article d'Historia sur Roquepertuse est des plus intéressant, les datations sont troublantes et le réemploi de fragments d'architecture que signale l'auteur concorde avec une "rupture" historique correspondante entre le IV° et III° siècle B.C. Je vais voir ce que je trouve... Muskull / Thomas Colin
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Bonjour
Je découvre ce fil très intéressant.... Je reprends ce que nous disait (le) Tectosage. Tous les guerriers de Ribemont (près d'un millier) ont perdu leur tête... On emporte donc la tête de l'ennemi tué au combat, c'est un premier rituel. A Montmartin dans l'Oise, la tête de la "villa" aristocratique est à associer à un rituel de fondation et est donc à rapprocher des exemples donnés, c'est un autre rituel. Enfin les exemples d'éxécution publique ne sont pas associés à Acy Romance à la décapitation, les maleureux "éxécutés", ont gardé leur tête... A Fesques, lieu de justice présumé, les corps n'ont semblent ils pas été retrouvés complets, c'est plus les "modes de fixation" qui ont étonné....enterrrement des pieds dans le sol, poteaux, potences..... A mon avis, il y a bien lieu de dissocier éxécution et rituel de la tête coupée, hommage et/ou appropriation Tout autre sujet, l'article d'Historia qui, je pense, manque de précision... Qu'est ce qui permet à l'auteur de rattacher aussi nettement la statuaire de Roquepertuse au Glauberg.....Il y a de toutes façons, dans la statuaire celtique (qui est beaucoup plus riche qu'on en le pense généralement) des constantes qui se répétent dans différents lieux et à différentes époques. Ca mérite en tout cas un complément d'explication car c'est un peu sec. Comment expliquer la statuaire d'Entremont au II° siècle dans ce contexte et la perpétuation de reproductions humaines (Paule, Bouray, Eufigneix,....) ? A suivre....
Le rapprochement entre les sculptures provençales et la statuaire trouvée en Allemagne (entre autres), dont la statue de Glauberg, se fait par le biais de l'"Hermès bicéphale". En effet, entre les deux têtes, on voit deux protubérances cassées partir de part et d'autre. Il s'agit de la base de deux "feuilles de gui" du type de celles qui constitue la coiffure de la statue de Glauberg. Cela permet donc de remonter considérablement dans le temps (Ve siècle avant JC) la datation de ces deux têtes accolées, et pose d'ailleurs au passage la question de la celtisation de la région: jusqu'ici, au Ve siècle, on parlait de Ligures... pas de Celtes. A+ Patrice
Bonjour
C'est très intéressant, existe-t-il un article de fond sur ces "constantes" dans l'art celtique ? En ce qui concerne la zone méditerranéenne les figurations humaines en pied sont très anciennes, elles pouvaient être masculines ou féminines. Ces stèles, improprement appelées statues menhir étaient nombreuses. Jean Guilaine les rattachent au culte des ancêtres... Certaines de ces représentations masculines portent des casques cornus comme ceux des "peuples de la mer". Il est possible que la technique de la sculpture sur pierre vienne du Sud. Luernos il y a peu suggérait que les sculptures de pierre que l'on a retrouvé dans le Nord était des reproductions de statues en bois plus anciennes. L'on y trouvait parfois en effet des reliefs qui obéissaient aux nécessités de la texture du bois... Si des "règles" comme les feuilles de gui existaient dès le V° siècle sur des distances si considérables, il est probable que ces règles existaient depuis fort longtemps. Muskull / Thomas Colin
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Bonjour, il existe plus qu'un article de fond :
- l'art gaulois aux éditions du zodiaque C'est très partisan, il s'agit manifestement d'une édition chrétienne (spécialisée essentiellement dans l'art religieux chrétien) et le propos sous jacent est que non seulement il y une constance dans l'art des celtes mais que celui-ci a ses racines dans la nuit des temps et des prolongements dans la modernité et qu'en tout cas il s'agirait de la "matrice" de l'art sacré médiéval. C'est passionnant car on ne nous assomme pas d'un flot de propos théorique (le propos est assez mince et artistique), il s'agit essentiellement de photos, de centaines de photos (noir et blanc) - la statuaire, le monnayage, la céramique. Ce n'est pas de l'histoire, les propos sont osés et ne répondent pas aux canons du discours protohistorien mais c'est tout de même assez saisissant et.....convaincant de par l'image. L'auteur défend avec acharnement la beauté et la richesse de l'art "primitif" gaulois et démontre que, notamment le prolongement galloromain est bien démarqué du classicisme méditerranéen, et qu'il y a bien de l'influence de l'art des gaulois dans nos églises et notamment jusque dans certaines statues de saints bien postérieures.... A rebours, il n'hésite pas à faire le lien avec les civilisations antérieures... Il faut que je retrouve les références précises.... A bientôt, Thierry.
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